Le crime à travers l’espionnage
En 1981, le journaliste et assayiste Roland Gaucher (1919-2007), qui deviendra député européen en 1984, élu sur la liste Front d’opposition nationale pour l’Europe des patries emmenée par Jean-Marie Le Pen, publie chez l’éditeur non conformiste Picollec, « Le réseau Curiel ou la subversion humanitaire ». Il y dénonce, non sans des documents probants, le rôle du communiste égyptien d’origine juive Henri Curiel (1914-1978) dans le renseignement politique en faveur de l’Union soviétique. Assassiné en plein Paris au pied de son ascenseur le 4 mai 1978 par deux individus, il eut largement le temps d’inoculer le poison du communisme au sein de nos sociétés occidentales, à l’époque poreuses à l’idéologie marxiste-léniniste. Henri Curiel était le cousin d’un des plus grands espions britanniques en faveur de l’Union soviétique au moment de la guerre froide, George Blake. Utiliser le terme d’espion est faire beaucoup d’honneur à un traître, dont les actions permirent les meurtres de nombreux espions occidentaux en Europe de l’Est.
À l’origine, George Behar
George Behar naît à Rotterdam, aux Pays-Bas, le 11 novembre 1922, de Catherine Beijdwerllen sa mère et d’Albert William Behar, son père.
Il devint célèbre dans les années soixante après son évasion faisant suite au procès, qualifié à l’époque d’historique, le condamnant à 42 ans de prison (à l’époque, la plus longue peine jamais prononcée en Grande-Bretagne) pour intelligence avec l’ennemi, après la découverte de ses activités au profit de l’Union soviétique.
Au cours de sa vie, il sera connu sous l’alias « Max de Vries », avant de prendre le nom de Blake à son arrivée en Angleterre puis, une fois en Russie, de répondre à l’identité du colonel Georgiy Ivanovich Bleyk.
Il meurt le 26 décembre 2020, à Moscou (Fédération de Russie), à l’âge de 98 ans après avoir été décoré en 2007 de l’ordre de l’Amitié par le président Vladimir Poutine, validant ainsi le refus des autorités russes, après la chute de l’URSS en 1991, d’extrader Blake afin qu’il purge sa peine en Grande-Bretagne.Cette distinction est issue de l’Ordre de l’Amitié des peuples : décoration créée en 1972 en Union soviétique dont le but était de renforcer les amitiés interethniques et les coopérations internationales
1. Genèse
Au cours de la Première Guerre mondiale, Albert Behar, le père de George, combat l’ennemi ottoman (dont il était lui-même d’origine, même s’il était sépharade de confession juive) allié des Allemands, au profit des Britanniques. Ses actions au combat lui vaudront d’être naturalisé par les Anglais et honoré de plusieurs décorations. C’est en partie pour cette raison que les Behar migreront, plus tard, vers la Grande-Bretagne.
Lorsqu’Albert décède, George, alors seulement âgé de treize ans, est envoyé en Egypte pour poursuivre ses études supérieures, à l’école anglaise du Caire. Là-bas, il est hébergé auprès de sa famille paternelle au sein de laquelle le fils, Henri Curiel, cousin de George, jouera un rôle idéologique favorable au marxisme déterminant dans le devenir du fils Behar. Entre cousins…
Un cousin à l’enseignement déterminant : le cas d’Henri Curiel
Lorsque George Behar arrive en Égypte, son cousin Henri Curiel est son aîné, puisqu’ âgé de 21 ans.
Issu d’une famille bourgeoise, Henri Curiel change de regard sur le monde qui l’entoure, lorsque celle qui allait devenir sa femme, Rosette Aladjem, elle aussi de confession juive, lui fait découvrir la réalité des travailleurs qui œuvrent sur les terres de son père banquier : grande précarité, esclavage des populations locales, enfants-travailleurs, etc. Il rompt avec son milieu bourgeois occidental pour adhérer aux théories du communisme avec les indispensables notions d’internationalisme et d’anticolonialisme dont l’Union soviétique est le parangon.
D’Henri Curiel, un ami dira : « Il n’a jamais oublié que c’est la misère du peuple égyptien qui l’a conduit à la politique ». On le décrit comme un antifasciste.
C’est ainsi, presque sans surprise, qu’Henri Curiel crée en 1943, alors qu’il est âgé de 29 ans, le Mouvement égyptien de libération nationale (MELN). Très rapidement, le MELN peut se targuer d’un bilan militant notable : création d’écoles, traduction et diffusion de textes communistes ou encore, participation remarquée aux conflits sociaux du pays.
