Nous sommes en guerre !

Tout le démontre en effet. Union nationale derrière le Président sauf à être accusé de trahison à une patrie redécouverte brutalement ; caviardage et censure de plus en plus pressante ; interdictions des médias indésirables russes ou français; informations tendancieuses, fausses ou sélectives ;  anathèmes sur quiconque conteste la version officielle fabriquée pour préparer l’opinion aux objectifs de l’UE et de Monsieur Macron ; « bourrage de crâne » d’une presse quasi unanime, même celle habituellement critique et « libre » qui fustige pourtant sans cesse la Russie pour se dédouaner de la moindre critique « pro-russe » ; on applaudit l’annulation d’une élection démocratique en Roumanie pour avoir désigné le « mauvais candidat » ; ballet de généraux en retraite sur toutes les chaînes qui appellent presque à la menace imminente russe sur l’Europe et à la limite d’une mobilisation générale gourmande ; les chars russes sur les Champs-Elysées sont pour demain ; la peur rôde ; bref la France a peur. Nous sommes en 1914 ou en 1939 avec un zeste de guerre contre l’Irak qui avait tant mobilisé nos « spécialistes » en tout 24h/24 en son temps.

La Russie est le nouveau diable incarné dont ont besoin nos démocraties européistes, dans la foulée d’une néo-diabolisation des idées dites « de droite » qualifiées depuis d’extrême droite, de fascisme ou de nazisme ressuscité. Tout converge dans le même sens conformément à un plan bien préparé. On va hurler au « complotisme » bien sûr. Pourtant les faits sont clairs et leurs enchaînements parlant dans une folie guerrière désordonnée et suicidaire.

Trump ? L’autre diable juste après Poutine est pourtant le seul qui parle de paix et qui, en plus, est en passe de la faire. Scandaleux la paix ! C’est la guerre qu’il nous faut d’après notre Président transformé en un Hulk terrifiant. Trump ne vaut pas mieux que Poutine puisque ces deux-là veulent la paix. Mais à quel prix dit-on. Nos Européistes veulent par-dessus tout l’humiliation et la défaite russes. Restitution de la Crimée, vieille terre russe, à l’Ukraine. Retrait du Donbass, pourtant russophone. Oubli total que l’Ukraine est une terre russe séculaire et en est même son berceau depuis le 10^ème siècle ! Refus de considérer cette guerre comme une guerre civile en réalité. Passage sous un silence entêtant des accords de Minsk 1 et 2 , violés sans vergogne par l’Ukraine avec la bénédiction de Mme Merkel et de M. Macron. Mais il est des viols légaux semble-t-il. En revanche lorsque la Russie veut récupérer par la force ce qui était prévu dans les accords de Minsk on hurle à l’agression. De même que lorsque l’Ukraine tue des civils en tirant leurs drones sur des immeubles d’habitation en Russie, l’UE applaudit. Il est des massacres de civils légaux aussi. Qui relève tous ces points ? Qui prend en compte une Russie acculée, menacée, encerclée par l’OTAN à ses portes et par une UE haineuse ? Personne car la prison menace devant de tels propos.

La Russie ne pense qu’à reconstituer son unité nationale historique. Pour d’autres pays, la bien-pensance applaudirait. Pour la Russie c’est inadmissible. La chute de l’URSS a entraîné des déséquilibres dramatiques au nom du sempiternel « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », créant des Etats qui n’en n’ont jamais été en réalité, sauf quelques brèves parenthèses historiques. Pourquoi ne pas amputer la Russie de la Sibérie et de toutes ses régions pour la ramener à une Moscovie qu’elle fut d’ailleurs un temps, avant Ivan III et pendant l’invasion Tatar ? Certainement une brillante idée de nos démocraties libérales et respectueuses de tous les grands principes. Sauf pour la Russie.

Une Russie que l’UE voulait « mettre à genou » et qui l’a jeté dans les bras de la Chine. Belle opération que Donald Trump ne voit pas d’un très bon œil et qui est contraire à ses intérêts ni à ceux du monde. Qu’est-ce que l’Ukraine et son Président de pacotille, vindicatif et haineux autant que corrompu  par rapport à des enjeux très supérieurs et déterminants pour le monde ? Qu’est-ce que cette guerre civile russo-ukrainienne devant la terrible menace du terrorisme et de l’invasion, réelle celle-ci, de l’Europe par le « sud global » ? Pendant ce temps-là les gentils djihadistes reprennent leurs exterminations en Syrie des Alaouites et des Chrétiens. Pauvre naïveté occidentale vis-à-vis des uns et propos haineux et vindicatifs vis-à-vis des autres. Les Djihadistes sont les bons et les Russes les méchants. C’est évident !

Vilipender Poutine et Trump en appelant à la guerre à tout prix est un jeu dangereux voire illégitime de la part d’Etats qui n’en n’ont pas les moyens. Si la France doit avoir peur c’est de M. Macron et de M. Zelenski.

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