30 octobre 2022

Un bon samaritain, mais lequel ?

Par Jean-Pierre Brun

Tout comme la référence à Thomas l’incrédule, le recours permanent à l’enseignement de la parabole du bon samaritain constitue une preuve intangible de la réalité des origines chrétiennes de la France.

L’histoire du voyageur, dévalisé, roué de coups, laissé à moitié mort sur le bord du chemin, ignoré des siens mais sauvé par un étranger est bien connue et aurait pu s’inscrire dans les manuels d’instruction civique de notre enfance commentée par les hussards noirs de la République. Encore faut-il préciser que, à cette époque, existaient les œuvres charitables et que les associations caritatives ou humanitaires ne viendraient que plus tard.

Un article traitant de l’accueil de l’Étranger, paru récemment dans la presse bien-pensante, ouvre une fois de plus le débat sur l’interprétation de ce texte et du contexte actuel dans lequel il doit être médité. Ne serait-il pas détourné de son but initial par un Malin toujours imaginatif pour semer dans les âmes les plus pures une confusion… diabolique ?

Et lorsque la Charité « revisitée » devient une arme subversive, le sophisme a tôt fait de se glisser angéliquement dans les esprits trop bienveillants.

Une pincée de lucidité permet pourtant de dissiper aisément une brume artificielle pour appréhender la réalité : « Un étranger descend de Colombin-les-deux-Clochers à Saint-Père de Giffle-sur-Yvette, bien décidé à rencontrer le naïf qui subviendra à ses besoins. Son blue-jean soigneusement effrangé, la capuche d’un sweat délavé rabattu sur un visage aussi mal rasé que pitoyable, il s’accroupit contre le mur d’une usine désaffectée attendant qu’un militant d’une organisation humanitaire vienne s’enquérir de ses malheurs.

Paradoxe de ces temps difficiles que traversent les églises occidentales en voie de désertification, jamais les dames patronnesses n’ont été aussi nombreuses. L’ingénieux pique-assiette est très vite pris en charge par le très dense réseau des amis de l’Homme. Des aides diverses et variées, publiques ou privées, s’abattent sur lui comme à Gravelotte. Des médecins s’efforcent même de remettre sur pied cette force de la nature qui n’a jamais été malade… jusqu’au jour où sera peut-être découverte une allergie maligne au travail » (et peut-être aussi l’écart de ressources entre un réfugié assisté et un immigré laborieux).

Alors que la Cour des comptes ne cesse d’alerter les pouvoirs publics sur ces dérives budgétaires totalement parasitaires, les instances responsables devraient se rappeler un enseignement authentiquement biblique : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ».

De l’aveu même du chef de l’État, il suffirait d’aider ces gens déclassés à traverser la rue pour pallier notamment les pénuries de main-d’œuvre dans les secteurs « Travaux Publics », « Hôtellerie-Restauration », « Agriculture », « Personnel d’entretien »… et leur permettre ainsi de retrouver leur dignité.

Ainsi n’auraient plus cours ces affirmations populistes odieuses comme « Au bal des couillons ce sont toujours les mêmes qui dansent », « Dans la vie il y a ceux qui tirent la charrette et ceux qui montent dedans » ou encore « Charité bien ordonnée commence par soi-même ». Tirer les marrons du feu ne déclencherait plus une volée de ces châtaignes indispensables à la farce du dindon.

Un secrétariat d’État aux réfugiés pourrait dès lors se consacrer à sa véritable et noble mission que nul ne contesterait.

Prions amis lecteurs, pour qu’adviennent au plus tôt ces temps apaisés. Que le loup et l’agnelet paissent ensemble. Que le lion, comme le bœuf mange de la paille. Que le serpent se nourrisse de poussière. Ainsi soit-il !

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