Mais avant d’en arriver à créer et devenir leader du MELN, Henri Curiel s’est forgé, une solide idéologie communiste. Ses idéaux, il en fera l’enseignement au profit de George qui dira dans un entretien dans les années 1990, que la contribution de son cousi n Henri fût déterminante dans son parcours idéologique.
Toute sa vie post-période égyptienne, Henri Curiel sera soupçonné d’être un agent au service de l’URSS, notamment par les services français (dont la DST, avec la fiche « agent étranger S531916 ») mais plus largement occidentaux. Peu avant son décès, l’hebdomadaire Le Point dénoncera les activités de Curiel. L’approche des élections législatives de mars 1978 mobilisa le thème de l’anti-communisme dans une France où le Parti communiste dépassait encore les 20 % et était un allié indispensable du Parti socialiste (PS) dirigé par François Mitterrand.
- L’arrivée à Londres
Après sa période égyptienne où, doué pour les langues, George Behar apprit l’arabe, il rentre à Rotterdam aux Pays-Bas en 1939.
Lorsque la IIe Guerre mondiale éclate et que les armées de l’Allemagne nazie pénètrent les Pays-Bas, Behar se met au service de la Résistance intérieure batave. Arrêté puis relâché en raison de son état de minorité civile, il migre vers Londres. Sur place, suivant sa mère déjà réfugiée dans la capitale anglaise, il délaisse son nom de naissance au profit du patronyme Blake.
- Les débuts dans les services britanniques
Très vite intégré à la vie londonienne, il s’engage dans la marine royale où, inadapté aux enseignements qu’il reçoit, il se spécialise dès 1944 vers le Special Operations executive, service spécifiquement créé pour opérer durant le conflit. Là, ses talents pour les langues lui permettent rapidement de se distinguer. Au-delà de missions d’interrogatoires en langues étrangères ou de traductions documentaires, Blake est spécifiquement chargé du soutien aux mouvements de résistance qui luttent contre les forces de l’Axe.
En 1945 et durant les deux années qui suivirent, il est envoyé en mission dans son pays d’origine, les Pays-Bas, puis en Allemagne avec l’objectif de recruter des sources humaines. Durant cette période, il éprouve déjà, quelques difficultés idéologiques avec sa qualité d’ « Occidental »..
À son retour en 1947 à Cambridge, en Angleterre, il se mit en quête d’apprendre le russe. Dans ses mémoires, il dira avoir été inspiré par un amour de la langue et de la culture russes, pointant “une étape” dans son retournement.
Lorsque l’année suivante, en octobre 1948, le SIS (Secret Intelligence Service) l’envoie en mission au poste diplomatique coréen de Séoul dans le but d’y mener des recrutements.Il y découvre un système qu’il décrira comme fasciste et corrompu, allant jusqu’à considérer les opposants au Sud, comme des résistants, lui rappelant ses heures d’alors dans la Résistance intérieure néerlandaise.
En 1950, peu avant le début de la guerre, Blake est fait prisonnier par la Corée du Nord.
- Un retournement en Corée du Nord, au contact d’un officier traitant (OT) soviétique
Au cours de sa détention qui durera trois ans, la guerre de Corée éclate et les Britanniques se joignent aux Américains. Aux premières loges des bombardements et voyant des civils périr sous les bombes étasuniennes, Blake se dira honteux, se sentant « engagé du mauvais côté ». Il déclarera même : « si je devais mourir, je voulais mourir pour une cause à laquelle je pouvais croire ».
Dans une confession future, George Blake indiquera avoir rencontré, après avoir proposé ses services, un officier-traitant du KGB, Nikolaï Loenko, durant sa captivité nord-coréenne. Loenko rendra la vie de Blake en détention plus douce en lui faisant servir des repas améliorés issus de la cantine des officiers, mais aussi en lui permettant des communications, des visites, etc. Dans cette même confession, il dira qu’au cours de cette rencontre, il acceptera immédiatement de travailler pour l’URSS et commencera à livrer de nombreux secrets depuis son lieu de détention, pensant sincèrement que le communisme était le meilleur système pour l’humanité.
Côté soviétique, Blake sera codé sous le nom de « Diomid ».
Par la suite, près de dix années s’écouleront avant la mise au jour de Blake par les Britanniques, dont il était toujours l’agent.
