28 octobre 2022

Italie : le nouveau gouvernement de Giorgia Meloni confirmé

Par article conseillé par EuroLibertés

Audrey D’Aguanno

Giorgia Meloni, élue premier ministre le 25 septembre dernier, a, sans surprise, remporté les votes de confiance des deux chambres en faveur de son nouveau gouvernement, encaissant mardi 235 voix contre 154 au Parlement. Un vote purement procédural puisque la coalition de centre droit dont elle est la chef y dispose d’une confortable majorité. Mercredi, ce sont 115 sénateurs qui ont voté pour – alors que seules 104 voix étaient nécessaires pour atteindre la majorité – pendant que 79 autres se maintenaient à l’opposition.

Dans son discours d’investiture, la « première femme à la tête d’un gouvernement de notre nation » comme elle l’a elle-même souligné, a immédiatement tenu à rassurer Bruxelles. Comme le démontre le choix du Ministre des Affaires étrangères en la figure de Antonio Tajani (Forza Italia) qui connaît bien le Parlement européen puisqu’il l’a présidé entre 2017 et 2019. Si la mise en place du PNRR, le Plan National de Relance et de Résilience, qui permet à l’Italie de puiser – sous conditions – dans les ressources du Plan de Relance Européen 2020est confirmé, Giorgia Meloni a cependant voulu préciser que “la voie pour réduire la dette n’est pas dans une austérité aveugle, mais dans la croissance économique.” Elle a ensuite réaffirmé avec force son soutien à l’Ukraine, les sanctions à la Russie, bref, l’allégeance à Washington n’est pas – et n’a d’ailleurs jamais – été remise en question. Le gouvernement Meloni s’inscrit donc dans la continuité de la politique mise en œuvre par Mario Draghi, ce qui a de quoi étonner quand on sait que sa victoire est due en grande partie à l’opposition qu’elle a menée contre ce dernier tout au long de son exécutif. Giorgia Meloni entend réformer, non révolutionner.

Sur le plan national, après l’énième prise de distances vis à vis du Fascisme, elle souhaite une réforme constitutionnelle pour transformer cette République championne d’instabilité en un régime semi-présidentiel (sur le modèle français ) “qui garantisse la stabilité et restitue à la souveraineté populaire son caractère central.” La souveraineté alimentaire, “ne plus dépendre de nations lointaines de la nôtre pour donner à manger à nos concitoyens”, a été définie prioritaire, tout comme la défense du Made in Italy. Pour lutter contre l’immigration clandestine, elle mise sur un blocus naval, pour dissuader les départs à partir des côtes africaines.

Certains ministères ont d’ores et déjà été renommés : le ministère du Développement Économique devient le ministère des Entreprises et du Made in Italy, celui des Politiques Agricoles s’appellera Agriculture et Souveraineté alimentaire, le ministère de l’Instruction est affublé du terme de Mérite, et celui de Natalité est ajouté au ministère de la Famille. Un lexique qui entend graver dans le marbre le changement de route désiré. Si cela est de bon augure pour le pays, on peut toutefois s’interroger sur sa faisabilité.

Pour François Asselineau, la victoire de Mme Meloni est un «non-événement», car “les vrais opposants au système ne sont jamais médiatisés. Le système euro-atlantiste sait bien qu’il faut qu’il y ait une opposition à présenter aux populations. Mais ce sont des oppositions inoffensives et présélectionnées qui ont le droit uniquement de tenir des propos soit d’extrême gauche soit d’extrême droite, or, tous ces responsables européens veulent rester dans l’Union Européenne dans l’Euro et dans l’OTAN, tout en sachant que les grandes décisions sont détenues à Bruxelles, à Francfort et à Washington.” 

Article paru sur le site Breizh-info.

Crédit photo : DR

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