Le message que véhiculent en France les imams, notamment sur des plateaux de télévision comme en son temps Tariq Ramadan : l’islam serait une religion de tolérance. Ils mentent effrontément, mais le Coran les y autorise, la dissimulation est préconisée par Mahomet, c’est la « taqîya », usage de la demi-mesure ou du mensonge en face des « mécréants ». Il suffit pourtant d’ouvrir un Coran pour savoir ce qu’il en est.
Ainsi pour évoquer le sort réservé aux musulmans qui choisissent de changer de religion, se reporter au verset 91 de la sourate IV : « S’ils retournaient à l’infidélité, saisissaient les et mettez-les à morts partout où vous les trouverez ». Lire à ce sujet Le prix à payer de joseph Fadelle, paru en 2010, pour en constater la dramatique illustration.
Quant au sinistre Merah, il a parfaitement appliqué le verset 33 de la sourate V quand il a assassiné à Toulouse des soldats d’origine maghrébine qui avaient servi en Afghanistan (et notamment l’un d’entre eux qui était devenu catholique) : « Le sort de ceux qui font la guerre contre Allah et son messager… c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées… ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ».
Ou encore le verset 124 de la sourate IX : « Ô croyants, combattez les infidèles qui vous avoisinent, qu’ils trouvent toujours en vous un rude accueil. Sachez qu’Allah est avec vous et avec ceux qui le craignent. »
Nous pourrions ainsi multiplier ces citations du Coran qui appellent au meurtre, au djihad, aux amputations… : « Quand vous rencontrerez des infidèles, tuez-les jusqu’à en faire un grand carnage et serrez les liens des prisonniers que vous aurez faits », verset 4 de la sourate XLVII, ou sourate II verset 171 : « Tuez-les partout où vous les rencontrerez. »
La place des femmes dans l’islam
Une première sourate est très claire : sourate II appelée « La vache (Al-Baqara) ».
Verset 223 : « Vos femmes sont un champ de labour pour vous. »
Verset 221 : « N’épousez les femmes polythéistes que si elles décident de croire. Une esclave croyante vaut mieux que la polythéiste. De même ne mariez pas vos filles à des incroyants tant qu’ils n’ont pas cru ». D’autres versets traitent de la répudiation.
La sourate IV appelée « Les femmes » est encore plus explicite. Elle traite d’abord de la polygamie : « Prenez pour épouses deux, trois ou quatre femmes et vos captives de guerre. »
Quant au partage, pour le garçon une part égale à celles de deux filles (verset 11).
Verset 15 : « Quant à celles de vos femmes qui se rendent coupables d’actes immoraux… vous les enfermerez dans des demeures jusqu’à ce que mort s’en suive. »
Verset 34 : « Les hommes ont autorité sur les femmes en raison des privilèges que Dieu accorde à certains par rapport à d’autres et en raison des biens qu’ils dépensent pour elles. »
« Celles dont vous craignez la sédition, ne vous mettez pas au lit avec elles, vous les reléguez et vous les battez, à moins qu’elles ne vous obéissent à nouveau, auquel cas vous les laissez tranquilles. »
De nombreuses femmes musulmanes ont témoigné, au péril de leur vie, de l’ignoble condition réservée aux femmes. Lire notamment l’excellent livre « Jamais sans ma fille » de Betty Mahmoody, ou encore « Blasphème » d’Asia Bibi, pakistanaise condamnée à mort.
Mahomet
Mahomet est né vers 570 après Jésus-Christ à La Mecque, dans la péninsule arabique. Son père meurt peu après sa naissance et sa mère quelques années après. Le jeune Mahomet est employé par une riche héritière d’origine juive (Khadidja), habitant La Mecque, qui deviendra sa première épouse. Mahomet aura ensuite 12 à 18 épouses (sans compter les esclaves) dont une épouse de 8 ans qu’il violera sans aucune gêne. Comme les musulmans suivent tout ce qu’a fait ou dit Mahomet ces comportements font partie intégrante de l’islam et toujours en vigueur.
