Brèves d’Europe
Union européenne. Dans le paquet hivernal du Semestre européen, la Commission a livré son évaluation annuelle de la situation économique et sociale dans les États membres Le verdict est sans appel : « La France présente des déséquilibres », estime la Commission européenne.
Pour ce qui est de la dette hexagonale, Bruxelles souligne que celle-ci « ne devrait reculer que de façon marginale », ce qui « rétrécit la marge budgétaire disponible pour réagir aux futurs chocs et pèse sur les perspectives de croissance. »
Allemagne. Le ministère allemand du Travail a indiqué que plus de 2000 personnes, dont les trois quarts en Europe, avaient touché en février des pensions versées à d’anciens collaborateurs du régime nazi ou à des personnes enrôlées de force. Cela concernerait 54 Français. Jean-Luc Mélenchon voudrait interdire ce versement.
Angleterre. Theresa May a promis au Parlement britannique qu’il pourrait décider par vote de repousser de quelques semaines la date du Brexit s’il rejetait une nouvelle fois, d’ici au 12 mars, l’accord de retrait qu’elle tente d’améliorer avec Bruxelles, après son rejet sans ambiguïté par les députés à la mi-janvier.
C’est un total changement de pied pour le Premier ministre, qui avait jusque-là toujours exclu de repousser la date du Brexit, prévue pour le 29 mars. D’autant que le leader de l’opposition, Jeremy Corbyn se dit tout disposé à exiger un nouveau scrutin populaire sur le sujet.
Grèce. Il ne se passe pas une semaine sans qu’une agence de l’ONU, un média ou une association d’aide aux migrants ou de défense des droits humains ne dénonce avec une sévérité croissante les conditions dans lesquelles les migrants sont traités en Grèce.
Dernier en date, un rapport du Conseil de l’Europe évoque des « allégations crédibles de mauvais traitements infligés par la police à des demandeurs d’asile » et des conditions de rétention « largement inférieures aux normes », notamment aux postes des garde-frontières dans le nord-est du pays, aux abords du fleuve Evros, à la frontière avec la Turquie.
Italie. Une coalition entre le parti Forza Italia de Silvio Berlusconi et la Ligue a remporté les élections régionales en Sardaigne, un scrutin marqué aussi par l’effondrement du Mouvement 5 Étoiles (M5S, antisystème), partenaire gouvernemental de la Ligue au niveau national.
Pays-Bas. La prise de participation éclair des Pays-Bas à hauteur de 14 % dans le capital d’Air France-KLM s’expliquerait, en partie, par le rachat des 6,1 % détenus par Capital Group, un très gros fonds américain.
Russie. Le pays est sorti de la récession en 2017 et a connu une croissance de 1,5 % ; le PIB est attendu en hausse de 1,7 % en 2018 et 1,7 en 2019. La croissance est freinée par la persistance des sanctions occidentales consécutives à l’annexion de la Crimée en 2014.
Slovaquie. Ján Kuciak a été assassiné avec Martina Kusnírová, sa compagne, en février 2018, à leur domicile, près de la capitale, Bratislava. Le journaliste d’investigation enquêtait sur les liens entre des membres de la mafia italienne ’Ndrangheta, des hommes d’affaires slovaques et le Premier ministre d’alors, Robert Fico, le tout sur fond de malversations aux subventions agricoles de l’UE.
Interrogé par les députés européens, le procureur général a admis être inquiet des agissements d’une « mafia agricole » dans l’Est slovaque. Ses services travaillent sur soixante cas de possibles fraudes. Mais les procédures restent trop lentes pour les agriculteurs, qui dépendent des subventions pour survivre.
La chute du communisme dans les pays de l’Est a débouché sur l’impunité des mafias, et plus précisément dans les Balkans où demeurent les pays les plus pauvres comme l’Albanie véritable plaque tournante du crime en tous genres.
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