- La découverte de Blake
En avril 1958, Michael Goleniewski, officier du renseignement polonais offre ses services à la CIA, les services américains, qui l’accepte. Au cours de sa double vie, celui qui sera codé «Sniper » par les américains, livrera plus de 2 000 microfilms, dont certains, contenant les fiches biographiques d’agents de l’URSS. Si les circonstances exactes du rôle de Goleniewski restent classifiées et donc non consultables, on peut supposer que la fructueuse collaboration de la CIA et du MI6 (services extérieurs britanniques) a conduit l’agence américaine, à transmettre du renseignement à son allié britannique. Dans une note déclassifiée du SIS (référencée E.O. 13 526), il est indiqué, après un passage caviardé, mais dont le recoupement de différentes sources peut laisser à penser qu’il s’agit de l’échange d’avec la CIA, que l’enquête sur les soupçons du contre-espionnage britannique a permis de « restreindre le champ d’investigation à l’un de leurs officiers, George Blake ». Dans cette même note qui semble destinée à une autorité, il est décrit la biographie professionnelle de Blake, jusqu’à sa découverte, en mars 1961 où il fut rappelé à Londres sous un faux prétexte, afin d’être livré à un interrogatoire serré.
Démasqué, il est condamné par un tribunal britannique réuni à huis clos, à quarante-deux ans de réclusion, le 3 mai 1961. La légende raconte que chaque année de prison représente un agent assassiné par sa faute. Le 22 octobre 1966, George Blake s’évade de la prison de Wormwood Scrubs, infligeant un nouveau revers aux Britanniques.
- Un contexte de guerre froide au cours duquel de nombreux traîtres fourmillent
La période de la guerre froide a été marquée par une intense guerre de l’ombre entre les blocs de l’Est et de l’Ouest au cours de laquelle, l’espionnage jouait un rôle crucial si ce n’est central, avec des infiltrations à tous niveaux et notamment militaires, politiques et scientifiques.
Le Royaume-Uni, dont notre personnage central est issu, a notamment été le théâtre de nombreuses affaires de trahison plus ou moins célèbres :
L’affaire des Cinq de Cambridge, un groupe d’espions britanniques (Kim Philby, Guy Burgess, Donald Mac Lean, Anthony Blunt et John Cairncross), recrutés par l’Union soviétique dans les années 1930. Tous ont infiltré des postes clés au sein du MI6, du Foreign Office et des services de renseignement. Découverts entre les années 1950 et 1970, certains ont fui en URSS, tandis que d’autres ont été démasqués tardivement.
L’affaire des espions de Portland où en 1961, cinq individus furent arrêtés pour avoir transmis des informations sensibles sur les technologies navales britanniques à l’URSS. Le démantèlement de ce réseau a mis en évidence la présence d’agents clandestins soviétiques au cœur du Royaume-Uni.
L’affaire Profumo, où en 1963 John Profumo, secrétaire d’Etat à la guerre a entretenu une relation intime avec une call-girl, liée à un attaché de défense de l’ambassade soviétique de Londres.
Au-delà de ces affaires retentissantes, nous pouvons également citer des affaires plus discrètes, comme celle de John Vassall (1962) ou encore de Geoffrey Prime (1982).
- La motivation principielle de Blake : révélateur clinique de l’outil “MICE”
Le cas George Blake est ce que sont les courbatures à la grippe : un symptôme clinique qui appelle à renforcer la pertinence de l’acronyme “MICE” (money, ideology, coercicion, ego). Certains auteurs avisés suggèrent que cet acronyme aurait été inventé par les Britanniques au cours de la Seconde Guerre mondiale.
D’évidence, il n’est nul besoin d’être un grand chercheur, pour déceler l’idéologie dans le cas de Blake. Cela dit, si ce levier ne fait aucun doute de prime abord, nous pourrions secondairement nous questionner sur l’importance de la valorisation de l’ego de l’intéressé, compte tenu de l’exposition médiatique qu’il a souhaité donner à son cas, notamment par la publication de livres ou de nombreuses interventions médiatiques… s’il n’y a pas été contraint par les services soviétiques.
Nonobstant cette analyse, l’idéologie prime sur tout aspect et intérêt national. Le constructivisme marxiste a fait naître, chez Blake, un environnement internationaliste qui dépasse toute inclinaison nationale. La haine initiale du colonialisme entraîne la détestation de tout ce qui est « occidental ». Ce processus spirituel entraîne chez lui l’absence de tout remord puisque sa patrie idéologique est l’Union soviétique. Il apparaît ainsi improbable que la « trahison » fasse partie de sa pensée. Il agit pour le bien commun, celui de la défense du prolétariat incarnée par l’Union soviétique.
- Procédés offensifs / défensifs employés
Le recrutement de George Blake par les services soviétiques, dans une prison nord-coréenne, même si celui-ci détenait déjà un terrain idéologique favorable, a probablement été favorisé par la relation de proximité et de sympathie installée par Nikolaï Loenko, lui facilitant la vie en détention.
Blake, quant à lui, a, selon les documents publics, utilisé ses talents pour le mensonge et la manipulation, y compris auprès de sa famille et de ses plus proches collègues, pour mener à bien l’œuvre dans laquelle il s’était engagé, réussissant pendant près de 10 ans, à tromper son entourage.
