Les perles de culture sont de véritable création naturelle
L’opéra de Georges Bizet Les pêcheurs de perles met en scène deux amoureux de la beauté, plus exactement de la plus fascinante perle féminine : la prêtresse nommée Leila. Cependant, sur la plage de l’île de Ceylan, ces deux pêcheurs ont l’habitude de recueillir des perles précieuses.
Comment sont nées les perles de culture ?
Une perle est une concrétion calcaire fabriquée par certains mollusques bivalves. Quand un objet irritant passe à l’intérieur de la coquille, le mollusque réagit en entourant l’objet d’une couche de carbonate de calcium, plus exactement de nacre.
Les perles ont été utilisées pour confectionner des bijoux depuis l’Antiquité, elles étaient appelées les larmes d’Aphrodite, la déesse de l’amour.. Depuis des siècles, les perles fascinent l’humanité. Elles sont très chères et très recherchées parce que rares. De nombreux mythes vont louer leur beauté.
Elles ont toutes une histoire ; ont été portées par les reines et les rois de tous les royaumes.
Dans un mythe hindou, on raconte que le dieu Krishna en a offert une à sa fille lors de son mariage.
Dans la Chine ancienne, les dragons étaient censés les garder précieusement.
Elles sont les seules pierres précieuses à être créées par des êtres vivants. La création des perles, en effet, est un mécanisme de défense pour les animaux. Lorsque quelque chose pénètre dans les parties molles de la coquille, l’animal recouvre l’objet de couches de nacre. De cette façon, une perle grandit lentement à l’intérieur de la coquille et peut être vendue à un prix très élevé.
La perle d’Abernethy a été trouvée en 1967 dans un fleuve d’Écosse, le Tay, par un pêcheur professionnel, William Abernathy, qui a donné son nom à la perle.
Elle est également surnommée Little Willie, en référence au prénom de son découvreur.
Cette perle d’eau douce naturelle est l’une des perles les plus parfaites. Elle provient d’une moule perlière. Sa surface est parfaite et recèle des nuances inouïes de rosés et de dorés, elle pèse 14,1 carats, elle a été vendue aux enchères 110 000 euros.
Lorsqu’Abernethy découvrit la perle, celle-ci poussait déjà dans sa coquille depuis 80 ans, soit toute une vie humaine.
Au XVIe siècle, les Espagnols exploitaient la population indigène d’Amérique du Sud et ont favorisé l’implantation de colonies entières de pêcheurs de perles sur les côtes du Vénézuela. La traite de ces pêcheurs était particulièrement cruelle. Si bien qu’en 1585, une cédula interdit d’utiliser les Indiens pour pêcher les perles et ordonne qu’ils soient remplacés par des esclaves noirs.
Les pêcheurs de perles opèrent à de faibles profondeurs (moins de 10 mètres) dans les régions côtières d’Arabie. Ce métier s’apparente plus à une chasse sous-marine qu’à une véritable pêche.
La pêche à la perle était une industrie dans la région du golfe Persique et au Japon. L’exploitation des huîtres perlières a fait de Dubaï le plus grand port du golfe à la fin du XIXe siècle, mais la concurrence de l’industrie perlière du Japon dans les années 1940 a provoqué une chute de la demande en perles naturelles.
Lorsqu’Alain Finkielkraut écrit Pêcheurs de perles, il compare le penseur à un pêcheur de perles qui va au fond des mers « pour arracher le riche et l’étrange ». Le penseur a pu plonger dans des carnets de citations pour recueillir les beaux joyaux de la pensée d’Arendt, de Kundera, de Valéry, de Nietzsche, de Thomas Mann qui sont en quelque sorte les perles les plus fascinantes qui l’ont enrichies.
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