10 février 2021

La 6e extinction de masse de la faune et de la flore

Par Jill-Manon Bordellay

La sixième extinction a été amorcée il y a 13 000 ans quand l’être humain a commencé à coloniser la planète. Dès la période de la préhistoire et de la protohistoire, l’influence humaine a provoqué la disparition de nombreuses espèces que ce soit par la surchasse, mais aussi la transformation de l’environnement ou encore le fait de déplacer des espèces animales et végétales entraînant la disparition d’espèces locales.

Peut-on encore arrêter ce phénomène de dégradation du vivant ?

Sachant que cette crise est pilotée par le changement climatique et le commerce. Il faudrait changer de régime alimentaire, manger moins de viande rouge car l’élevage intensif est responsable des émissions de gaz à effets de serre. Cette sixième extinction de masse des animaux et des végétaux dont la responsabilité incombe à l’homme, met en danger l’écosystème. Si l’environnement est menacé, l’homme par voie de conséquence, est lui-même en danger.

La population mondiale en 200 ans a été multipliée par huit, atteignant bientôt 8 milliards aux dépens des autres espèces vivantes. Devrait-on sérieusement penser à la « décroissance » ? Certains écologistes la préconisent comme l’une des solutions possibles.

Nous ne verrons plus sur terre le tigre de Tasmanie, après le dodo de l’île Maurice et bien d’autres espèces difficiles à énumérer. Au moins 680 espèces de vertébrés ont disparu depuis 500 ans à cause des activités humaines.

Tous les ans, plus de 26 000 espèces disparaissent de la surface de la planète, des espèces issues de la flore et de la faune. Mais près d’un quart des espèces animales et végétales pourrait disparaître d’ici le milieu du siècle en raison de l’activité humaine.

L’homme est ainsi responsable de l’extinction irréversible de nombreuses espèces. Ces espèces pourtant, avaient des liens vitaux nécessaires avec l’écosystème. En faisant disparaître des espèces, l’homme est aussi menacé par voie de conséquence. L’équilibre de la vie est ainsi rompu à cause des excès de l’activité humaine.

L’homme aurait-il oublié que tous les êtres vivants ne sont pas des marchandises, mais sont « sensibles » et dignes d’être protégés ?

Le rendement est le mal qui entraîne ces catastrophes qui semblent irréversibles. Engraisser des animaux dans des lieux concentrationnaires et les abattre sans respect traduisent notre incapacité à nous hisser vers une véritable pacification. Braconnage, chasse, pêche, exploitation récréative des animaux, tortures et maltraitances gratuites, expérimentations médicales, commerce d’animaux, destructions d’habitats sont des formes de violence et d’actes de cruauté perpétrés par l’homme à l’encontre du vivant.

Ces comportements se multiplient à des échelles industrielles et laissent peu de répit pour la biodiversité qui est entrée dans une importante phase de déclin.

Les élevages intensifs traduisent un malaise écologique et éthique de nos sociétés de consommation. La viande issue de l’élevage intensif est fabriquée dans des fermes usines dans le seul but de rassasier des populations entières, quel qu’en soit le prix. La cadence des fermes usines est rapide, les éleveurs veulent produire davantage et vendre au meilleur prix. L’animal est devenu une marchandise voire un déchet, il a perdu toute « sensibilité » pour ce marché lucratif.

Il ressort de ces constatations que le problème éthique devrait être rapidement pris en compte car comment pouvons-nous laisser faire la sélection génétique, les mutilations forcées, les entassements, les stabulations, les séparations des nouveau-nés et de leurs mères, les reproductions artificielles ?

Dans cette période qui souffre de la pandémie mondiale liée au coronavirus, comment ne pas prendre en compte les risques élevés de propagation de maladies dans des espaces confinés de fermes usines ?

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