19 mars 2022

À propos de l’Ukraine, ne nous fâchons pas…

Par Jérémy Silvares Jeronimo

« Drôle de guerre », la « der des der », « Guerre de tranchées », « sale guerre ». Peu importe le nom. Une guerre est toujours une sale guerre et voici qu’elle frappe l’Europe une fois de plus. Des civils, vieillards, femmes, enfants, meurent sous les bombes russes, entre 300 et 2 000 morts au bout de la seconde semaine de conflit… Des centaines de soldats ukrainiens morts, et entre 800 (admis par le Kremlin) et 12 000 morts russes. Plusieurs dizaines de tanks, avions et des centaines de véhicules blindés détruits du côté ukrainien. Au moins trente avions détruits, des centaines de tanks et de véhicules blindés du côté russe, qui a perdu, vraisemblablement, beaucoup plus d’hommes et de matériel que les Ukrainiens.

Bien sûr, comme dans toute guerre entre deux nations, il y a toujours à l’étranger des personnes qui appuient plus l’une ou l’autre. Ainsi, durant la Guerre Civile Américaine un nombre important d’européens avaient pris la défense de l’un ou de l’autre camp. À vrai dire, une partie importante de l’opinion publique en Prusse, en Angleterre et en France était plutôt du côté des sudistes, alors que certains intellectuels européens préféraient être du côté des nordistes abolitionnistes. Durant la Guerre Civile Espagnole ce fut la même chose, une partie de l’opinion publique occidentale était pour les nationalistes, alors qu’une autre partie était pour les socialistes, ces derniers ayant même créé les fameuses « Brigades Internationales », dans lesquelles luttèrent, à titre d’exemple, de grands écrivains, tels que George Orwell ou Ernest Hemingway.

Prendre parti pour l’une ou l’autre cause est normal. Il est rare d’être 100 % neutre dans un conflit, sauf si celui-ci est à l’autre bout du Monde dans un petit pays méconnu de l’opinion publique et même comme ça… il se trouverait bien deux ou trois personnes pour opiner !

Et la guerre russo-ukrainienne réveille les mêmes antagonismes. On voit des gens de la même famille politique se fâcher à cause de ce conflit. Il suffit de faire un tour sur certains sites et forums politiques, comme sur twitter, pour voir des gens s’écharper sur ce triste thème. D’un côté les occidentalistes (anti-Poutine) qui souhaitent que l’on insulte à longueur de journée tout le peuple russe et se radicalisent au point de demander le retrait des œuvres d’écrivains russe des curriculums (cas d’une université en Italie). De l’autre les pro-russes – ou plutôt, pro-Poutine tellement ils sont en transe devant leur héros – qui débattent aussi de manière toute aussi hystérique en accusant les Ukrainiens d’être des traîtres commandés par des nazis drogués. Bizarrement, ils oublient de dire que Zelensky est juif… Un nazi juif, on aura tout vu, mais bon, la connerie humaine n’a pas de limite.

On dirait que nous ne sommes plus capables de commenter un événement – mineur ou majeur, anodin ou extrêmement important et grave – sans nous sauter à la gorge les uns les autres. Un peu de calme ne ferait pas de mal. La seule chose, je pense, qui devrait tous nous réunir, c’est la volonté que cette sale guerre s’arrête. Les Européens ne veulent plus de guerre, la Grande Guerre Civile de 1914-1945 nous a détruits mentalement. Les Européens souhaitent la paix, point final. Nous devons sauver notre Civilisation. Cette guerre ne fait que nous diviser, ce qui fortifie nos ennemis (islamistes, Turquie d’Erdogan, Chine communiste). Donc ne nous fâchons pas, nous devons être unis.

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