Union européenne. Nicolas Chapuis, 61 ans, ministre plénipotentiaire, vient de prendre les fonctions d’ambassadeur, représentant de l’Union européenne en Chine. C’est un ancien ambassadeur au Canada et en Mongolie, ancien directeur des systèmes d’information à la direction générale de l’administration et de la modernisation du Quai d’Orsay, ancien préfet des Hautes-Alpes, ancien ministre conseiller à Pékin.
Les négociations sur le Brexit continuent de susciter des difficultés, tensions et inquiétudes, tant en Grande-Bretagne qu’avec l’Union Européenne. Michel Barnier, négociateur en chef, a prévenu que des éléments clés du plan britannique sur les relations commerciales post-Brexit n’étaient « pas acceptables ». Principale pierre d’achoppement les deux Irlande.
Par 448 voix pour, 197 voix contre et 48 abstentions, le Parlement européen infligé à Viktor Orban, le Premier ministre hongrois, un cuisant camouflet en votant en faveur de l’activation de l’article 7 des traités européens, qui permettrait potentiellement l’ouverture d’une procédure de suspension des droits de vote de la Hongrie.
Emmanuel Macron et Angela Merkel se seraient mis d’accord pour faire pression sur les membres du groupe européen PPE et les convaincre de lâcher le Hongrois. Merkel allant jusqu’à négocier avec le chef du groupe PPE, Manfred Weber, plutôt favorable à Orban, moyennant son soutien comme tête de liste aux européennes.
Sauf que Viktor Orban pourrait devenir le porte-flambeau de la révolte nationaliste et populiste qui se dessine déjà en Europe et qui vient de gagner l’Autriche, l’Italie mais aussi la Bavière non seulement sur le thème de l’immigration mais aussi de choix de civilisation. En arrière plan se joue en effet une guerre entre les mondialistes et les tenants de la défense des identités européennes.
Allemagne. Environ 2 500 personnes ont manifesté dans la soirée du 9 septembre à Köthen (26 000 habitants), dans l’est de l’Allemagne, à la suite de la mort d’un jeune homme dans une bagarre avec deux Afghans. Une mobilisation qui fait craindre aux autorités une répétition de Chemnitz.
Le patron de la Verfassungsschutz (BfV) – le renseignement intérieur –, Hans-Georg Maassen, a mis en doute l’authenticité des vidéos montrant des étrangers être poursuivis par des manifestants dans les rues de Chemnitz.
« D’après mon évaluation prudente, il y a de bonnes raisons de croire qu’il s’agit d’une désinformation délibérée visant à détourner l’attention du public du meurtre de Chemnitz », avait-il expliqué au Bild. Hans-Georg Maassen devra s’expliquer devant une commission de contrôle parlementaire pour cet appui apporté à l’AfD.
Belgique. Le Belge Guy Verhofstadt, président du groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe a confirmé qu’il fera campagne avec Emmanuel Macron aux élections européennes. Un mouvement commun sera lancé en octobre, qui n’aura donc rien de progressiste contrairement à ce que prétend LREM.
Espagne. Près d’un million de Catalans se sont massés mardi 11 septembre sur une artère de Barcelone pour la « Diada », fête nationale catalane, démontrant une capacité de mobilisation intacte après l’échec de leur tentative de sécession de l’Espagne et avec neuf dirigeants politiques en prison.
Les députés espagnols ont approuvé par 172 voix contre 2 (et 164 abstentions) le décret gouvernemental permettant d’exhumer de son mausolée Francisco Franco. Et ce avant la fin de l’année.
Grande-Bretagne. La police britannique redoute d’éventuels « troubles » liés à des pénuries de nourriture ou de médicaments si le Royaume-Uni venait à quitter l’Union européenne sans qu’un accord soit conclu, selon une note interne révélée hier par le Sunday Times. La date du Brexit est fixée au 29 mars 2019, mais les discussions patinent.
Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a fustigé mardi 11 septembre le « chantage » des forces pro-migrants au sein de l’Union européenne contre son pays, dans un discours offensif devant le Parlement européen à Strasbourg.
« Nous ne céderons pas au chantage des forces qui soutiennent les migrants contre la Hongrie. La Hongrie défendra ses frontières, stoppera l’immigration illégale et défendra ses droits », a affirmé le dirigeant hongrois en s’adressant aux eurodéputés réunis en session plénière.
Italie. Matteo Salvini, le patron de la droite nationale italienne devenu ministre de l’Intérieur et homme fort du gouvernement, a reçu l’ex-conseiller du président américain Trump, Steve Bannon, dans l’optique de faire de sa mouvance « le premier parti parlementaire européen » et de « sauver l’Europe ».
