En Suisse : la souffrance animale devra être affichée sur les denrées alimentaires
Le 28 mai 2025 à Berne, le Conseil fédéral améliore la déclaration des denrées d’origine animale et met en œuvre la motion 20 4267.
À l’avenir, l’étiquette apposée sur la viande, les œufs et le lait devra mentionner si les produits proviennent d’animaux ayant été soumis à certaines pratiques causant des douleurs, sans avoir été étourdis au préalable.
Dans ce pays, vous pouvez désormais savoir si l’animal que vous consommez a souffert avant son abattage.
Depuis le 1er juillet, le Conseil fédéral suisse oblige les distributeurs à mettre en place un étiquetage spécial sur la viande d’élevage, visant à informer les consommateurs des pratiques cruelles infligées aux animaux pendant leur captivité. Depuis cette date, les distributeurs helvétiques ont l’obligation de faire apparaître des indications concernant la souffrance animale sur l’étiquette des produits carnés.
– viande de bœuf : issue d’animaux castrés ou écornés sans anesthésie.
– viande de porc : animaux castrés, et leur queue a été coupée ou leurs dents cisaillées sans anesthésie.
– œufs de poules et viande de volaille lorsque le bec des animaux a été coupé sans anesthésie.
– lait de vache : animaux ont été écornés sans anesthésie.
– cuisses de grenouille : sectionnées sans que les animaux n’aient été anesthésiés.
– foie et viande de canards et d’oies gavés.
C’est une première mondiale !
Pourriez-vous acheter une barquette de saucisses s’il est écrit sur l’emballage que le porc a été castré à vif ? Comment acheter de la viande de veau lorsqu’on sait que l’animal a subi un écornage à vif à 2 mois et qu’il est séparé brutalement de sa mère sans pouvoir boire son lait ?
Qu’est-ce que l’on mange ce soir ? Face à un étal de viande, le consommateur hésite : entre un saltimbocca de veau, un médaillon bio ou un steak de bœuf ?
La réponse ne dépend pas seulement de l’appétit, du budget et des préférences, mais surtout, des conditions d’élevage de l’animal.
Comment a-t-il vécu et où a-t-il été élevé ?
Lidl Suisse est le premier détaillant du pays à inclure l’évaluation du bien-être animal de la Protection Suisse des Animaux sur ses emballages de produits carnés.
La souffrance animale va être écrite sur les produits d’origine animale comme la viande, le lait, les œufs, le foie gras. Même les restaurants et les petits commerces devront l’indiquer.
L’idée est de rendre cela complètement transparent et que les consommateurs sachent ce qu’ils consomment et comment cela a été produit.
C’est une véritable révolution parce qu’on parle de bien-être animal et c’est tout un pays qui la rend visible à l’intérieur de l’assiette. La Suisse va interdire également l’importation de fourrures et des produits de la pelleterie obtenus par des pratiques cruelles envers les animaux.
C’est un message fort et bien sûr ce n’est pas tout mais c’est un grand pas pour le respect que l’on doit aux animaux.
Ce serait bien d’y réfléchir en France et en Europe, certains consommateurs le souhaitent vivement.
Nous savons grâce à des associations comme la L 214 que l’élevage industriel impose aux animaux des conditions de vie extrêmement difficiles. Entassés dans des espaces restreints, soumis à des mutilations douloureuses et à une croissance accélérée, des dizaines de milliards d’animaux souffrent chaque année dans des élevages intensifs.
80 % des animaux utilisés dans la production alimentaire sont issus d’élevages intensifs. Pour ne parler que des cochons, ils reçoivent des doses massives d’antibiotiques dont la plupart font partie de la liste des médicaments essentiels de l’OMS. En moyenne, 20 % des porcs ne survivent pas à ces conditions de vie et les autres auront vécu 6 mois dans des conditions effroyables.
Il y a 88 % des Français qui sont contre l’élevage intensif et 89 % considèrent la cause animale comme importante.
Ensuite, c’est le transport vers l’abattoir. On compte 265 abattoirs de boucherie et 700 abattoirs de volailles et lapins en France.
La Suisse a également interdit l’abattage rituel sans étourdissement préalable, tandis que la dérogation à cette règle a été adoptée par la Belgique, l’Espagne, la France, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal.
On sait qu’une loi en 2018 avait déjà interdit la plongée dans l’eau bouillante des homards vivants sans les avoir assommés auparavant.
Si la Suisse est emblématique concernant le bien-être animal et que des homards ne peuvent plus passer à la casserole, vivants, ni les porcelets castrés sans anesthésie ; nous sommes en France bien loin de ces belles avancées que les Français seraient pourtant heureux de voir dans l’Hexagone !
Qu’attendons-nous pour penser au bien-être des animaux que nous consommons ! Leur souffrance est inquiétante à plus d’un titre, pas seulement pour leur bien-être mais aussi pour notre santé !
EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
2 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France