Brèves d’Europe
Union européenne. La liste des produits américains qui sont taxés dans l’UE en rétorsion de l’augmentation des droits de douane américain sur l’acier et l’aluminium a été votée à l’unanimité des 28 à la grande surprise de Jean-Claude Juncker, le patron de la Commission.
Entre la Pologne et l’Union européenne, rien ne va plus. La réforme du système judiciaire que le gouvernement ultra-conservateur de Varsovie vient de mettre en œuvre ne passe pas à Bruxelles et dans la plupart des capitales européennes.
En abaissant l’âge de la retraite des juges de 70 à 65 ans, les autorités polonaises forcent le départ de 26 des 72 membres de la Cour suprême… à moins que le président en personne, Andrzej Duda, ne les maintienne en poste.
Autriche. Le chancelier Sebastian Kurz va prendre la direction de l’Union européenne durant les six mois à venir. Après avoir souhaité bâtir un « axe » sur la question migratoire, constitué des pays du groupe de Visegrád, voilà qu’il veut maintenant « bâtir des ponts au sein de l’Union afin d’y réduire les tensions. »
Il aura fort à faire face à la France, l’Allemagne, l’Espagne et la Grèce, déterminés à faire fonctionner la régulation des flux et poursuivre la politique de l’asile sur une base volontaire et coordonnée. Autre ambition, rapprocher l’UE de la Russie.
Le chancelier autrichien, Sebastien Kurz, a prévenu que si l’Allemagne appliquait le compromis signé avec le parti conservateur CSU, l’Autriche réinstaurerait les contrôles aux frontières. L’accord de coalition allemand pourrait provoquer un effet domino et mettre en danger l’espace Schengen.
Une note de l’Autriche à ses partenaires européens précise que beaucoup de migrants sont tout particulièrement sensibles aux idéologies hostiles à la liberté ou qui prônent la violence. Le texte propose de réfléchir à un nouveau « système de protection » où « aucune demande d’asile ne sera déposée sur le sol européen. »
Avec un objectif, en 2025, de ne garantir l’asile qu’à ceux « qui respectent les valeurs de l’UE et ses droits et libertés fondamentales ». Une condition que l’UE n’impose absolument pas aux demandeurs d’asile.
Italie. Le ministre italien de l’Intérieur et chef de file de la Ligue, Matteo Salvini, a lancé l’idée « d’une Ligue des Ligues en Europe », réunissant les mouvements « qui veulent défendre leurs frontières », à l’occasion du rassemblement annuel de son parti souverainiste à Pontida, dans le nord de l’Italie.
Selon l’Institut italien des statistiques, les étrangers en situation régulière sont 5 millions sur 60,5 millions d’habitants. Principalement Roumains (23 %), Albanais (9 %), Marocains (8 %) Chinois (5,5 %) Ukrainiens (4,5 %) Philippins (3,3 %) et Indiens (3 %). Ils travaillent dans le petit commerce, l’aide à domicile ou l’agriculture.
Les arrivées via la Libye ont coûté à l’État plus de 4,2 Md€ : 28 % pour les secours en mer, 13 % pour l’assistance sanitaire et 65 % pour les centres d’accueil pour demandeurs d’asile. L’UE a alloué 592,6 millions € à l’Italie.
Hongrie. « Quand l’islamisation d’un pays atteint 16 %, l’islam ne peut plus être arrêté », a déclaré Nikoletta Incze, une experte en islam politique, à la télévision hongroise.
Incze est chercheuse au Centre pour l’étude de l’islam politique, une fondation de l’Américain républicain Bill Warner. Celle-ci révèle dans son reportage que l’islam compte déjà 44 millions de croyants en Europe.
Pays-Bas. Le populiste néerlandais Geert Wilders et sa formation le Parti de la liberté (PVV), principale force d’opposition, organisent un concours de caricatures du prophète Mahomet. 5 000 € iront au vainqueur. Est-ce bien nécessaire ?
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