Suisse : après le Covid, le Pochevid !
par Éric Bertinat.
Le Conseil national a débattu le 10 juin dernier sur la révision de la loi sur le CO2. Après avoir signé la convention de Paris, notre petit pays s’est mis en tête d’être le meilleur élève du monde. Après le succès des Verts lors des élections nationales, nos élus ne pouvaient pas mieux faire que de céder à une pression plus politico-médiatique que populaire.
Grâce à une alliance du PS, des Verts et d’une majorité de bourgeois, le Conseil national s’est montré ambitieux dans sa lutte contre les gaz à effet de serre. La nouvelle loi sur le CO2 comprendra les objectifs de l’accord de Paris : une réduction de 50 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et une limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré. Les Verts auraient souhaité une baisse des émissions de 60 % et l’Union démocratique du centre (UDC) de 40 %.
Oui mais voilà, pour amener tout un pays à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, les autorités ne comptent ni sur la responsabilité individuelle, ni sur des taxes incitatives. Trop facile ! Non, il faut obliger la population à changer ses habitudes, au nom du climat planétaire.
« Il faut suivre les recommandations des scientifiques », a estimé le Vert Bastien Girod.
« Il n’y a pas d’autre choix que d’arrêter le réchauffement climatique. Cette loi, même si elle est insuffisante, montre la voie ! », a ajouté le socialiste Beat Jans. Tout le gratin politique est unanime bien qu’avec tout de même quelques craintes.
« Aller plus loin serait souhaitable, mais il ne faut pas sous-estimer le risque d’un échec devant la population », a relevé la démocrate-chrétienne Christine Bulliard-Marbach. Et la conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga de conclure impérialement ce débat : « Cette loi est une chance pour l’économie et pour positionner la Suisse comme un pays innovateur. Il ne faut pas la rater. »
Ce que le Parlement n’a pas raté, c’est la série de nouvelles taxes qui affaiblira le pouvoir d’achat de la population suisse.
« Mises bout à bout, elles représentent une charge supplémentaire d’environ 1 500 francs par année par ménage », a calculé l’UDC Pierre-André Page. Qu’importe, le Conseil national a accepté la taxe incitative de 30 à 120 francs sur les billets d’avion. Le prix du litre d’essence renchérira de 10 centimes au maximum jusqu’en 2024 et 12 centimes au maximum à partir de 2025.
« La taxe va pénaliser la population des campagnes qui a besoin de circuler en voiture », a fait valoir l’UDC Mike Egger.
« Le recours à des véhicules plus écologiques permettra de réduire les frais », a répondu Mme Sommaruga. Pris dans son élan, le Conseil national a accepté aussi d’augmenter la taxe CO2 sur le mazout. Actuellement plafonnée à 120 francs par tonne de CO2, elle sera relevée jusqu’à 210 francs.
L’UDC s’est opposée mordicus à cette loi qu’elle a jugée « onéreuse et excessive ». Opposée de longue date à tous nouveaux impôts et taxes, elle lancera un référendum. Il appartiendra ainsi au peuple de trancher.
Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.
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