L’enfant-roi
Nous avons tous eu l’expérience d’enfants insupportables qui crient durant tout un trajet dans les transports en commun. Ce sont des enfants qui « poussent à bout. »
Leurs parents sont incapables de les contrôler et de leur imposer des limites. Car c’est bien en termes de limites que l’éducation peut construire un individu. En l’absence de celles-ci, l’enfant prend ses aises au point d’étendre son univers égoïste à tout entourage. L’enfant est alors le centre de son univers!
Les repères classiques sont devenus obsolètes. Nous sommes obligés quel que soit le modèle de la famille nucléaire, à revoir nos bases théoriques : les rôles de père et de mère, les frontières générationnelles.
Que l’enfant-roi se comporte de façon explosive envers ses semblables est le résultat d’un processus où plusieurs éléments interagissent. La notion d’enfant-roi ne désigne pas seulement une figure d’enfant, mais une forme de relation entre enfant et parents.
Dans un monde où chacun est habitué à obtenir ce qu’il veut et où les solutions « sur demande » se multiplient, il n’est pas rare de constater une croissance de ce phénomène de société. Ces enfants ne supportent pas la frustration et la contradiction. Tout doit être à leur portée, tout doit être à eux. Ces petits Caligula veulent arriver par tous leurs stratagèmes à leurs fins. Ils n’hésitent pas à être agressifs, violents verbalement, mais aussi physiquement, ils ont parfois recours à l’automutilation et aux manipulations pour obtenir ce qu’ils veulent.
Quelles sont les raisons de ce phénomène ?
Dans une famille, un enfant peut prendre une place de toute puissance si les parents ne se sentent pas légitimes dans les règles qu’ils lui imposent. Un parent qui ne croit pas aux règles qu’il dicte à son enfant ne peut pas les lui imposer avec fermeté. L’enfant sent alors la faille et se rebelle. L’abrasion des rapports d’autorité disloque la fonction structurante du père, qui apparaît dorénavant comme « évaporée ».
L’enfant aujourd’hui est devenu la valeur suprême de la famille qui focalise tous les regards.
Souvent les parents ne veulent pas être perçus comme mauvais parents, ils ont peur d’être rejetés par leur progéniture et font tout pour être aimés et cèdent à toutes les envies de leur enfant.
Le rôle d’un parent n’est pas de se faire aimer, mais c’est d’aimer et d’élever son enfant pour qu’il soit apte à affronter l’avenir. Il est normal qu’un enfant ait des sentiments ambivalents envers ses parents, il y a toujours des fluctuations dans les relations. Chaque parent doit assumer et accepter sa part négative dans la façon d’éduquer son enfant.
Les parents de ces enfants-rois sont conscients de la situation de crise et reconnaissent les difficultés de comportement de leur enfant, mais ils ne sont plus capables de contrôler quoi que ce soit. Ils se sentent culpabilisés de ne pas avoir su éduquer leur enfant.
L’enfant-roi n’est-il pas l’héritage de mai 68 contre toute répression et autoritarisme de la société ? La psychanalyse a elle aussi prôné la permissivité, l’écoute et le respect en mettant en garde les parents contre les traumatismes d’une éducation stricte et répressive.
Le problème est qu’un enfant-roi peut devenir adulte narcissique, c’est pourquoi un enfant doit être exposé à la contrariété comme tout adulte dans son existence.
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