Boknal et autres pratiques cruelles à l’égard des animaux
À côté du festival de Yulin en Chine, il existe le Boknal en Corée du Sud.
Le boknal désigne 3 journées les plus chaudes en Corée durant lesquelles 2,5 millions de chiens sont mangés dont 1,2 millions uniquement durant le festival d’été qui a lieu tous les ans entre mi-juillet et mi-août.
Sur le continent asiatique, 13 à 16 millions de chiens et 4 millions de chats sont consommés chaque année. Dans de nombreux pays d’Asie, le chien est tué pour ses supposées vertus.
La consommation de son cœur aiderait à guérir de la dépression et la rage tandis que les parties intimes permettraient de combattre l’impuissance masculine. De ces croyances sont nées des boissons énergisantes à base de chien commercialisées en Corée du Sud.
Une longue tradition se poursuit encore à notre époque, celle qui débute avec la Dynastie Chosun (1392-1910) qui célébrait les bienfaits de la viande de chien. On vendait alors cette viande dans tous les restaurants.
Au moment de la canicule, on mangeait de la viande de chien pour reprendre de la vigueur.
Bien que cette viande de chien ait été officiellement interdite depuis 1988, on constate que la pratique est toujours tolérée dans le pays.
Car les élevages de chiens pour la viande sont illégaux. La Corée du Sud est le seul pays qui possède des fermes d’élevages de chiens pour la viande.
C’est ainsi que les chiens vivent toute leur vie dans des cages exigües et ne peuvent se déplacer. Ils sont nourris par des déchets des restaurants ou d’abattoirs et ne reçoivent jamais d’eau à boire même par fortes chaleurs.
Ensuite, les chiens sont tués à coup de machette et dépecés ou tués par électrode dans la langue de l’animal ou pendus lentement. La chair est ensuite brûlée légèrement par une lampe à souder pour améliorer son apparence. A quelques occasions, l’animal reste encore vivant pendant qu’on le brûle, il meurt finalement dans d’atroces souffrances.
Les Coréens consomment de la viande de chien parce qu’ils croient que cette viande est aphrodisiaque et qu’elle rend endurant.
Les chats sont également vendus vivants, pattes liées sur les marchés locaux.
Pour enlever leur fourrure rapidement, ils sont jetés vivants dans des casseroles d’eau bouillante, d’autres sont placés à plusieurs dans des sacs de jute et frappés violemment contre terre avant d’être écorchés encore vivants et bouillis.
Certains vont même les brûler vif avec une torche au gaz pour récupérer leur fourrure.
Donc, tous ces animaux sont généralement torturés avant d’être tués car on croit que la montée de l’adrénaline avant la mort, donne un meilleur goût à la viande. Cette croyance est très répandue dans d’autres pays d’Asie.
On a l’impression de voir un film d’horreurs !
Comment est-il possible que l’humanité soit si ingénieuse pour faire souffrir l’autre ? Au nom de la tradition, certains commettent des actes cruels qu’ils justifient au nom de croyances auxquelles ils adhèrent très et trop facilement.
Les animaux n’ont pas la capacité de tels comportements comme l’écrit Pierre Desproges : « C’est la pratique de la torture qui permet de distinguer à coup sûr l’homme de la bête. »
Le pire des prédateurs est bien l’humain.
Dans un élan progressiste, on peut espérer que les actes de torture deviennent un jour des pratiques obsolètes, une sorte de concept vintage.
Dans une perspective orwellienne, nous pouvons songer à la torture du futur. Car pour réaliser ses cruelles ambitions, l’être humain n’a jamais manqué d’imagination.
Peut-on espérer que les tortionnaires de ces animaux n’aient pas conscience de faire souffrir ou plutôt au contraire qu’ils en ont pleine conscience mais que leur plaisir égoïste est plus prégnant que ce qu’ils infligent aux animaux ?
Actuellement, manger du chien est devenu de plus en plus bizarre. La plupart des jeunes Coréens considèrent les chiens comme des animaux de compagnie. Mais il n’en reste pas moins que cette pratique perdure surtout chez les anciennes générations.
Que dire de toutes ces pratiques cruelles dans de nombreuses cultures ? On n’a du mal à penser que cela puisse encore exister à ciel ouvert !
L’Asie offre, en effet, les tortures les plus immondes.
On peut citer aussi le grindadrap aux îles Féroé qui, chaque année, est le théâtre d’une tradition meurtrière où chacun va avec son couteau ou harpon tuer dauphins et baleines.
Pourtant, les animaux, dans leur sagesse, pourraient nous rendre plus humains.
Norin Chai, vétérinaire de culture bouddhiste plaide pour que l’être humain s’inspire des comportements des animaux afin d’apprendre à mieux comprendre et partager ses émotions, à retrouver son intelligence intuitive et son lien avec son animalité, à écouter son corps et à construire une société et des lieux de vie plus adaptés et écologiques.
Jill Manon Bordellay a publié plusieurs livres disponibles aux éditions Dualpha
Souffrance animale & responsabilité humaine, préface de Christian d’Andlau-Hombourg
Animaux : halte à l’hécatombe !, préface de Christian d’Andlau-Hombourg
L’enrôlement des animaux durant les guerres, préface de Michel Quinton, postface de Jocelyne Donsanti
Mort et création chez Gérard de Nerval et Edgar Allan Poe
Le symbolisme de l’amour et de la mort durant la renaissance italienne, préface de Pierre Moussy, postface de Bastien Loukia
Bestiaire philosophique de Friedrich Nietzsche, préface Micheline Cameron
Comment les animaux pansent/pensent les humains ?, préface de Me Arno Klarsfeld
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