15 novembre 2019

Pour le droit à l’islamophobie

Par Philippe Joutier

Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, une certaine gauche, composée d’élus et de syndicats a manifesté en faveur de la religion. Pour le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), inventeur du concept d’islamophobie et initiateur de la marche, c’est une magnifique victoire contre la laïcité. Les socialistes s’en sont exclus, rendons-leur cette justice.

manifestation contre islamophobie

Depuis les attentats de Paris, le noyautage de la police et le retour annoncé des djihadistes, même les milieux les plus politiquement tiers-mondistes commencent à douter que l’islam soit véritablement une chance pour notre enrichissement culturel. Il était donc urgent de ressortir l’islamophobie.

Se mêlant de religion au nom de la laïcité (comprenne qui peut !) Philippe Martinez de la CGT, Europe Écologie Les Verts, Génération-s et Benoît Hamon, Ian Brossat porte-parole du Parti Communiste et la totalité des députés de La France Insoumise ont donc manifesté le 10 novembre à Paris tous unis aux côtés du CCIF pour défendre une religion qui dénonce comme liberticides toutes les lois qui imposent le principe de laïcité.

Les musulmans se plaignent d’être stigmatisés par des gens qui ne connaissent pas leur religion.

« On parle à notre place ! ». Mais alors qu’attendent-ils, eux, pour parler ? Car enfin, décapitations mises en scène, attentats suicides, condamnations à mort des apostats, condamnation de l’héliocentrisme, condamnation de la laïcité, condamnation de l’homosexualité, condamnation de l’égalité des sexes, condamnation des droits de l’homme, condamnation de toute contradiction, revendication de la discrimination religieuse et sexuelle, prosélytisme par la guerre, collusions avec le nazisme, appel à la haine contre les autres religions, persécution des Coptes, refus de la laïcité… Finalement ce rejet de l’islam, qui en est responsable ?

Il était admis depuis plus de cent ans que dans la vie sociale les religions se fassent oublier, mais l’Islam n’entend pas s’en tenir là lui qui n’hésite pas à pratiquer, par attentats ou grignotage un prosélytisme agressif. Dès lors, désigner l’islam est impossible au nom de la laïcité, prétendre le banaliser avec les autres religions, c’est nier la réalité.

L’Islam ne se cantonne pas au seul message spirituel, car toute l’organisation sociale en est partie intégrante et il revendique haut et fort de la régenter dans le moindre détail. Si l’on considère que l’une des exigences de la laïcité est précisément cette dissociation voulue et clairement affichée entre le spirituel et le profane, on conçoit alors la difficulté pour le musulman d’y souscrire.

Pour l’Islam, prétendre détacher la vie sociale de la religion revient à la renier. La laïcité est très clairement dénoncée. Elle est identifiée à l’athéisme. L’accepter est une apostasie passible comme toujours en islam de la peine de mort. S’affirmer, comme peuvent le faire les chrétiens, tout à la fois croyants et laïques est inconcevable. Soudan, Pakistan, Qatar, sultanats de Bruneï et d’Oman, Iran Koweït, Maldives , Émirats arabes unis, Yemen, Malaisie, Nigeria, Indonésie : autant de pays qui sont revenus à la charia. Quant aux Saoudiens, ils embauchent des bourreaux formés à la décapitation au sabre. Où est l’évolution de cette religion ?

La France a accueilli leurs grands-parents et nous pouvions penser que la troisième génération de ces populations musulmanes éduquée à l’école républicaine aurait pu du moins composer avec la laïcité. Non. Pas la moindre concession. Tout au contraire, aujourd’hui ce sont plutôt les natifs qui sont invités à s’adapter. Après les lois mémorielles, les lois sur la Pensée : Nul doute que le prochain objectif du CCIF soit de convaincre quelques idiots utiles d’en proposer une interdisant la critique de l’Islam. Avec la fin de la laïcité, il ne restera plus qu’à nous convertir, au même motif que l’argument déjà avancé pour nous faire manger hallal : finalement, en quoi ça nous dérange ?

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