Interrogé par RT-France, Matteo Salvini n’a pas mâché ses mots : « Des pays européens, comme la France, ferment leurs frontières et renvoient 50 000 personnes, puis tentent de nous faire la leçon » ajoutant que les « navires de secours » gérés par les ONG humanitaires exacerbaient, selon lui, la crise migratoire. Et de préciser également que les sanctions contre la Russie étaient inutiles.
« L’Italie n’a de leçons à recevoir de personne ». Matteo Salvini rejette sèchement les accusations de racisme de la haut-commissaire des Nations unies aux Droits de l’homme. Michelle Bachelet, ancienne présidente du Chili, a stigmatisé la politique du ministre italien de l’Intérieur.
« Nous réfléchirons, a poursuivi Salvini, sur l’utilité de continuer de donner 100 millions d’euros par an pour financer des gaspillages, des fricotages, des vols de la part d’un organisme qui veut donner des leçons à l’Italie, mais qui compte parmi ses membres des pays pratiquant la torture et la peine de mort ».
Pays-Bas. Les Pays-Bas ont décidé de mettre fin à leur soutien financier aux rebelles de Syrie. Car force est de constater que Bachar al-Assad a gagné. Cette plaisanterie aura coûté aux Pays-Bas la somme de 70 millions d’euros.
Russie. La Russie a lancé mardi les plus vastes manœuvres militaires de son histoire, dénoncées par l’Otan comme la répétition d’un « conflit de grande ampleur ». 300 000 hommes et toutes les composantes de l’armée sont impliqués. Les armées chinoise et mongole participent également à ces manœuvres baptisées Vostok-2018.
Tout le répertoire moderne de l’armée russe est de la partie : des missiles Iskander, capables de transporter des ogives nucléaires, des tanks T-80 et T-90 ou les récents avions de combats Su-34 et Su-35. En mer, la flotte russe déploiera plusieurs frégates équipées de missiles Kalibr, qui ont fait leurs preuves en Syrie.
Côté chinois, la participation est bien plus modeste avec 3 200 soldats engagés et une trentaine d’avions ou d’hélicoptères déployés, mais elle est symbolique alors que la Russie cherche à montrer qu’elle n’est pas isolée sur la scène internationale.
Suède. Si la droite nationale et anti-migrants, Les Démocrates de Suède (SD), n’a pas tout à fait atteint les objectifs qu’elle s’était fixés, elle est la troisième force politique du Pays avec 17,6 % des voix. Les sociaux-démocrates sont toujours en tête avec 28,4 % des voix (-2,8 points) et les conservateurs récoltent 19,8 % des voix perdant 3,5 points. On notera que les Verts prennent une raclée avec 4,3 % des voix.
Pour former un gouvernement en Suède, il n’est pas nécessaire de recevoir le soutien de la majorité au Parlement. Il suffit que ce dernier ne vote pas contre la proposition de gouvernement. Reste à savoir maintenant quelle sera la configuration du prochain gouvernement. Avec 62 députés, les SD comptent bien avoir une influence proportionnelle à leur taille.
Ukraine. Le service ukrainien de renseignement extérieur, le SZRU (ou Foreign Intelligence Service of Ukraine, FISU), ne fait confiance qu’à la technologie américaine. Doté d’un budget en constante augmentation, celui-ci achète à tour de bras du matériel d’interception aux groupes américains actifs dans le secteur.
Cette arrivée massive des industries US ne se limite pas au seul renseignement. Elle s’étend à tout le secteur de la défense. Après plusieurs mois de tractations, Boeing a réussi à devenir le partenaire de référence d’Antonov, le constructeur des gros avions porteurs An-124, en lui fournissant la technologie nécessaire pour ses futurs appareils.
Vatican. Ce sera le premier sommet sur les abus sexuels au Vatican. Le pape François a convoqué pour février tous les présidents des conférences épiscopales du monde pour aborder le thème de « la protection des mineurs ».
Le souverain pontife est confronté à la révélation de scandales d’agressions sexuelles de grande ampleur impliquant des membres du clergé, en particulier en Australie, au Chili et aux États-Unis.
Guide sulfureux du Paris « réac & facho », Patrick Parment, Les Bouquins de Synthèse nationale, 396 pages, 27 euros (pour commander ce livre : cliquez ici ou écrire à l’éditeur : Synthèse nationale 9, rue Parrot – CS 72809 – 75012 Paris (correspondance uniquement).
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Journaliste professionnel, directeur du « Journal du Chaos ». Animateur de l'émission « Artisans de France » sur TVLibertés avec Pierre Chabot. A collaboré à « L'islamisation de la France. Fantasme ou réalité ? » (Éditions de L'Æncre, 2015). Il vient de publier un « Guide sulfureux du Paris “réac & facho” » (Éditions Synthèse nationale).