Europe de l’est, Macron, islam, invasion et destruction des valeurs
Nos « élites » euro-mondialisées ont énormément de mal à comprendre la sensibilité des pays d’Europe de l’Est, alors que celle-ci refuse une nouvelle forme de violence physique et psychologique mahométane, se fondant sur une histoire et un passé encore récent, qui ne connurent qu’affrontements avec cette religion importée et d’un autre âge. À moins que les dîtes « élites » n’utilisent délibérément l’instinct de résistance des peuples d’Europe centrale que pour mieux continuer de saper l’idée même de peuple, de Nation, de valeur.
La Résistance des « petits pays »
La République Tchèque, ne veut plus accueillir de musulmans et malgré la propagande médiatique et les tentatives multiples perpétrées par la galaxie Soros visant à déstabiliser les états résistants, Polonais et Hongrois notamment se maintiennent, forts du soutien de leur(s) peuple(s). Les tensions sont toujours plus grandes entre les dirigeants (et non pas les peuples) des pays d’Europe de l’Ouest et ceux d’Europe centrale et orientale.
Dans la seconde moitié du mois d’août, le Président du gouvernement de la République Tchèque, pays membre du groupe de Visegrad, a déclaré que son pays ne voulait plus accueillir de musulmans, en raison notamment des tensions liées aux agissements de membres de cette communauté dans toute l’Europe de l’Ouest.
Bohuslav Sobotka était à Salzbourg en Autriche, à la fin du mois d’août, afin de rencontrer Emmanuel Macron ainsi que les chefs de gouvernement de Slovaquie et d’Autriche et évoquer la réforme de la directive relative aux travailleurs détachés.
En marge de cet évènement, il a accordé un entretien au quotidien autrichien Die Presse ; il affirme dans celui-ci son hostilité à accueillir des musulmans dans son pays, comme le rapporte La Pravda.ch que nous citons ci-dessous :
« Lorsque nous observons les problèmes dans les autres pays européens, nous, en République tchèque, ne voulons pas plus de musulmans », a dit le Premier ministre évoquant la toute petite minorité musulmane dans son pays, qui n’a pas vocation à grandir. « Nous aimerions vraiment que l’Europe protège mieux ses frontières extérieures. L’accueil des réfugiés devrait toujours faire partie de la compétence des États-nations. En Europe, nous voyons trop souvent des problèmes avec l’intégration de personnes qui proviennent d’autres milieux culturels ou religieux, » a ajouté Monsieur Sobotka.
Il a aussi rappelé le fait que la République tchèque contribuait à résoudre la crise migratoire en finançant les garde-côtes libyens et des camps de réfugiés ou bien en envoyant des policiers dans les Balkans rapporte La Pravda.ch.
Ces propos du Premier ministre sont largement partagés par d’autres dirigeants d’Europe centrale et par une très large partie des populations locales, tout comme par une partie largement majoritaire des populations d’Europe de l’Ouest, malgré ce que veulent faire croire les médias « mainstream » et comme le démontrent les résultats électoraux.
Contrairement à la France, à la Belgique, au Royaume-Uni, à l’Allemagne et aux Pays-Bas… les pays d’Europe centrale ne sont frappés ni par le terrorisme islamiste, ni par la vague migratoire et ses conséquences pour les populations locales.
La Lituanie quant à elle, a fait part, il y a quelques mois, de son accord pour recevoir certaines familles d’immigrants, mais chrétiennes.
Ces dissensions majeures sont le symbole de ce qui constitue plus qu’une crise entre deux visions irréconciliables de l’Europe : le citoyen lucide, face au consommateur hyper-connecté et sans mémoire, l’enracinement, contre le nomadisme mondialisé et « droit-de-l’hommiste » n’assumant pas les conséquences de ses prises de position, aussi superficielles que déstabilisatrices, la conscience du temps long contre l’instantanéité « décérébralisante ». Entre ces deux conceptions antagonistes, il ne semble y avoir aucune réconciliation possible, puisque c’est de l’avenir d’une civilisation dont il s’agit, voire de l’avenir d’une certaine civilisation mondiale riche de sa diversité.
Les cas polonais et hongrois
Varsovie la résistante continue de camper sur sa position sur la question des réfugiés. La relocalisation des migrants a beau atteindre un record cette année, la Pologne et la Hongrie, respectant la volonté de leurs peuples, refusent toujours de participer aux « efforts » européens. Malgré la procédure d’infraction lancée contre eux par la Commission européenne, elles maintiennent leur résistance, comme l’a confirmé Mariusz Błaszczak, ministre polonais de l’Intérieur et de l’Administration, dans une lettre envoyée à l’exécutif européen. Dans cette lettre, le ministre informe également la Commission que Varsovie a demandé l’annulation de la procédure d’infraction. La Pologne s’est toujours opposée au programme de relocalisation.
« Dire que le système de relocalisation résoudra le problème des réfugiés est faux, c’est un mensonge. Cette politique de l’UE est dangereuse, pour ne pas dire suicidaire », a-t-il assuré au mois de mai.
« La Pologne n’acceptera aucun réfugié. »
Dans cette lettre, le ministre rappelle le caractère dangereux et mal avisé de la relocalisation, répétant que la sécurité nationale relève des compétences exclusives de chaque État membre et indiquant que la Pologne refuserait de laisser l’UE lui dicter quoi que ce soit en matière de « sécurité, intégration et questions sociales. »
« Berlin, Paris, Bruxelles, Manchester, Stockholm, Barcelone : combien de villes européennes devront-elles encore être attaquées par les terroristes musulmans avant que l’Union européenne ne se réveille ? Avant que la Commission européenne n’admette finalement qu’accepter “aveuglément” tous ceux qui atteignent les côtes européennes revient à passer un nœud coulant autour du cou du continent », écrit le ministre… dans la version polonaise de sa lettre.
Curieusement, ce passage, présent en polonais, est absent de la version anglaise. La manipulation et l’intransigeance ne sont pas nécessairement là où l’on croit et les médias du « mainstream » savent faire ; ils nous le prouvent tous les jours dans leurs attaques systématiques contre la Russie, terre européenne de résistance.
Victor Orban, de son côté a adressé une lettre à l’exécutif bruxellois, lui demandant de participer aux frais élevés dus à la construction d’une barrière de protection autour du territoire national.
Pendant ce temps-là…. l’Élysée où Jupiter s’abrite, accuse Moscou de violer les droits des Tatars de Crimée, minorité turcophone infime et se livre à des attaques en règle, de l’étranger, contre les Français, lors de voyages officiels en Roumanie et en Grèce.
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