Brèves d’Europe
Union européenne. Des diplomates européens ont proposé à la direction du Hamas 500 millions d’euros pour financer la réparation des systèmes de distribution d’eau et d’électricité de la bande de Gaza. Cette offre a été faite en échange d’une renonciation à la violence contre Israël.
Le Parlement européen a rejeté par 339 voix contre, 246 pour et 62 abstentions la désignation de la députée européenne (PPE) et ancienne ministre de la Justice Rachida Dati comme sa représentante au sein du comité de sélection pour la nomination du futur chef du Parquet européen.
Rachida Dati a aussitôt fustigé sur son compte Twitter les votes défavorables de certains députés, liés selon elle à « leur hostilité à la création de ce parquet européen » ou à « des raisons purement politiciennes, comme des députés socialistes, verts, d’extrême gauche et ALDE français. »
Le président de la délégation française du PPE Franck Proist a regretté « que la gauche se soit érigée en force de blocage en donnant des consignes de vote contradictoires pour s’opposer à cette nomination. »
La troisième banque lettone, ABLV Bank, a annoncé son intention d’attaquer en justice la Banque centrale européenne (BCE) pour avoir provoqué sa faillite, en février, après des accusations de blanchiment d’argent lancées par les États-Unis.
La Commission européenne est prête à étudier la piste d’un accord commercial « restreint » avec les États-Unis, si l’UE est définitivement exemptée des droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium.
Pour entamer des négociations sur un tel accord avec les États-Unis, Bruxelles aura besoin d’un mandat des États membres. Si l’Allemagne est favorable, cela ne devrait pas être le cas de la France, qui craint de voir ressurgir le spectre très impopulaire du TTIP (ou Tafta), le grand accord commercial négocié par l’UE avec les États-Unis, au point mort depuis l’arrivée au pouvoir de M. Trump.
Allemagne. Angela Merkel a beau avoir confié des caisses pleines à un argentier social-démocrate, son budget reste dans la droite ligne du conservateur Wolfgang Schäuble, et suscite une vague de critiques sur l’insuffisance des dépenses.
Angleterre. Bonne surprise pour Theresa May : le parti conservateur qu’elle dirige s’est fort bien sorti des élections locales. À la barre du pays depuis huit ans, les conservateurs ne subissent pas de vote sanction. En revanche, le Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP) est en totale déroute. Reste à régler les problèmes liés au Brexit avec l’Europe.
Avant le mariage de son fils Harry, le prince Charles et son épouse Camilla ont entamé un voyage officiel en Europe qui les a amenés à Lyon où le prince a pu goûter aux charmes de la gastronomie lyonnaise. Camilla, végane, s’est abstenue. Mot d’ordre de la couronne : ne pas interdire le public auquel le couple s’est mêlé de bonne grâce.
Espagne. Le nombre de chômeurs a reculé en Espagne en avril à 3,33 millions de personnes, une évolution marquée dans le secteur des services, a annoncé le ministère de l’Emploi. La baisse a été de 86 683 personnes par rapport à mars, et de 6,6 % par rapport à avril 2017.
Carles Puigdemont jette l’éponge. Il vient d’annoncer depuis l’Allemagne qu’il renonçait à devenir président de la Catalogne. Il a désigné, en revanche, un autre candidat, éditeur de son état et nouveau en politique, Quim Torra, 55 ans.
Italie. Le Mouvement 5 Étoiles (M5S) et la Ligue (droite nationaliste) ont annoncé, jeudi 10 mai en fin de matinée dans un communiqué, avoir franchi « des étapes significatives » en vue de former un gouvernement en Italie. C’est proprement l’alliance de la carpe et du lapin. Combien de temps cela va-t-il durer ?
Russie. Le principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, et plus de 1 500 de ses partisans ont été arrêtés lors de manifestations antigouvernementales, deux jours avant l’investiture de Vladimir Poutine pour un quatrième mandat présidentiel, selon l’organisation OVD-Info.
Des milliers de marcheurs ont protesté dans de nombreuses villes comme Moscou, Saint-Pétersbourg ou Tcheliabinsk dans l’Oural sous les slogans « La Russie sera libre ! » et « À bas le tsar ! » Ces rassemblements n’avaient pas été autorisés.
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