7 juin 2021

Abdelmadjid Chikhi est à Benjamin Stora ce que Gilles de Rais était à Jeanne d’Arc

Par Jean-Pierre Brun

Ils ont collaboré avec l’occupant français qu’ils soient stériles jusqu’à la septième génération, à défaut d’être châtrés ou fusillés

Abdelmadjid Chikhi est à Benjamin Stora ce que Gilles de Rais était à Jeanne d’Arc. Dans un élan parfois excessif de la foi du néophyte, il vient d’avoir le mérite inattendu de stigmatiser « la France (qui) a œuvré pour répandre l’analphabétisme en Algérie ».

On ne manquera pas pour autant de souligner son excès de bienveillance dans la mesure où il n’a pas dénoncé les collaborateurs de la peste colonialiste. Ils ont accepté naguère de jouer les « bougnoules utiles » pour justifier une œuvre éducative de l’occupant bien évidemment factice. Mais si, désormais, le devoir de mémoire s’impose, que dire du devoir de vérité.

Sans contester les effets trop souvent regrettables d’une épuration quelle qu’elle soit, c’est ce même devoir de vérité qui impose à tout honnête citoyen de dénoncer les collaborateurs, uniquement pour en souligner les turpitudes, sans pour autant les condamner à être tondus, voire égorgés.

En bon frère prêcheur de la réconciliation je me dois d’adresser à mon directeur de conscience, le très Révérend Père Benjamin de la Repentance, quelques noms de collabos, afin que justice soit enfin rendue, quand bien même le sera-t-elle, pour la plupart hélas, à titre posthume.

À l’issue de l’année scolaire 1947-1948 du Lycée d’Aumale de Constantine pour la seule classe de 6e étaient cités au palmarès Benmerabet Yacine, Maloum Abdallah, Azizi Ali, Maoui Rachid, Satouri Abdesselem. Manipulation suprême de l’occupant, le prix d’excellence était attribué à un certain Zerrouki Lahoussine lequel, comble de servilité à l’occupant, empochait les prix de rédaction, d’orthographe, de grammaire française et de latin, disciplines bannies des écoles coraniques. Honte à leurs parents.

Franchissons une dizaine d’années pour renifler, au lendemain même des horreurs de mai 1958 et de sa fraternisation mortifère, un palmarès du même lycée, tout aussi répugnant. Consacrons-nous aux seules classes de terminale. Brillent à leurs différents tableaux d’honneur les Djemel-Eddine Barbara, Mahmoud Bousalem, Chérif Benzernadja, Mohamed Kasmi, Abbdelha Bererbi, Mohamed Djeghri Amar Sloughi, Abdelhamid Laraba. Points d’orgue de l’œuvre dévastatrice du colonisateur, le prix d’excellence de la classe de Mathématiques élémentaires est décerné à un dénommé Benkheri qui s’empiffre de toutes les nourritures impures imposées par les suppôts de la mécréance. Et comment qualifier les prix de philosophie consacrant Slimane Mebarek et Mohamed Benzekri gavés de doctrines délétères imaginées par des penseurs sataniques. Honte à leurs parents.

Comment en 1960, à deux ans de la Victoire des valeureux combattants des maquis, la classe de Sciences expérimentales du lycée Laveran de Constantine compte-t-elle encore parmi ses trente élèves, treize musulmanes se compromettant aux côtés de cinq juives et de douze roumiates. Nous n’égrènerons pas le nom ces dévergondées dont la photo de classe circule encore sur les réseaux improprement dits sociaux Honte à leurs parents.

La très modeste et très catholique Institution Sainte Jeanne d’Arc instrumentalisait en toute impunité des dizaines d’élèves musulmans dont 19 figuraient au palmarès de l’école en juin 1950. Et que penser de la présence au sein du bureau de l’association des parents d’élèves des sieurs Saïd Koriban et Hacène Mokdad. Honte à eux.

Nous ne nous étendrons pas sur l’Institution des sœurs de la Doctrine Chrétienne qui sous leur cornette immaculée, dévoyaient ses dizaines de petites musulmanes en les détournant hypocritement des chemins vertueux que doivent suivre humblement des jeunes croyantes jusqu’au mariage que la raison impose (mariage et raison, cela peut surprendre de nos jours mais il appartient à chacun de méditer une telle proximité). Honte à leurs parents.

Constantine était-elle un cloaque particulièrement favorable à la prolifération d’une pareille vermine ?

Le hasard d‘un passé partagé m’a conduit à restreindre ce bilan lamentable sur cette seule ville pour mieux illustrer l’ampleur de ce mal insidieux qu’avait inoculé le colonialisme à l’Algérie entière pour atténuer les effets d’une civilisation locale éblouissante.

Sans doute le Prophète Benjamin sait-il tout cela mais sa douceur et sa pudeur déjà légendaires l’inclinent à ne pas braquer les feux du savoir sur une situation politique algérienne déjà instable. Ils pourraient éclairer trop vivement les heures sombres, quasi vichyssoises, d’un FLN omnipotent et de son bras armé la glorieuse A.L.N.

L’ironie bien connue de l’Histoire veut que parmi les pères de la république algérienne démocratique et populaire émergent les docteurs Ahmed Francis, Debaghine et Mostefaï, les pharmaciens Abbas et Ben Khedda, les avocats Bedjaoui et Benyahia, , le docteur en droit Aït Ahmed (Nancy1975) le notaire Farès etc. Rassurez-vous, ils ont tous trouvé leur diplôme dans une pochette-surprise ou grâce à un numéro gagnant de la loterie algérienne qui existait à leur époque. Entre deux bombes à poser, Zohra Drif, Samia Lakhdari et Louisette Ighilahriz, ne faisaient que squatter les amphithéâtres de l’Université d’Alger sans s’imprégner des vapeurs méphitiques de son alambic génocidaire.

« Nobody’s perfect », comme aimait à le rappeler le colonel Amirouche en épurant consciencieusement sa wilaya. Yaya Djezaïr !

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