Mahomet déclare avoir reçu des révélations de l’ange Gabriel, mais va en fait développer des idées inspirées des enseignements des Juifs et des Chrétiens qui avaient, dès le IIe siècle, parcouru la Perse, la péninsule arabique, l’Arménie, le Yémen, l’Éthiopie, l’Inde et avaient même pénétré en Chine. C’est ainsi par exemple que les sermons et écrits de saint Éphrem étaient très répandus. Saint Éphrem, né en Mésopotamie vers 308, disciple de saint Jacques, un des plus grands docteurs de l’Église, avait commenté l’Ancien et le Nouveau Testament.
Mahomet va réécrire l’histoire biblique à sa façon et, bien sûr, à son avantage. Il relie les Arabes à Abraham dont son épouse Sara étant stérile, la loi juive l’autorisa, pour assurer sa descendance, à avoir un enfant avec la servante, Hagar, une égyptienne, ce sera Ismael (dont Mahomet tirera le terme « Islam »). Mais Dieu enverra à Abraham, à la fin de sa vie, un fils de sa femme Sara, pourtant très âgée et jusqu’alors stérile, ce sera Isaac qu’Abraham reconnaîtra comme son seul héritier. Le Coran dit d’Abraham, qu’avec son fils Ismaël, il a fondé le sanctuaire de la Kaaba à La Mecque (II, 127).
Mahomet continue ainsi à réécrire l’Histoire : il reconnaît en Jésus, fils de Marie, un prophète, un précurseur, mais lui, Mahomet, est Le Prophète (le dernier) auquel Dieu va révéler sa véritable parole (sourate XXXIII, verset40). Mahomet nie la divinité du Christ (IV, 171) et Marie Mère de Dieu, quel blasphème ! (sur Marie, sourates III et IXX). Mahomet va jusqu’à affirmer que le Christ n’est pas mort sur la Croix (« C’était son sosie » : sourate IV, verset 157). En somme le Coran nie les dogmes essentiels du christianisme : la Trinité, l’Incarnation, la Rédemption.
Mahomet estime que les Juifs ont falsifié la Thora et les chrétiens l’Évangile pour effacer l’annonce de la venue de Mahomet d’où la haine de Mahomet pour les chrétiens et les juifs. C’est Mahomet qui « invente » le terme de « religions du Livre » et donne aux Juifs et aux Chrétiens le statut de dhimmi, c’est-à-dire qu’il les soumet aux musulmans, leur impose un impôt spécial et de multiples vexations.
Mahomet condamne les « associationistes », nom qu’il donne aux Chrétiens parce qu’ils croient en la Trinité, Dieu en trois personnes (IV, verset 171) ; c’est pour Mahomet un péché impardonnable.
Quant aux païens, Mahomet estime qu’ils n’ont pas droit d’existence, sauf à se faire musulmans.
Le coran et les hadits
Mahomet meurt vers 632 après Jésus-Christ sans laisser aucun écrit (et pour cause il ne savait pas écrire). L’entourage de Mahomet, notamment son gendre Ali, vont progressivement « regrouper » la pensée de Mahomet en 6200 versets divisés en 114 sourates, ce sera le Coran ; selon la tradition islamique, le texte du Coran a été définitivement fixé sous le califat d’Othman (644-656).
La Sunna ou « conduite » de Mahomet, c’est-à-dire ses faits et gestes, contenant selon les auteurs de 100 000 à 150 000 hadiths que la « tradition » a consigné au IXe siècle, complète le Coran. Seulement 40 hadiths seraient considérés par les Musulmans « d’une importance et authenticité indubitable. »
Chiites et Sunnites : une guerre de succession
Mahomet n’avait pas prévu sa succession. Quatre Califes vont tour à tour lui succéder jusqu’à ce qu’ils soient contestés par ceux qui estiment que la légitimité de la descendance vient d’Ali, gendre de Mahomet. Ils revendiquent le pouvoir, entraînant des guerres fratricides entre sunnites (les califes) et chiites (se revendiquant d’Ali). Les califes auront le dernier mot et se succéderont à la tête du monde musulman, jusqu’à l’empire Ottoman qui va durer X siècles avant de s’effondrer définitivement après la Ire Guerre mondiale.
