Il y a peu de temps, un néo-journal à la française nommé Slate.fr qui appartient à Rothschild et aux Américains, reprenait un de mes articles en titrant sur la collusion de cet « écrivain d’extrême droite » (moi donc) et fr.sputniknews.com. Que ne doivent-ils dire et écrire aujourd’hui ? Quelle théorie de la conspiration ne doivent-ils pas échauder et dénoncer ?
Il y a vingt-huit ans, dans un très beau texte publié par L’Idiot international, Alain de Benoist recommandait une alliance de Jaurès et de Barrès, de la vraie gauche et des nationaux pour vivre dans les temps peu tempérés de la tyrannie libérale-libertaire, née des poubelles renversées de mai 1968 et du développement incontrôlé de l’État technétronique américain.
Nous y sommes. Les patriotes comme au temps de Normandie-Niemen doivent s’allier avec les descendants de l’URSS. C’est le monde à l’envers ? Pas du tout. Mais comme dit le prisonnier dans le meilleur épisode de la série éponyme, ce qui compte ce n’est pas la couleur des pièces dans une partie d’échecs, mais c’est leur mouvement. Leur attitude.
Il y a d’un côté les destructeurs des États-nations, les constructeurs de la Babel du terrorisme, du contrôle, de la censure, de la paranoïa (eux sont les vrais créateurs de la théorie de la conspiration) ; il y a d’un côté les malades qui comme le fils Trudeau au Canada votent dans un pays jadis idyllique (voyez les temps de McKenzie King) une loi pour installer les mollahs au pouvoir et envoyer en prison les présumés islamophobes… et il y a les autres. Les autres, c’est nous.
L’entrevue accordée par Vladimir Poutine à Marine Le Pen répond à une vieille attente. Peut-être même est-elle venue un peu tard. Les deux sont haïs et diabolisés par des médias agonisants, fous et débiles, les MSM s’entend, aussi bien en France qu’en Espagne, qu’en Amérique ou qu’en Allemagne. Mais c’est comme ça.
Poutine incarne le monde libre et c’est pourquoi, dès 2013, j’ai commencé à écrire en russe et en anglais sur Pravdareport.com. Des gens de gauche éclairés comme Emmanuel Todd avaient compris le message et il nous avait d’ailleurs montré la voie dans son très bon Après l’Empire publié en 2002 déjà, quand l’État US, profitant des attentats du 11 septembre, commençait à répandre sang et mensonges sur la terre.
Les deux, en tout cas, ont rendez-vous avec l’histoire, tout comme Donald Trump, lui, pour le moment, victime d’un « siège d’État ».
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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
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Essayiste et chroniqueur politique, Nicolas Bonnal est l’auteur d’une quinzaine de livres sur la politique, l’identité, l’initiation et le cinéma… Derniers livres parus aux Éditions Dualpha : Le paganisme au cinéma ; La chevalerie hyperboréenne ; le Graal et aux Éditions Déterna Donald Trump, le candidat du chaos. Il est le correspondant d'EuroLibertés en Espagne.