9 septembre 2016

Quand Brigitte Bardot tente l’impossible…

Par Marie-Simone Poublon

Allez courage Président !

Dans une lettre ouverte adressée à François Hollande en avril dernier (1), Madame Brigitte Bardot qui défend la cause animale depuis plus de 40 ans, lançait un dernier défi au Président, toujours aussi silencieux aux courriers qu’elle lui adresse depuis 4 ans.

Elle affirmait à juste titre qu’il n’avait pas réussi à améliorer la vie des Français. Elle l’invitait donc à faire preuve (enfin !) d’un peu d’empathie (au moins !) pour les animaux, considérés comme de simples « marchandises de rentabilité. »

Elle dénonçait la mafia de la viande, les lobbies de la chasse, les laboratoires d’expérimentation, la tauromachie, les dérogations accordées aux sacrifices rituels dans les abattoirs, la consommation de viande de cheval ou encore la chasse à courre.

Brigitte Bardot a toujours osé avancer sur ce chemin épineux. Les amis des animaux cumulent déception et dégoût pour ce gouvernement Hollande. Dans cette lettre, supplique intense et urgente, elle rappelait au Président que si « le changement, c’est maintenant », il était encore temps pour lui avant de disparaître, de proposer des lois et de les promulguer avec l’article 49-3 !

Il reste peu de temps à François Hollande. Saisira-t-il au bond l’appel de Brigitte Bardot pour laisser, comme elle le disait, « un souvenir inoubliable » de son septennat fantôme ? Il lui faudrait pour cela avoir de la conscience. Si l’histoire devait retenir quelque chose de commun entre ce Président et ses prédécesseurs, c’est le mépris des animaux !

Mais attention, toutefois, car les défenseurs des animaux, nombreux, sont des voix pour les élections de mars 2017 et il y aurait fort à parier qu’ils tournent eux aussi le dos aux partis politiques traditionnels !

En effet, d’autres futurs candidats possibles à la présidentielle commencent à courtiser les défenseurs des animaux. Ils dénoncent une politique prête à tout, cédant à des groupes de pression. L’infiltration dans notre société de religions qui acceptent les sacrifices des animaux sous couvert de dérogations légales en est l’exemple.

Encore aujourd’hui, François Hollande reste toujours aux abonnés absents du 49-3 tout comme le Parlement européen qui ne prend pas la dimension du droit à la dignité des animaux (cf mon article sur EuroLibertés « la charte des droits fondamentaux de l’union européenne »).

Sait-on jamais, un jour viendra ! Peut-être avec un nouveau Président ?

Note

(1) http://www.letelegramme.fr/france/protection-animale-la-lettre-de-brigitte-bardot-a-hollande-27-04-2016-11045506.php

 

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Philippe Randa,
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