Au fil des temps, chacune de ces factions se divise. Au sein du chiisme, on parle de 70 branches divergentes avec notamment les Alaouites (Assad en Syrie) ou les druzes au Liban. Pour les sunnites, on trouve par exemple les Wahhabites (Arabie Saoudite ou Qatar) ou les Salafistes (branche du wahhabisme).
L’islam n’est pas une religion
Il est important de bien comprendre que l’islam n’est pas une religion au sens de la « laïcité » à la française, inventée vers 1850 par Ferdinand Buisson, le maître à penser de Vincent Peillon, ancien ministre de l’Éducation Nationale. Le terme de « laïcité » n’existait d’ailleurs pas dans la langue française.
L’islam est une théocratie, un pouvoir politique totalitaire détenu au nom d’Allah et pour lequel le Droit juridique est le Coran et qui a vocation à s’étendre à tout l’univers.
C’est Jésus Christ qui a introduit la distinction entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». Pour les Musulmans, cette distinction est inconcevable et ne le sera jamais à moins de se renier. C’est pourquoi aucun vrai musulman ne peut se soumettre à la législation d’un pays non musulman.
Les dissensions entre Musulmans ne sont pas doctrinales, mais uniquement pour la détention du pouvoir et ils sont capables de s’entretuer entre sunnites et chiites, mais seront toujours d’accord entre eux pour liquider les infidèles, essentiellement les Chrétiens, parce que les Chrétiens ont déformé la pensée d’Allah, ce qui est impardonnable.
Dès le début de sa prédication, Mahomet s’est estimé investi d’une mission divine : soumettre tous les peuples au « Tout Puissant » et imposer partout la loi islamique (la charia). C’est la guerre sainte (le djihad) qu’il va mener d’une manière sanguinaire (il fera plus de 60 fois la guerre) et que vont poursuivre après lui les califes avec la même cruauté. Ils vont conquérir l’ensemble des pays du bassin méditerranéen, remonteront à travers l’Espagne (qu’ils mettront sous leur joug pendant 7 siècles), pour n’être arrêtés qu’à Poitiers par Charles Martel en 732.
Les pays conquis perdent toute autonomie. Ils sont placés sous l’autorité des califes avec localement pour représenter ceux-ci un Dey. Les territoires conquis constituent la Oumma, « communauté des croyants. »
Les Musulmans vont contrôler la Méditerranée, pillant les territoires qu’ils n’ont pas encore conquis au cours de razzia sanglantes. Femmes et enfants seront emmenés comme esclaves, les femmes pour les harems, beaucoup d’enfants seront éduqués à la guerre, ce seront les redoutables janissaires.
Les Musulmans subiront un coup d’arrêt dans leur volonté hégémonique avec la bataille de Lépante en 1571 où la flotte turque subira une lourde défaite face à la coalition européenne (la sainte Ligue initiée par le pape Pie V), en 1683 où ils seront arrêtés à Vienne et en 1830 quand la France décidera de mettre un terme à la piraterie des barbaresques en méditerranée en prenant la ville d’Alger, délivrant du même coup des dizaines de milliers d’esclaves chrétiens enfermés dans les bagnes d’Alger et en mettant progressivement un terme à la traite négrière arabo-musulmane sur l’Afrique. Mentionnons au passage que Barberousse avait fait aménager le port d’Alger par 30 000 esclaves chrétiens et que, pendant 3 siècles, les barbaresques captureront plus d’un million d’Européens qu’ils réduiront en esclavage.
