Harcèlement judiciaire
Les élections présidentielles offrent une image déplorable des pouvoirs médiatiques et politiques. Depuis quelques mois, les hyènes sont lâchées dans la savane et sont à la recherche de proies blessées ; si elles ne le sont pas, un coup de fusil médiatique fera l’affaire.
Il faut que les enjeux soient immenses et risqués pour que ces déchirements, ces hurlements, ces cris de bêtes effroyables, ébranlent les directions des médias, inondent les studios et s’étalent sur les plateaux de télévision.
Il faut que la peur de l’alternance soit violente. Une alternance qui souhaite arracher les gamelles lucratives, les postes juteux, les places et les bienfaits des griffes de ceux qui ont planté leurs crocs dedans.
En effet, je n’ai jamais vu un tel acharnement sur les adversaires politiques qui ne cadrent pas avec la doxa européiste, mondialiste, immigrationniste et multiculturaliste. Même cette « minable droite » prend désormais des coups après avoir été si longtemps absente, si souvent compromise, si intellectuellement prisonnière d’une gauche dominatrice.
Elle ne comprend toujours pas pourquoi, aujourd’hui, elle est bâillonnée, fouettée, malmenée, et mise sur croix de Saint André dans l’acceptation de sa soumission. Elle s’éveille et reste cette « minable droite », tout étonnée. J’ai envie de lui dire qu’elle mérite ce qui lui arrive.
Il faut par ailleurs que le Front National fasse très peur à ces politiciens nourris à la subvention, aux indemnités, aux postes bien choisis, au népotisme, au clientélisme pour que tout soit fait pour le faire taire.
J’ai connu dans ma ville la « Droite » avachie, compromise, clientéliste, adepte du népotisme à travers 46 ans de règne sans partage de la même famille.
Hier, c’est le maire Front National de Hayange Fabien Engelmann qui a indiqué avoir été mis en examen mercredi, dans le cadre d’une enquête sur les conditions de location de photocopieurs destinés aux écoles de la ville (Cliquez ici).
Le maire conteste avoir commis une infraction : « Il m’est reproché de ne pas avoir respecté les procédures applicables pour les marchés publics, ce qui est minime », a-t-il affirmé, confirmant une information du Républicain lorrain. Deux autres chefs d’accusation ont été abandonnés, a-t-il souligné : « Bientôt en vérifiera si les maires du FN ne commandent pas trop de papiers toilettes ! »
À l’Assemblée Nationale, la « justice » cherche à retirer l’immunité parlementaire à cette formidable et vraie « Grande Gueule » de Gilbert Collard. Une Grande Gueule qui n’a pas grand-chose à voir avec les perroquets qui sévissent de 10h00 à 13h00 sur RMC, hormis William Goldnadel.
Aujourd’hui, la justice Française s’auto-saisit et mène une « enquête » sur le bien-fondé d’une plainte venue de la commission européenne, ennemie jurée du Front National et de l’UKIP. Elle perquisitionne les locaux et duplique tous les ordinateurs du FN, en bafouant la constitution de la Ve République qui garantit l’indépendance des partis politiques. Tous les coups semblent permis. Dans quel pays vivons-nous désormais ?
Monsieur Thierry Légier, garde du corps de Marine Le Pen est mis en garde à vue comme un vulgaire délinquant, une racaille des banlieues. C’est un homme d’honneur, un homme que je connais personnellement, ce dont je suis fier. Cet homme d’honneur n’a rien d’un truand magouilleur. C’est un homme de parole et de fidélité, mais il est le garde du corps de Marine Le Pen. La République, en son temps, décapitait pour moins que ça avec sa « loi des suspects ». Robespierre n’est jamais bien loin des socialistes. La justice des Fouquier-Thinville cherche des poux sur la tête d’un homme chauve. Tout est dit.
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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.