Brèves d’Europe mi-septembre 2017 (02)
Hollande. Après l’adieu au « Ladies and Gentlemen » du métro londonien pour non-discrimination envers les sectateurs LGBT, exemple suivi rapidement par le métro d’Amsterdam, c’est au tour des chemins de fer hollandais de baisser le pantalon ou soulever la jupe pour céder au lobby du « genre ». La Gaystapo renforce sa dictature, jour après jour.
Norvège. Sylvi Listhaug, ministre de l’immigration et de l’intégration, membre du Parti du Progrès, un parti qualifié de droite populiste, a rappelé qu’il fallait expulser les demandeurs d’asile s’ils ne quittaient pas volontairement la Norvège après le refus de leur demande. « Il faut remettre en cause les droits de l’homme s’ils empêchent de protéger notre population », a-t-elle précisé.
Hongrie. Marginalisé au sein de l’Europe pour sa fermeté anti-migrants et son scepticisme libéral, Viktor Orban courtise Moscou et son président, considéré comme le bon modèle à suivre. La centrale nucléaire de Paks sera rénovée avec l’appui des Russes, gaz Gazprom à foison, hostilité envers les ONG et plus particulièrement le milliardaire américain Soros et rencontres fréquentes avec Vladimir Poutine.
Le site pro gouvernemental 888.hu a publié, mardi 5 septembre, une liste comportant les noms d’une dizaine de journalistes accusés de servir les intérêts du milliardaire américain d’origine hongroise George Soros. Qu’ils travaillent pour Bloomberg, Politico ou la chaîne allemande de télévision publique ZDF, tous sont hongrois ou d’origine hongroise.
Pologne. Le gouvernement polonais prendra position sur la question des réparations de guerre que Varsovie pourrait réclamer à l’Allemagne, a révélé le chef de la diplomatie, Witold Waszczykowski. Pour lui, le coût des dommages « pourrait dépasser » 1000 milliards de dollars, chiffre évoqué samedi dernier par le ministre de l’Intérieur, Mariusz Blaszczak.
Varsovie risque de devoir bientôt en découdre sur deux fronts de plus : des pénalités financières décidées par la Cour de justice de l’UE pour sanctionner son refus d’accueillir des réfugiés et surtout un premier bras de fer – imminent semble-t-il – avec les 27 autres capitales sur les atteintes à l’État de droit dans le pays.
Qu’il s’agisse de la mise au pas des juges et des journalistes, de la destruction des forêts primaires ou du rejet des quotas européens de réfugiés, les escarmouches se multiplient depuis 20 mois entre Bruxelles et le pouvoir à poigne installé par Jaroslaw Kaczynski.
Russie. « La Russie condamne ces exercices » de la Corée du Nord, qui a revendiqué l’essai réussi d’une bombe H. « Nous estimons que ce sont des provocations. Mais le recours à n’importe quelles sanctions dans ce cas est inutile et inefficace », a expliqué M. Poutine depuis la Chine, où il a assisté au sommet des puissances émergentes des BRICS (Brésil, Russe, Inde, Chine, Afrique du Sud).
Mardi 5 septembre, Vladimir Poutine a reçu le président de la Corée du Sud, Moon Jae-in et le Premier ministre japonais Shinzo Abe. Sujet, la Corée du Nord. Du 5 au 7 septembre se tiendra le forum économique de Vladivostok qui sera dominé par cette actualité : comment réagir au défi posé par le dirigeant coréen Kim Jong-un, qui multiplie les essais nucléaires ?
Taclant les Américains, Poutine précise : « C’est ridicule de nous mettre dans la même liste que la Corée du Nord et de nous demander après des sanctions contre la Corée du Nord ». Logique.
Face à de nouvelles et possibles sanctions, Vladimir Poutine a menacé les Américains de réduire de 155 personnes supplémentaires le personnel diplomatique des États-Unis en poste dans son pays, sur fond de vives tensions bilatérales.
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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.