6 septembre 2022

Peut-on éviter les feux de forêt ?

Par Jill-Manon Bordellay

L’incendie de forêt est une combustion qui se développe sans contrôle, dans le temps et dans l’espace.
En période estivale, la France est le quatrième pays européen le plus boisé avec 16,9 millions d’hectares de forêt. L’importance de ses surfaces boisées la rend vulnérable au risque d’incendie de forêt. Plus largement, en Europe, sur la période 1980-2017, ce sont en moyenne 457 289 ha de forêt qui ont brûlé en Espagne, Italie, Portugal, Grèce et France.
Ces incendies sont de plus en plus fréquents et dangereux en raison du changement climatique. Des chercheurs réclament des mesures pouvant prévenir les incendies de forêt, en plus de celles demandées à chaque citoyen – de ne pas jeter un mégot, de ne pas faire de barbecues ou de feux de camp. La majorité de ces feux d’origine anthropique sont dus à des imprudences et à des comportements dangereux. Ils pourraient être évités en ayant les bons réflexes au quotidien.
Il y a souvent eu dans l’histoire de grands incendies de forêt. Cependant le changement climatique provoque des sécheresses de plus en plus sévères dans de nombreuses régions, ce qui a pour conséquence que les incendies de forêts sont de plus en plus fréquents, durent plus longtemps et sont très dévastateurs.
En Australie, les feux de brousse, qui se sont produits entre octobre 2019 et janvier 2020, ont impacté 24 millions d’hectares, tués plus d’un milliard d’animaux, détruit 5 900 bâtiments, dont 2 779 habitations et on déplore au moins 34 décès. La fumée dégagée a également causé la mort de 445 personnes.
Aux États-Unis, la Californie, en novembre 2018 avait également connu des incendies majeurs, attisés par des vents violents.
Le scientifique Hanisch Clarke mène des recherches à Melbourne sur les écosystèmes et les risques d’incendies de forêt. Son verdict n’est pas très optimiste, « Nous ne sommes pas sur la bonne voie pour réduire le risque d’incendie de forêt. Au contraire, notre écosystème peut difficilement s’adapter au changement climatique pour plusieurs raisons, notamment celle des émissions de gaz à effet de serre dans l’air. »
Nous avons donc besoin de toute urgence de changer de cap. Nous savons que la déforestation et les fermes usines pour le bétail sont responsables de ces émissions de gaz. Donc, il serait extrêmement urgent de cesser de réduire les forêts, notamment en Amérique du Sud pour planter du soja par exemple, afin de nourrir des milliards d’animaux compactés dans des élevages intensifs.
Il existe une autre mesure possible qui est celle de combattre le feu par le feu.
Les cultures indigènes d’Australie et d’Amérique du Nord allumaient régulièrement de petits incendies contrôlés, il y a des milliers d’années. La combustion contrôlée signifie qu’il reste du bois moins facilement combustible et dans ce cas, les incendies majeurs devenaient plus rares voire évités.
Le forestier Victor Resco de Dios considère cela comme très efficace et souhaite que cette méthode soit à nouveau mise en œuvre.
Il existe encore une autre méthode encore plus sûre qui est celle du reboisement. Planter des arbres qui s’adaptent au climat serait un acte préventif important pour les décennies à venir.
Mais ce sont les Finlandais qui ont mis à contribution la technologie pour détecter un incendie de forêt à temps. Il est possible désormais d’obtenir des informations sur les feux de forêt grâce aux images satellites. À cet égard, un consortium de scientifiques finlandais, baptisé FireMan, relève le défi en s’appuyant sur les drones.
Les incendies ont brûlé 400 000 hectares de forêt en 2019 qui est la pire année pour les feux de forêt en Europe. Cet enjeu concerne la Finlande dont 75 % de la superficie est constituée de forêts. C’est pourquoi les scientifiques finlandais ont prévu que les premiers drones volent au-dessus de leurs forêts depuis le printemps 2022.
Un espoir qui nous permet de conserver nos patrimoines forestiers dans toute l’Europe !

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