18 mars 2021

Ian Stuart. La voix du rock anticommuniste

Par Fabrice Dutilleul

Entretien avec Paul-Louis Beaujour, auteur du livre Ian Stuart. La voix du rock anticommuniste (Éditions Déterna).

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

De tous les personnages historiques sur lesquels vous avez écrit, Ian Stuart est un des rares que vous auriez pu connaître ? Est-ce le cas ? L’avez-vous connu ? Et sinon, qu’est-ce qui vous a poussé à brosser son portrait ?

Ian Stuart étant né en 1957 et moi en 1960, il est certes l’un de mes « contemporains », mais je n’ai pas eu la chance de rencontrer ce personnage « mythique » qui, d’après tous les témoins, était d’ailleurs d’un abord très chaleureux et fort sympathique (sauf avec les antifas et les Redskins bien évidemment…). J’ai découvert Skrewdriver en 1982 à la radio, alors que je « faisais », comme on disait alors, l’armée ! Imaginez, à l’époque (bénie) des radios dites « libres », on pouvait passer « légalement » du Skrewdriver à la radio ! Bon, c’était essentiellement leur premier album, « All Skrewed up », qui n’était pas encore d’essence « White Power » mais purement , mais déjà doté d’un rythme et d’une puissance brute totalement addictifs.

Ian Stuart, pour son courage, son talent, sa fidélité et sa persévérance dans le combat contre tous nos ennemis, méritait d’avoir enfin son parcours hors du commun raconté en français, même s’il a fallu pour ça attendre 27 ans après sa disparition.

Pensez-vous que s’il n’était pas mort prématurément dans un accident (le 23 septembre 1993), il aurait poursuivi longtemps sa carrière et connu une plus grande notoriété encore ? Ou était-il condamné à rester un chanteur et un musicien un peu marginal ?

« Un peu » marginal, doux euphémisme… À l’instar de George Lincoln Rockwell (fondateur de l’American Nazi Party), la « dédiabolisation » et le désir pressant de devenir « fréquentable » n’étaient pas vraiment sa tasse de thé (qu’il buvait d’ailleurs tous les jours à cinq heures comme tout bon anglais…) Certes, il aurait pu se convertir, renier totalement son passé et finir dans un monastère, comme Joe Pearce (qui assurait les chœurs sur « White Power ! » sic), mais plus sérieusement, je pense qu’il aurait fini, ou bien en prison (une épreuve qu’il avait expérimentée plusieurs fois), ou bien assassiné, ou bien exilé dans un pays lointain (et évidemment à dominante blanche, genre Islande ou Estonie) où il aurait été solennellement visité par les nationalistes blancs du monde entier.

Mais évoluer vers une « carrière » médiatique de type « commercial » : « Et maintenant, le grand chanteur skinhead nazi Ian Stuart ! » Non. Definitely.

Ses albums ont-ils été appréciés d’un public non politisé ?

Les albums de Skrewdriver (10) et de Ian Stuart en solo (4) sont ce que j’appelle de la musique « de combat ». Militante et censée « motiver », réveiller, et dynamiser les nationalistes blancs souvent isolés, insultés, voire persécutés légalement comme dans bon nombre de pays. C’est ainsi qu’on n’écoute pas Skrewdriver (ou Brutal Attack ou No Remorse pour ne citer qu’eux) en musique de fond ou en faisant son tricot (quoique ma femme si, mais elle est un peu… marginale !) C’est pourquoi je n’imagine même pas quelqu’un de « politiquement correct » apprécier, et même seulement supporter un quelconque morceau de Ian Stuart. C’est un peu comme si on me demandait d’ « apprécier » Jean Ferrat ou le dernier IAM : une impossibilité totale et définitive.

Le mouvement initié par Ian Stuart exerce-t-il encore une influence dans un certain milieu musical français ou étranger ?

Musicalement, je dois vous avouer que pour ce qui est du RAC (Rock against Communism), français ou étranger, j’en suis resté pour ma part aux années quatre-vingt/ quatre-vingt-dix. J’avais trouvé, mais peut-être avais-je tort, que Ian Stuart et Skrewdriver avaient fait le tour de la question et qu’il n’y avait plus grand-chose à ajouter. Mon ami Thierry Bouzard, The spécialiste, entre autres, du RAC et du RIF actuels, me contredirait certainement, mais bon, j’assume.

Par contre, quand on voit le nombre incroyable de sites internet, dans toutes les langues, « d’hommage » à Ian Stuart, ainsi que la véritable haine que lui vouent encore les antifas et le bannissement systématique et insupportable des vidéos de Skrewdriver sur YouTube, on ne peut qu’en conclure que Ian Stuart est toujours parmi nous et qu’il leur fait toujours aussi peur ! Skinheads never die !

Ian Stuart. La voix du rock anticommuniste de Paul-Louis Beaujour, Éditions Déterna, Collection « Documents pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 294 pages, 31 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

Autres livres de l’auteur

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