Brèves d’Europe

Union européenne. La Commission européenne a annoncé lancer une procédure d’infraction contre la Slovaquie après des changements constitutionnels visant à faire primer le droit national sur le droit européen.

Après des mois de discussion, les 23 membres de l’Agence spatiale européenne ont consenti un effort sans précédent en votant un budget de 22,07 Mds€ sur trois ans afin de rester dans la course à l’espace, mais surtout ses lancements commerciaux face à Space X. Ici au moins l’Europe sert à quelque chose.

Autriche. Bonne nouvelle. Jouant la carte européenne, les autorités autrichiennes étudient sérieusement un équipement en avions Rafale pour remplacer ses Eurofighter.

Bosnie. La Republika Srpska (RS), l’entité serbe de la Bosnie-Herzegovine a élu un nouveau président suite à la destitution de Milorad Dodik, leader nationaliste pro-russe. C’est son fidèle lieutenant, ministre de l’Intérieur, qui a été élu, Sinisa Karan.

Rappelons que la population est composée de 50,1 % de Bosniaks musulmans, 30,78 % de Serbes orthodoxes, 15,43 % de Croates et 2,75 % de minoritiés roms, juifs, etc.

Pologne. Depuis deux ans, la Pologne subit de plus en plus les effets de la guerre hybride menée par Moscou, à coups de pressions, d’ingérences et d’opérations clandestines.

Pour faire face à ce fléau, le gouvernement polonais a lancé l’opération Horizon, mobilisant 10 000 soldats à travers le pays et l’espace cyber. 54 % des Polonais pensent que leur pays n’est pas prêt à faire face aux attaques hybrides du Kremlin.

Ukraine. Il fallait s’y attendre, Volodymyr Zelensky a repoussé le plan de paix américain. Ce plan est en effet très favorable au Kremlin. En cas de refus, Poutine menace d’étendre la guerre à toute l’Ukraine. Et Trump a fixé le deadline au 27 novembre.

Mais que veulent réellement les Américains ? À Genève où se sont retrouvés Américains et Européens, Marco Rubio a cherché à éteindre l’incendie allumé par Washington et Moscou, sans désavouer ouvertement le plan préparé sous l’égide de Steve Witkoff. Il a parlé d’un « document de travail ».

Après le choc du pseudo plan de paix proposé par le président américain, très aligné sur la Russie de Poutine, les Européens se sont démenés en multipliant les réunions sans parvenir à contrôler le rouleau compresseur de la diplomatie à la sauce trumpiste.

Vatican. Pour sa première visite hors Italie, le pape Léon XIV a choisi la Turquie. Exotique ! Et Recep Erdogan, trop heureux de l’accueillir. « Vous occupez une place importante dans le présent et l’avenir de la Méditerranée et du monde » et d’inviter les Turcs à être un facteur de stabilité et de rapprochement entre les peuples.

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