Brèves d’Europe

Union européenne. Une quinzaine de partis européens d’extrême droite ou ultraconservateurs, avec en tête le Fidesz du Premier ministre hongrois, Viktor Orban, ont publié, le 2 juillet, une « déclaration commune » présentée comme « la première pierre » d’une « grande alliance au Parlement européen » visant à « réformer l’Europe ».

Une « déclaration sur l’avenir de l’Europe » qui est une réponse des conservateurs européens à la Conférence sur l’avenir de l’Europe lancée en mai et déjà monopolisée par la gauche et le centre progressiste et eurofédéraliste.

Parmi les signataires figurent, outre Marine Le Pen, le chef de la Ligue italienne, Matteo Salvini, celui du parti polonais Droit et justice (PiS), Jaroslaw Kaczynski, le patron de la formation espagnole Vox, Santiago Abascal, et la dirigeante des Fratelli d’Italia (populiste), Giorgia Meloni.

Nathalie Loiseau, présidente de la sous-commission défense à Strasbourg, en association avec Radoslaw Sikorski, ex-ministre de la Défense polonais, pousse en faveur de la création d’un organe de contre-espionnage au sein du Parlement. Afin de sensibiliser les députés aux menaces d’ingérences étrangères.

Margrethe Vestager, la vice-présidente exécutive de la Commission européenne, en charge de la concurrence et du numérique, a affirmé que l’Union européenne poursuivrait son projet de taxe centrée sur les entreprises du numérique, communément appelée « taxe Gafa ».

Angleterre. Une polémique a vu le jour après la mort du coronavirus de plusieurs dizaines d’anciens soldats gurkhas de l’armée britannique ayant pris leur retraite au Népal. Sans que Londres ait répondu aux appels de ce petit pays pour fournir des vaccins.

Hongrie. Ce pays a dénoncé « la campagne sans précédent » des instances européennes à son encontre, qui ont menacé de déclencher une procédure contre le pays afin de lutter contre une loi interdisant la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs.

Pologne. « Nous ne devons rien à personne ». Le président du parti au pouvoir en Pologne, Jaroslaw Kaczynski, a rejeté les critiques israéliennes du projet de loi sur la restitution des biens juifs après la IIe Guerre mondiale, jugé immoral par le chef de la diplomatie israélienne.

Russie. Poutine est toujours là où on ne l’attend pas. Il vient de sortir l’artillerie administrative lourde en contraignant les bouteilles de champagne provenant de France à modifier leur étiquetage en « vin pétillant ». Seuls les producteurs russes pourront utiliser le terme de champagne.

Lors de la conférence des chefs des parquets des États européens à Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine, a assuré que la lutte contre la cybercriminalité, la migration illégale ainsi que le respect des exigences de sécurité environnementale étaient des défis « communs » à tous les Européens et qu’il fallait les prendre à bras-le-corps au plus vite afin de maintenir « la stabilité et l’ordre dans la société. »

Suède. La crise gouvernementale suédoise aura duré dix-sept jours. Les opposants au leader social-démocrate Stefan Löfven n’ont pas été assez nombreux au Parlement pour l’empêcher de retrouver le poste de Premier ministre.

Suisse. Non content d’avoir éliminé les Bleus à l’Euro de foot, les autorités suisses ont décidé de choisir comme avion de combat non pas le Rafale mais le F-35 américain de Lockheed Martin dont on sait pourtant qu’il est moins performant que le Rafale. Motif : le Rafale est trop sophistiqué pour des missions de simple surveillance.

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