14 avril 2021

La Suisse est championne d’Europe de l’innovation

Par Jill-Manon Bordellay

La Suisse ne fait pas partie de l’Union Européenne, cependant les brevets européens protègent bien les inventions y compris sur le territoire suisse, même si le brevet est obtenu en Europe.

En Suisse, il n’y a pas de pétrole, pas de métaux précieux, cependant la Suisse a dû compter très tôt sur ses propres ressources. Quelles sont ses ressources ?

La Suisse est la championne du monde des brevets, elle détient un nombre impressionnant de ceux-ci.

Qu’est-ce qu’un brevet ? Un brevet est un titre qui permet de protéger et de valoriser une innovation technique. Les inventions brevetées peuvent être des produits (par exemple des chaussures de ski chauffantes ou des préparations chimiques telles que l’aspirine), ou des processus (par exemple la lyophilisation du café). Le brevet permet d’empêcher des tiers d’utiliser l’invention à des fins commerciales pendant une période de 20 ans maximum en Suisse.

En 2016, il existait 892 brevets pour un million d’habitants. C’est deux fois plus que les Pays Bas qui sont à la seconde place. En comparaison, l’Allemagne est à la 6e place et les États-Unis à la 14e place. En 2018, il y a 7 927 brevets déposés à l’Office Européen des Brevets (OEB) soit 956 par habitant.

Ce sont des inventions qui simplifient la vie au quotidien, la liste est très longue. On peut citer quelques dates en exemple, la fermeture éclair (1923), la feuille d’aluminium (1907), le sucre en morceau (1843), la fermeture velcro (1951) aussi appelé Velcro du français VELours en CROchet, et tout aussi important le couteau de poche (1891) ou la tablette de chocolat (1819), juste pour en nommer quelques-unes.

Dans le domaine pharmaceutique, des géants comme Roche et Novartis ont beaucoup à offrir dans le domaine de la haute technologie. Ces deux groupes sont toujours parmi les déposants de brevets les plus importants dans le monde.

Cependant, gagner de l’argent avec des inventions n’est pas forcément facile. Ruth Stauber, Vice Président de l’association des inventeurs suisses, estime que de nombreux inventeurs parviennent à breveter, mais il leur est très difficile de gagner de l’argent avec une bonne idée.

La Suisse n’est pas première partout, car dans le domaine des technologies informatiques, les États-Unis sont premiers.

Malheureusement, il n’y a pas beaucoup d’inventions suisses dans ce domaine. Pourtant tout avait bien commencé, en 1981, Engelbart nommait déjà son petit boîtier ainsi avec deux touches et une roulette développée en Suisse, à EPF (École Polytechnique Fédérale). Basée sur le concept d’Engelbart, la souris fonctionne grâce à des capteurs optiques permettant un maniement précis. D’autre part, internet a été inventé sur le sol suisse au CERN dans les années 1990.

Alors les Suisses ont-ils vraiment un esprit d’invention hors du commun ?

De la machine pour trier le gravier, à l’indicateur météorologique qui fonctionne par rapport à l’humidité, à la machine à écrire électrique, la Suisse a déposé tous ces brevets il y a plus de 100 ans.

La prépondérance de la Suisse est, entre autres, due à une poignée de grosses entreprises qui déposent chaque année une quantité importante de demandes. Il s’agit essentiellement de multinationales du secteur pharmaceutique et de l’ingénierie. Pourtant, les idées découvertes, les théories scientifiques, les méthodes pédagogiques, les variétés végétales, les espèces animales et le corps humain ne peuvent pas faire l’objet de brevet.

Alors allons visiter ces belles inventions qui modèlent l’avenir au Salon international des inventions de Genève sur la plateforme virtuelle où sont présentés 825 exposants de 42 pays du 10 au 14 mars 2021.

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