« Il vaut mieux entendre ça que d’être sourd » (Nous sommes en guerre, suite !)
Le débat, ou la polémique, ou le jeu sémantique, sur la guerre à la Russie et la lutte antiterroriste viennent de prendre un tour nouveau autant qu’inattendu. Essentiellement le débat portait sur une hiérarchie des priorités dites « existentielles » pour la France et l’Europe. Pour les uns, plutôt à gauche au sens large, la Russie est la menace existentielle prioritaire tandis que pour d’autres, plutôt vers la droite nationale, le terrorisme et l’immigration massive sont la réelle, concrète et actuelle menace.
Les premiers mettent l’accent sur la Russie pensant, au passage, détourner l’attention des Français de la menace immigrationniste et avec elle terroriste, ainsi que de l’affaire Boualem Sansal et de la dictature algérienne anti-française.
Ce jour, le garde des sceaux, Gérald Darmanin évoque d’ailleurs « nos amis algériens » sur l’antenne d’Europe 1. Voilà une dictature qui séquestre un écrivain français qui est respectable. Il fallait l’entendre. L’Algérie est donc notre « amie ». Dont acte.
En revanche, le même ineffable Darmanin, homme censé de droite parait-il, apporte la solution au débat sur les menaces russe et terroriste. Il affirme sans sourciller que c’est la même chose ! Et d’en donner les preuves qui nous avaient échappé jusqu’à présent : les terroristes qui agissent en France sont presque tous des Russes, exemples à l’appui de quelques Tchétchènes impliqués dans quelques attentats en France ! C’est bien la preuve irréfutable que les Russes constituent la source du terrorisme en France. Donc lutter contre la menace russe revient à lutter contre le terrorisme. CQFD. Gérald Darmanin se garde bien de préciser que la Russie mène elle-même une lutte sans merci aux Tchétchènes musulmans depuis bien longtemps et qu’ils en ont été alors pointés du doigt par nos démocraties si pointilleuses sur les « droits de l’homme » même terroriste.
Nos aïeux disaient « il vaut mieux entendre ça que d’être sourd », mais il est des moments où on préférerait être sourd. Une telle mauvaise foi et de tels travestissements de la réalité sont confondants. À trop vouloir prouver, on ne prouve plus rien.
Mais le personnel politique de la « droite » ou de l’ ex-droite, ne déçoit jamais. Encore hier, Laurent Wauquiez, toujours sur la radio Europe 1, tentait de prouver qu’il était « vraiment de droite » et qu’il ferait avec la plus grande fermeté ce qu’il affirme s’il était élu. Et de citer les exemples de ces véritables grands hommes de droite qu’ont été Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, fidèles à leurs promesses politiques comme chacun sait. Sauf que ni l’un ni l’autre n’ont jamais rien fait de ce qu’ils avaient promis pour se faire élire en trompant l’électorat de droite. Flatter le cul des vaches pour l’un et parler de « karcher » pour l’autre ont été les seuls actes de courage extraordinaire qu’ils ont commis. Ils sont donc les références de M. Wauquiez qui ensuite fustige Bruno Lemaire puis Michel Barnier pour sa mauvaise gestion catastrophique pour l’un et sa trahison des principes pour l’autre quand il fut un éphémère Premier ministre. Faut-il rappeler à M. Wauquiez que ces deux personnages sont issus des LR, eux aussi. Monsieur Wauquiez devrait mieux choisir ses exemples qui démontrent en fait le contraire de ce qu’il voudrait prouver.
Car Monsieur Wauquiez veut être le grand rassembleur de la droite, de la « vraie droite » comme il dit, comme une droite dure. Finalement comme celle de Mme Le Pen, mais à visage humain, dépouillée des relents nauséabonds comme ils disent de fascisme, de néo-nazisme et de pro-Russie bien sûr. Monsieur Wauquiez ne manque pas d’aplomb lorsque son parti pèse autour de 8% et celui de Madame Le Pen autour de 35% ! On peut encore se demander si les Français se feront encore avoir pour la énième fois par les discours lepénistes de campagnes électorales des LR pour avoir du Macron light une fois l’élection acquise. Probablement.
Alors oui, nous sommes en guerre. Mais pas contre la Russie, dont une paix avec l’Ukraine se profile, mais bien avec l’invasion migratoire, le terrorisme et les mensonges éhontés d’une « droite » qui mène, elle aussi, la France, à sa catastrophe existentielle celle-là.
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