Fantasme ou réalité : des hommes enceints ?
Non ce n’est pas au programme du jour. La société n’a pas une motivation suffisante pour s’orienter vers cette direction. Christine Castelain Meunier écrit : « Même si les femmes revendiquent la parité entre les sexes, elles ne veulent pas l’indifférenciation. Cette expérience de la maternité leur donne une distinction positive, une spécificité à laquelle elles sont très attachées. »
Pourtant, certains hommes souhaitent vivre leur paternité dans leur chair, sans aucune crainte d’y perdre leur virilité.
La possibilité pour les hommes d’incuber des fœtus est un sujet d’imagination populaire et un thème récurrent dans la fiction. Dans certaines conditions génétiques rares, les hommes génotypiques se développent comme des femmes et possèdent l’anatomie requise pour la gestation ; ces femmes intersexuées portent des fœtus à terme et les mettent au monde. Les hommes transgenres qui ont subi la puberté féminine (et n’ont pas pris de bloquants) de maintenir le fonctionnement des ovaires et de l’utérus peuvent être enceints après avoir subi une thérapie d’hormones féminines et à condition de ne pas avoir subi d’hystérectomie.
Dans la nature, certains mâles peuvent être gravides, c’est-à-dire peuvent porter les œufs et accoucher : c’est le cas pour la famille des poissons syngnathidae, des hippocampes surnommés chevaux de mer. En effet, après la parade nuptiale, grâce à son appendice abdominal appelé ovipositeur, la femelle dépose ses ovocytes au fond de la poche ventrale du mâle qui effectue la gestation de 5 à 1 800 œufs. L’éclosion ne peut se faire que grâce à des contractions. Plus la poche contient un nombre important et plus les contractions sont douloureuses et nécessite beaucoup d’énergie. La gestation a duré de 2 à 3 semaines et une autre recommence presque immédiatement avec des ovocytes provenant de la même femelle. L’inversion des rôles semble être à l’avantage des femelles. La femelle ici ne fait que transférer ses gamètes, mais c’est le mâle qui assure le rôle de fertilisation qui se déroule dans son corps.
La fécondation a donc lieu au sein du système génital masculin et l’incubation se déroule également dans le corps du mâle. Lorsque le mâle donne naissance à ses petits, ils s’accrochent aux algues en groupe grâce à leur queue préhensible.
Il existe également le poisson chat qui ingurgite les œufs jusqu’à ce que ces derniers soient assez grands pour sortir par eux-mêmes de sa bouche. De même pour la grenouille de Darwin, c’est la femelle qui pond environ 30 œufs, puis le mâle fait la garde pendant environ 2 semaines avant de récupérer les survivants pour les transporter dans une poche de son larynx. Les têtards se développent à l’intérieur et ne sortent par la bouche du mâle lorsqu’ils sont de petites grenouilles.
Ces cas sont rares même parmi les animaux.
Alors qu’en est-il pour l’avenir de certains hommes de leur désir d’être enceints avec le recours de la science et des biotechnologies ? Les hommes peuvent-ils espérer un jour porter en eux le fœtus et accoucher de leur enfant ?
Est-ce à dire que la transplantation d’un utérus chez l’homme soit un jour possible ?
Selon Karine Chung, directrice du programme de préservation de la fertilité de la Keck School of Medicine de l’Université de Californie du Sud, la transplantation d’un utérus chez un homme ne serait pas très différente de celle vers une femme, « l’anatomie masculine et féminine n’étant pas si différente. »
L’utérus devrait soit être donné par une donneuse volontaire, soit être créé par ingénierie tissulaire à l’aide des cellules souches du mâle, puis implanté dans sa région pelvienne.
On sait qu’une vingtaine d’enfants sont nés après greffes utérines reçues par des femmes, en Suède, aux États-Unis, au Brésil, en Inde, puis en France en 2019.
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