L’islam, une non-civilisation
Les conquérants arabes n’étaient pas porteurs d’une civilisation quelconque. Les invasions furent violentes et destructrices. Les califes, quant à eux, sauront par contre très bien exploiter les esclaves des pays conquis, notamment les artisans qu’ils utiliseront dans leur palais ou mosquées. Il n’est que de se référer à l’architecte préféré de Soliman, auteur de quelques 300 monuments à Constantinople (Istanbul), jeune polonais enlevé par les janissaires qui séduira son maître par son talent. La fameuse mosquée bleue construite par le sultan Ahmet est l’œuvre du grand architecte arménien Minar Sinan.
Les célèbres jardins de l’Alhambra de Grenade en Espagne sont repris des jardins suspendus de Babylone, bien antérieurs à la conquête arabe. Le fameux musée Topkapi d’Istanbul recèle des trésors qui sont antérieurs à la conquête arabe (provenant notamment de la civilisation hittite).
L’exposition au Louvre en 2012 intitulée faussement « Les arts de l’islam » confirme, si l’on veut bien y prêter attention, cette évidence que pratiquement toutes les œuvres sont le fruit d’esclaves chrétiens déportés et souvent convertis de force, pour la plupart coptes d’Égypte, de Syrie ou d’Arménie. Citons par exemple les fameuses mosaïques que l’on retrouve sur la mosquée du Dôme à Jérusalem (cette mosquée bien connue car le dôme est recouvert d’or) sont l’œuvre d’artisans arméniens spécialistes de ce travail magnifique jamais égalé.
Et pour conclure citons les travaux récents de l’universitaire Sylvain Gougueheim, résumés dans le livre « Aristote au Mont Saint-Michel » paru en 2008. Gougueheim balaie les dernières illusions en précisant que c’est la médecine gréco-syriaque (et non arabe) que découvrent les Croisés en Orient. Le savoir et la science des grecs sera conservée, malgré les invasions musulmanes, par les Coptes et les byzantins qui élaboreront une colossale œuvre de traduction en arabe, créant à cette occasion un vocabulaire scientifique et technique pour la langue arabe qui en était totalement dépourvue. Gougueheim estime en conclusion que l’Orient musulman doit pratiquement tout à l’Orient chrétien.
Bibliographie Le Coran, « traduction validée par les érudits arabes d’aujourd’hui », Fayard, 2009.
« Vivre avec l’Islam », dirigé par Annie Laurent, édition Saint Paul, 1997.
« Le radeau de Mahomet » de Péroncel-Hugoz, Flammarion, 1984.
« Allah cet inconnu, Confessions d’un ancien doyen de la faculté de théologie islamique en Egypte », Mohamed Rahouma, publié en 2002 ; traduction française en 2012, éditions Qabel.
« Les négriers en terre d’islam, la première traite des noirs, VII-XVIe siècle » de Jacques Heers.
« Histoire de le Reconquista » de Philippe Conrad, Puf, Que sais-je ? 1998.
« Le prix à payer » de Joseph Fadelle, éditions de l’œuvre, 2010.
« Chronique du choc des civilisations », Aymeric Chauprade, Chronique éditions.
« Jamais sans ma fille », Betty Mahmoody, éditions Fixot, 1988.
« L’islam sans complaisance », Bernard Antony, Godefroy de Bouillon.
« Houris », Kamel Daoud, Gallimard, 2024, prix Goncourt (sur la « décennie noire » en Algérie).
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Après avoir servi durant la guerre d'Algérie dans une escadrille de T6, Daniel Cadet occupe des fonctions de direction dans les organisations agricoles françaises. Amené à se rendre dans de nombreux pays étrangers pour rencontrer hommes de terrain et dirigeants politiques, il acquiert une expérience très concrète de la géopolitique. Il collabore aux travaux de l'Institut d'Histoire Sociale de Nanterre où il côtoie les meilleurs historiens.