Brèves d’Europe
Union européenne. Les Européens font pression sur la Norvège pour qu’elle cesse de leur vendre du gaz à prix d’or. Les négociations doivent maintenant « s’intensifier » pour que la Norvège accepte de vendre son gaz à un prix plus raisonnable, a insisté la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Dans une bafouille aux États membres, elle écrit : « On va dire avec beaucoup d’amitié à nos amis américains, nos amis norvégiens, vous êtes super, vous nous fournissez du gaz, mais il y a un truc qui ne peut pas marcher très longtemps, c’est qu’on ne peut pas payer, nous, le gaz quatre fois plus cher que vous, vous le vendez à vos industriels. »
Ursula von der Leyen est dans le collimateur. Le New York Times a été le premier à confirmer que la présidente de la Commission avait conclu l’énorme contrat de vaccins BioNTech-Pfizer avec le PDG Albert Bourla. Et elle refuse de donner des informations sur les détails de cette transaction. Une enquête a été ouverte sur cet accord d’environ 35 Md€ mais la Commission n’a pas retrouvé – comme par hasard -, les SMS échangés entre von der Leyen et Albert Bourla. Or, le mari de la dame, Heiko, est depuis 2020 directeur médical de la société de bio-pharmacie Orgenesis qui a des liens étroits avec Pfizer. Chercher l’erreur.
Allemagne. Un acte de sabotage visant des câbles indispensables à la circulation des trains a provoqué la paralysie du trafic ferroviaire dans le nord de l’Allemagne.
Le chef de l’agence de cybersécurité allemande (BSI), Arne Schönbohm, va être révoqué après des informations de médias faisant état de liens avec une association présumée proche des services secrets russes. Et de couper les ponts par où le dialogue pourrait encore passer et éviter la totale incompréhension.
Le SPD, parti d’Olaf Scholz, a obtenu une belle victoire en Basse-Saxe avec 33,4 % des voix. Mais, motif d’inquiétude pour le chancelier, le très bon score de la droite nationale, l’AfD, qui avec 10,9 % des voix gagne plus de quatre points.
L’AfD qui promet un automne chaud à la « bande d’incapables » à la tête du pays, a réuni 10 000 sympathisants devant le Reichstag – certains avec des drapeaux russes –, pour demander la réouverture des gazoducs et le départ du ministre de l’économie Robert Habeck.
Angleterre. Nicola Sturgeon, la patronne du Parti national écossais espère que la Cour suprême du Royaume-Uni l’autorisera à organiser un référendum pour l’indépendance de l’Écosse. En 2014, 55 % des Écossais avaient rejeté l’indépendance. Liz Truss a averti qu’elle ne reconnaîtrait pas la décision judiciaire.
La presse tabloïd britannique est une nouvelle fois au cœur de tous les scandales. Le prince Harry, le chanteur Elton John ou encore la militante Doreen Lawrence viennent de porter plainte contre le groupe Associated Newspapers, qui édite le Daily Mail. Ils accusent le journal le plus lu du Royaume-Uni d’avoir eu recours à des techniques d’espionnage illégales dans le but d’obtenir des informations confidentielles. Les avocats du cabinet Hamlins, qui représente le prince Harry, affirment avoir en leur possession des « preuves irréfutables, prouvant les violations flagrantes. »
La Première ministre Liz Truss limoge son ministre de l’Économie (il sera resté trente-huit jours en poste), Rishi Sunak, et annonce la suppression d’une partie de sa réforme fiscale afin de rassurer les marchés financiers.
Autriche. L’écologiste Alexander Van der Bellen, 78 ans, a remporté l’élection présidentielle avec 56 % de suffrages. Le candidat identitaire du FPÖ, Walter Rosenkranz arrive en deuxième position avec seulement 18 % des voix. 34 % des Autrichiens ne se sont pas rendus aux urnes.
Belgique. Une première. Les Belges, plus réalistes, se sont abstenus de voter de nouvelles sanctions contre la Russie lors du vote du 6 octobre au Parlement européen. Sanctions malgré tout adoptées.
Alexander De Croo, le Premier ministre belge s’est alarmé à plusieurs reprises « des sanctions qui feront davantage mal à notre économie qu’à l’économie russe ».
Bosnie-Herzégovine. La Commission européenne a proposé officiellement aux Vingt-Sept membres de l’UE d’accorder à ce pays le statut qui pourrait lui ouvrir les portes de l’Europe.
Pologne. Selon Ukraine Support Tracker du Kiel Institute allemand, la Pologne est le troisième fournisseur d’armes à l’Ukraine avec un montant de 1,8 Md€. Le gouvernement polonais a fourni l’ensemble de ses canons et plus de 200 tanks.
Parallèlement, la Pologne se réarme à toute vitesse. Elle vient de passer commande de près d’un millier de chars à la Corée du Sud, et va consacrer plus de 4 % de son PIB à l’armée. On croit rêver… ben non. Sont fous, ces Polacks.
Suisse. Le gouvernement suisse a mobilisé pas moins de 5,7 millions d’euros pour assurer la sécurité du 125e anniversaire du premier Congrès sioniste organisé cette année à Bâle.
Ukraine. L’Unesco, associée à la société Google a commencé à envoyer un premier lot de 50 000 ordinateurs aux enseignants ukrainiens. 2 292 établissements scolaires ont été endommagés, 309 détruits et 40 % des écoles ont fait leur rentrée en ligne.
EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par virement bancaire
Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP
2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France
4 : Faire un don par carte bancaire
Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24 99