Auteur/autrice : Pierre de Laubier

Actuellement professeur d’histoire dans des collèges libres, Pierre de Laubier est l’auteur de "L’Aristoloche", journal instructif et satirique paraissant quand il veut, et il rédige les blogues Chronique de l’école privée… de liberté et "L’Abominable histoire de France", ce dernier tiré de ses chroniques radiophoniques sur "Radio Libertés" où il est un chroniqueur de l’émission "Synthèse", animée par Roland Hélie et Philippe Randa.
3 septembre 2017

Cent ans de solitude

Par Pierre de Laubier

Avec les Capétiens sur le trône, on va voir ce qu’on va voir ! La France est enfin dotée de rois dignes de ce nom, après les Mérovingiens, ramassis de « rois fainéants », et les Carolingiens, que Lavisse traite de « faibles » et de « lâches ». En effet, au lieu de combattre les Normands, ils ont quelquefois préféré acheter leur départ : c’est ce que fit Charles le Chauve en […]

Partager :
Lire la suite
1 septembre 2017

Noblesse oblige

Par Pierre de Laubier

On ne dira jamais assez à quel point la féodalité se place dans la continuité de l’organisation politique et militaire de l’empire. On sait désormais, par exemple, que la légende du roi Arthur et des chevaliers de la table ronde a pris naissance dans le souvenir des barbares chargés de défendre le mur d’Hadrien au nom de l’empereur.

Partager :
Lire la suite
28 août 2017

Tu parles, Charles !

Par Pierre de Laubier

À la mort de Louis le Pieux, la France n’existe toujours pas. Mais l’empire, l’empire, lui, est toujours là. Sa couronne repose sur la tête de Lothaire. À sa mort, la coutume franque exigea qu’il partageât à son tour ses états. Cette fois, le problème ne fut pas l’abondance des descendants, mais leur rareté. Lothaire eut trois fils : l’aîné, Louis II, devint empereur après son […]

Partager :
Lire la suite
9 août 2017

L’empire dans tous ses états

Par Pierre de Laubier

Le premier biographe de Charlemagne fut le moine Eginhard. Cet hagiographe écrivit en même temps la légende noire des Mérovingiens et les qualifia de « rois fainéants ». Il n’a pas tort d’insister sur le caractère impérial de Charlemagne. Ce dernier s’est même trouvé une ascendance antique : on le dit descendant d’Astyanax, fils d’Hector et petit-fils de Priam, roi de Troie.

Partager :
Lire la suite
5 août 2017

L’empire dans tous ses états

Par Pierre de Laubier

Le premier biographe de Charlemagne fut le moine Eginhard.   Cet hagiographe écrivit en même temps la légende noire des Mérovingiens et les qualifia de « rois fainéants ». Il n’a pas tort d’insister sur le caractère impérial de Charlemagne. Ce dernier s’est même trouvé une ascendance antique : on le dit descendant d’Astyanax, fils d’Hector et petit-fils de Priam, roi de Troie.

Partager :
Lire la suite
3 août 2017

Charles, Karl ou Carolus ?

Par Pierre de Laubier

Sur le parvis de la cathédrale de Paris s’élève une statue massive de Charlemagne. Mais, au fait, qu’est qu’elle fiche là ? N’aurait-elle pas plutôt sa place à Berlin ? En tout cas, les efforts des historiens du XIXe siècle, pour faire de Charlemagne le prédécesseur d’Hugues Capet ou de Guillaume II auraient plongé l’intéressé dans la perplexité.

Partager :
Lire la suite
27 juillet 2017

Sacré Charlemagne !

Par Pierre de Laubier

À la mort de Pépin le Bref, en 768, le royaume fut partagé entre ses deux fils, Carloman et Charles. Mais la mort de Carloman, en 771, laissa Charles seul maître. Il avait alors vingt-neuf ans et devait vivre quarante-trois ans de plus. Et pour un roi, la longévité est le commencement du génie. Alors, va-t-il enfin la fonder, cette dynastie héréditaire que la providence […]

Partager :
Lire la suite
24 juillet 2017

Pépin en bref

Par Pierre de Laubier

Charles Martel avait partagé son pouvoir entre ses fils, et ceux-ci (sans toutefois abandonner une parcelle de pouvoir) avaient restauré un roi mérovingien, Childéric III. Et quand, en 747, Carloman se retira en l’abbaye du mont Cassin, Pépin se retrouva seul maître. Mais toujours pas roi.

Partager :
Lire la suite
6 juillet 2017

Martel en tête

Par Pierre de Laubier

Dès l’époque de Dagobert, une puissante famille avait émergé, appuyée sur un vaste réseau de clientèles et d’immenses domaines dans les vallées de la Meuse et de la Moselle. Son chef, Pépin de Landen, était maire du palais du royaume d’Austrasie. Et son fils, Grimoald, osa détrôner le roi pour le remplacer par son propre fils. Mais le maire du palais de Neustrie, Ebroïn, restaura […]

Partager :
Lire la suite