De Charybde en Scylla… ou la disparition du Sacré
Un christianisme désenchanté qui reflue devant un Islam conquérant et fier de ses valeurs : tel est le constat qui s’affiche tous les jours un peu plus devant les yeux d’un Occident honteux de ce que furent ses propres valeurs sacrées.
Mais si le christianisme est moribond en tant que pratique religieuse, perdu dans ses errements politiques, et ne représente plus grand-chose aux yeux d’une large majorité européenne, il reste une bouée de sauvetage pour quelques peuples perdus dans un océan islamique, tels qu’une partie des Arméniens, encerclés et chassés de leurs terres. Mais ce ne sont pas les seuls dans cette situation qui en fait des victimes de l’Islam. Pour l’instant, hors d’Europe, les deux grandes religions prosélytes du Livre – avec le judaïsme bien sûr – ne peuvent se fonder que sur une exclusivité de la Vérité qui peut devenir terrifiante : l’Histoire est remplie des massacres exécutés au nom du Dieu des Chrétiens ou de Mahomet, au nom de cette Vérité exclusive de toute autre.
De surcroît et surtout, l’Islam identifie l’Europe au christianisme, et sa lutte religieuse est en même temps politique et de longue tradition depuis le 8e siècle. Situation cocasse alors que l’Europe n’est déjà plus chrétienne pour être devenue droit-de-l’hommiste, laïque, athée ou libre penseuse avec une priorité bienveillante pour les autres cultures et religions.
Peut-on alors rejeter certaines des valeurs de la religion chrétienne sans faire le jeu en quelque sorte d’un Islam aux conséquences bien pires encore pour les sociétés européennes ? Ou comment tomber de Charybde en Scylla ? Peut-on sauver le creuset identitaire des sociétés européennes sans pour autant défendre le christianisme, son pape et son concile dit infaillible ? C’est le piège qui est tendu à l’Europe.
Il est dommage pour l’Église qu’elle ne comprenne pas que son intérêt serait de se rapprocher des valeurs européennes traditionnelles, plutôt que de prendre des positions qui, directement ou indirectement, servent les visées de l’Islam et de ses alliés politiques de gauche et d’extrême gauche en Europe. L’œcuménisme et le cosmopolitisme bienveillant de l’Église ne sont que des aveux de sa faiblesse suicidaire, pour elle mais surtout pour une Europe où des Chrétiens sincères et identitaires subsistent encore. Il est vrai que l’Église semble donner sa priorité à une expansion africaine où elle n’a aucune chance de proliférer face à un Islam déjà dominant.
Il convient alors de dissocier absolument la culture européenne avec sa dominante chrétienne même très abâtardie – du culte chrétien en se rappelant les origines des religions naturelles qui ont prévalu jusqu’aux environs du Xe siècle sur notre continent. Christianisme et Islam sont toutes deux issues d’une culture extra-européenne qui ne peut garantir la pérennité d’une civilisation européenne aux racines distinctes et incompatibles dans une large mesure.
Concrètement et politiquement on en vient à défendre le christianisme – mais pas l’Église ni le Pape – face au prosélytisme politico-religieux d’un Islam qui ne rencontre plus aucune résistance à ses avancées. Au contraire. Ce choix contre-nature peut être déchirant mais nécessaire. Entre deux Dieux moyen-orientaux, celui des Chrétiens est préférable à celui des Musulmans, notamment parce que la religion redevient une arme politique de conquête pour l’Islam. Rien n’empêche que chacun pratique sa religion, Musulmans, Chrétiens, Juifs etc. sauf lorsque la religion est une arme politique, culturelle et identitaire extra-européenne.
Le problème central des peuples européens repose dans la disparition et même dans le rejet du sacré, élément fondamental de la vie des sociétés que les positions idéologiques de l’Europe et de son Union ont détruit là où l’Islam le respecte. C’est sa force et notre faiblesse. Notre multiculturalisme, notre cosmopolitisme, nos droits-de-l’homme, notre individualisme ont remplacé le sacré de notre civilisation, ridiculisé et bafoué, par un sacré fondé sur un prétendu « État de droit » et les Droits de l’Homme qui ouvrent la porte à toutes les invasions et à tous nos renoncements.
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