Arsène Macron et Donald Trump
Arsène Lupin-Macron ne cesse de me surprendre. On l’a vendu chez les antisystèmes comme un pion oligarchique au service des Illuminati, et voici qu’il nous propose une diplomatie libre et originale. Notre Arsène Lupin fait sienne la phrase de Léon Bloy : « Il est bon d’exaspérer les imbéciles et de rafraîchir l’imagination des bons chrétiens. »
Alors que François Hollande s’était déshonoré tous azimuts en déclarant la guerre à Donald Trump et à Vladimir Poutine, alors que Nicolas Sarkozy (un retardé mental, quand on y rétro-pense, vendu par les idiots utiles comme un hyper-président) invita Bachar al-Assad et Mohammed Kadhafi à Paris avant de leur déclarer la guerre, Emmanuel Macron tourne le dos au politiquement correct de notre hexagone anguleux et invite coup sur coup les deux bêtes immondes officielles. L’ordre moraliste en prend un coup, merci Macron !
On lit sur www.huffingtonpost.fr : « En invitant Donald Trump au défilé du 14 juillet, Emmanuel Macron n’a pas choisi la personnalité la plus consensuelle. Régulièrement sermonné par ses homologues à travers le monde, à commencer par le président français après son retrait de l’accord de Paris sur le climat, le président américain pourrait bien assister cette année sur les Champs-Élysées au défilé militaire de la fête nationale. »
On pourrait rappeler au journaliste que cette personnalité peu consensuelle est quand même le président des États-Unis, victime d’une répugnante cabale médiatique en Amérique (voyez Russie-CNN)…
« Donald Trump a été invité par Emmanuel Macron lors de leur rencontre à Bruxelles car le 14 juillet marquera les célébrations de l’engagement des troupes américaines pour libérer la France », a justifié ce mercredi 28 juin le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, à l’issue du Conseil des ministres.
« Il est important que le président américain puisse être là », a-t-il fait valoir, indiquant que Donald Trump n’avait pour l’heure pas confirmé sa venue.
On se doute qu’un autre pion n’allait pas être content.
« Quelle que soit la réponse du magnat de l’immobilier, cette décision fait grincer des dents du côté des responsables politiques français, à commencer par La France insoumise. Le leader du mouvement et député des Bouches-du-Rhône Jean-Luc Mélenchon a « déploré » ce mercredi l’invitation.
Monsieur Trump n’est pas le bienvenu à la fête du 14 juillet, a-t-il lancé. La fête du 14 juillet est celle de la liberté des Français. Monsieur Trump représente l’Otan et l’asservissement de notre nation à une coalition internationale dans laquelle elle ne joue aucun rôle ».
« Monsieur Trump est un violent, il n’a rien à faire là », a-t-il poursuivi. »
Le terme de violent est ridicule, quand on se veut comme Mélenchon l’ami de la Russie qui flanque des roustes récurrentes à ses ennemis, ou quand on défend le modèle vénézuélien qui vient de fêter son quatre-vingtième mort dans les émeutes. Par ailleurs Trump n’aime pas l’obsolète Otan, alors autant en profiter, non ?
Je ne sais pas ce que fera Emmanuel Macron sur le plan économique (est-ce possible dans ce pays d’ailleurs ?), mais j’approuve chaudement sa décision courtoise.
Vous avez aimé cet article ?
EuroLibertés n’est pas qu’un simple blog qui pourra se contenter ad vitam aeternam de bonnes volontés aussi dévouées soient elles… Sa promotion, son développement, sa gestion, les contacts avec les auteurs nécessitent une équipe de collaborateurs compétents et disponibles et donc des ressources financières, même si EuroLibertés n’a pas de vocation commerciale… C’est pourquoi, je lance un appel à nos lecteurs : NOUS AVONS BESOIN DE VOUS DÈS MAINTENANT car je doute que George Soros, David Rockefeller, la Carnegie Corporation, la Fondation Ford et autres Goldman-Sachs ne soient prêts à nous aider ; il faut dire qu’ils sont très sollicités par les medias institutionnels… et, comment dire, j’ai comme l’impression qu’EuroLibertés et eux, c’est assez incompatible !… En revanche, avec vous, chers lecteurs, je prends le pari contraire ! Trois solutions pour nous soutenir : cliquez ici.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.