Dans les récits, on retrouve également des « classiques »du domaine, avec notamment l’usage de boites aux lettres mortes, de rendez-vous clandestins dans des lieux publics fort fréquentés ou encore, l’usage de dispositifs techniques.
Au final, Blake a été découvert selon les techniques qu’il avait lui-même mises en œuvre au profit du camp adverse.
- Réussite ou échec des services impliqués
Considérant les conséquences désormais plus connues et mesurées qu’à la révélation de l’affaire, il est objectivement possible de dire que le cas de George Blake peut être regardé comme un échec grave dans l’efficacité des stratégies de sécurité des services de renseignement britanniques.
La note déclassifiée suscitée, évoque assez précocement, des soupçons d’infiltration des services par les Soviétiques. Il eut toutefois fallu près de 10 ans, avant que l’intéressé ne soit démasqué avec, de surcroît pour y parvenir, la transmission probable par la CIA, des renseignements qu’elle avait elle-même reçue du transfuge Goleniewski.
La capture ou la mise à mort, de 150 à 400 (selon les sources) agents sous couverture, du fait des informations transmises par Blake, le dévoilement précoce, de l’opération dite « Gold », tunnel destiné à la captation des communications de l’état-major soviétique à Berlin et probablement l’opération analogue dite « Silver » à Vienne, et enfin, l’évasion de Blake, ne font qu’abonder dans le sens d’un échec cuisant des services britanniques, au-delà du préjudice réputationnel important que les Anglais eurent à subir des suites.
- Appréciation des conséquences dans tout ou partie de différents domaines :
L’affaire George Blake a généré des conséquences plus ou moins connues et documentées.
Premièrement, les conséquences directes de l’affaire, que l’on pourrait qualifier tout à la fois de militaires, sécuritaires ou politiques, ont conduit un nombre significatif d’agents sous couverture et d’honorables correspondants, à être capturé quand ce ne fut pas tué par les Soviétiques. Dans la même veine, le dévoilement par Blake des renseignements qu’il avait eu à connaître dans ses fonctions officielles, à nécessairement eu un de multiples impacts, notamment en matière de fiabilisation du renseignement, de sécurité des opérations ou encore, d’atteinte des objectifs. Par exemple dans l’ affaire « Gold », des doutes subsistent quant à la désinformation dont auraient été victimes la CIA et le MI6, sur les 90.000 conversations interceptées.
Du point de vue de la coopération, la mise au jour de Blake a permis au premier chef aux Services américains, de requestionner un temps au moins, le sérieux des Britanniques dans la protection de leur outil le plus précieux en temps de guerre froide ; pour autant, eux-mêmes victimes de faits analogues, ils n’en tiendront pas longtemps rigueur aux Britanniques mais pour autant, les événements viendront impacter quelques mois, la riche collaboration des alliés.
Du côté de la scène politique, le gouvernement conservateur britannique Macmillan (1957-1963) fut chahuté par la Chambre des représentants, pour avoir tenté de minimiser l’impact de Blake quant aux compromissions auxquelles il avait pu se livrer mais également, quant au secret qui pouvait entourer l’affaire. Dans l’opinion publique, l’effet ne fut guère différent, avec une défiance singulière et des théories en tout genre, l’ensemble appuyé par une forme de manque de transparence.
Enfin, on peut supposer que la mise en place en 1961 d’un comité dit « comité Radcliffe » du nom de son président, « sur les procédures de sécurité dans les services publics britanniques », des suites de l’affaire mais aussi de celles analogues, dont le rapport fut publié l’année suivante (Report of the Committee of Enquiry into Security Procedures in the Public Service), a permis de tirer les enseignements de ces affaires, avec :
– une meilleure appropriation en phase de pré-recrutement, de l’histoire des candidats, permettant notamment de révéler des liens d’intérêts notables ;
– un cloisonnement de l’information et un renforcement du besoin d’en connaître, plus efficient afin de préserver au maximum, l’identité des agents, des clandestins, des techniques et des opérations ;
– la création de procédures permettant la traçabilité de l’accès qualitatif au renseignement ;
– globalement, la création de directions attachées aux questions de sécurité internes et de suivi des agents.
À l’heure d’une nouvelle ère de l’espionnage fondée sur le numérique, on ne croise peut-être plus que des Blake sur la Toile. Ceci dit, si la guerre froide semble, peu à peu, laissé la place à une « ère froide », le renseignement, physique ou digital, a encore de beaux jours devant lui.
Franck Buleux vient de publier Françoise Dior ou le crépuscule d’une Walkyrie aux éditions Ars Magna.
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