Brèves d’Europe (10)

Union européenne/Europe. La signature d’un accord avec l’Iran avait permis la levée des sanctions sous l’ère Obama. Sous pression d’Israël, Donald Trump ne l’entend pas de cette oreille et veut une rectification de ce traité au risque de lever l’assouplissement des sanctions américaines. Les Européens qui tiennent à ce traité tergiversent sur la réponse à apporter l’oukaze de l’autre taré de Trump.En 2017, 650 000 primo-demandeurs d’asile ont introduit une demande de protection internationale dans les États membres de l’UE, soit deux fois moins qu’en 2016 quand 1 206 500 demandeurs ont été enregistrés, niveau comparable à celui de 201 avant les pics de 2015 et 2016.

Les Syriens (102 400 demandeurs), les Irakiens (47 500) et les Afghans (43 600) sont en 2017 les trois principales nationalités des personnes sollicitant un protection dans l’UE, soit 30 % des demandeurs d’asile.

Allemagne. La mère Merkel a coincé aux propos tenus par son ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer, par ailleur président du parti conservateur bavarois (CSU). « L’islam ne fait pas partie de l’Allemagne. L’Allemagne est marquée par le christianisme. Le dimanche chomé, les jours fériés chrétiens et les rituels comme Paques, la Pentecote ou Noel, eux, en font partie », a-t-il déclaré au Bild.

Olaf Scholz, ministre des finances, vient de nommer Jörg Kukies secrétaire d’État en charge de l’Europe et des Marchés financiers. Or, ce monsieur était le coprésident du directoire de la banque d’affaires Goldman Sachs en Allemagne et en Autriche pour laquelle il a œuvré pendant 17 ans. Banque qui a trempé dans de nombreux scandales financiers dont le maquillage des comptes de la Grèce n’est pas le moindre.

Dans la ville de Trèves, en Rhénanie-Palatinat, qui a vu naître Karl Marx le 5 mai 1818, on vient d’inaugurer des feux de signalisation à l’effigie de l’auteur du Capital. Lorsque le feu Marx est rouge, il ouvre exagérément les bras ; lorsqu’il est vert, il porte un livre.

Angleterre. Le doyen de l’abbaye de Westminster, le père John Hall, a rendu le plus grand des honneurs à Stephen Hawking en annonçant que ses cendres seraient enterrées dans le haut lieu de la nation anglaise, où sont inhumées
les plus grandes personnalités
du pays.

Theresa May a fait le forcing à Bruxelles pour obtenir une condamnation unanime de la Russie par l’UE. Elle a présenté Poutine comme un « ennemi stratégique », un défi pour le continent qui « va durer des années ».

Mais plusieurs États membres se sont montrés très réticents face à une escalade avec Moscou, faute de preuves irréfutables. La Grèce, l’Italie, la Hongrie, l’Autriche et Chypre se rangent aussi parmi les partisans de la modération. Résultat des courses, l’Europe a décidé de simplement rappeler « pour consultation » son ambassadeur à Moscou.

Espagne. Carl Puigdemont étant désormais hors course pour la présidence de la Catalogne, les indépendantistes doivent trouver un autre candidat. Celui qui tient la corde serait Jordi Turull, le numéro trois de la Junt per Catalunya (JpC). Qui s’est quand même tapé sept mois de préventive. Mais au final il a échoué, ne recueillant que 64 voix sur les 69 nécessaires.

Norvège. La ministre norvégienne de la justice, Sylvi Listhaug, a annoncé sa démission, mardi 20 mars, peu avant le vote programmé d’une motion de défiance par le Parlement. Elle avait accusé le parti travailliste « de penser que les droits des terroristes étaient plus importants que la sécurité de la nation. »

Pays-Bas. La pression touristique devenant trop forte à Amsterdam, l’Office du tourisme néerlandais a décidé de ne plus faire la promotion de la ville. Il oriente les journalistes et éditeurs vers d’autres destinations, mais ne leur fournit plus d’informations sur Amsterdam.

Russie. Commeil fallait s’y attendre, Vladimir Poutine a été réélu pour un quatrième mandat à la tête de la Russie avec 73,9 % de suffrage. En deuxième position, le candidat du Parti communiste, Pavel Groudinine, 11,2 % puis l’ultranationaliste Vladimir Jirinovski (6,7 %), enfin la journaliste Ksénia Sobtchak (2,5 %).

Moscou a accusé Londres d’avoir
« directement
ou indirectement
mis en scène » l’empoisonnement de l’ex-espion Sergueï Skripal en Angleterre. Le gouvernement britannique dit réfléchir à de nouvelles sanctions contre la Russie, qu’il accuse
de l’attaque. Les Anglais sont assez tordus pour avoir imaginé un tel scenario.

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