La France un vrai coupe-gorge : Bis repetita placent !
120 victimes par jour agressées au couteau
Le 18 août 2022, j’écrivais une chronique intitulée : « La France coupe-gorge et le syndrome du béluga », ou je rappelai que dans cet été brûlant où toutes nos autorités étaient occupées à tenter de sauver un béluga, il ne se passait pas un jour sans qu’un crime au couteau n’ait lieu.
Le 1er novembre dernier, ma chronique titrait : « La France véritable coupe-gorge (bis repetita) », où je reprenais de nouveaux multiples exemples de crimes et d’assassinats qui avaient lieu, en faisant de nouvelles victimes (voir ces chroniques sur le site Eurolibertés).
Sans doute de la paranoïa monomaniaque de ma part ! Vous vous rappelez qu’en 2020 notre éminent ministre de la Justice avait péremptoirement affirmé que « La France n’est pas devenue un pays coupe-gorge ».
Bien sûr, tous ces drames se produisaient dans l’indifférence totale de nos ministres en charge de notre sécurité et de notre justice. Le premier depuis, ne fait qu’interdire des réunions ou manifestations qui dans le passé n’avaient jamais connu de violence. Le second disserte sur les plateaux de télévisions, non pas du sexe des anges, mais à propos de Marine le Pen et Pétain devant des « journalistes » ignares, incultes et ébahis ; à parler sans contradicteur, la vocifération est facile.
Dès lors, il est tout à fait éclairant de constater que des statistiques viennent d’indiquer qu’il y a en France entre 120 et 140 attaques au couteau par jour, la toute dernière provenant de ce « réfugié » syrien qui a très gravement blessé six personnes dont quatre très jeunes enfants.
C’est le Figaro, nous apprend Boulevard Voltaire, qui a effectué un calcul à partir de données tirées d’une note de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Selon BV (article du 11 juin 2023), ce document reprend les résultats des années 2015, 2016 et 2017. Il a ainsi été dénombré 653 000 victimes de violences physiques, hors ménages par an. Parmi ces victimes, 18 % déclarent avoir été violentées par un agresseur muni d’une arme, et que dans la plupart des cas il s’agit d’une arme blanche.
Selon Le Figaro, 44 000 victimes d’agressions à l’arme blanche, cela représente une moyenne effective de 120 victimes par jour, et ce sans compter les violences conjugales.
Ces chiffres n’ont pas pu être officiellement confirmés pour 2020, car figurez-vous que cette enquête dite « de victimisation », n’existe plus. Gérard Darmanin a trouvé la combine, casser le thermomètre, pour prouver que le sujet n’est plus malade !
Comme a été supprimé, l’ONDRP ! Tout cet appareil statistique a été remplacé, je n’invente pas, par un organisme intitulé « Vécu et ressenti en matière de sécurité, VRS » qu’en termes galants ces choses-là sont dites. Bien sûr cette officine sera entièrement dirigée par le ministère de l’intérieur, l’Insee ne s’en occupera plus.
On s’attend donc à des statistiques aux petits oignons. En tout cas, comme le rapporte aussi BV, Valérie Boyer, sénatrice LR, a tenté de formuler « une demande de question orale au Gouvernement, afin d’obtenir des éléments sur la hausse des attaques à l’arme blanche dans notre pays ».
La même question avait été posée en 2021 et 2022. Gageons que nos ministres sauront maquiller les chiffres et asséner « que la France n’est pas devenue un pays coupe-gorge ».
L’important sera de savoir si les Français et principalement les électeurs voteront toujours et encore pour ceux qui depuis des décennies ne prennent pas les mesures adéquates pour briser ces actes mortifères. L’important sera aussi de vérifier, si les juges en charge de ces dossiers criminels ou de violences, prendront la mesure de l’ampleur du problème pour enfin édicter des sanctions hautement dissuasives et qui prennent en charge toute la détresse des victimes. Car comme je l’écris souvent, pour une agression, un crime, un assassinat c’est la plupart du temps des dizaines et des dizaines de victimes qui sont frappées, le mari, l’épouse, les enfants, les frères, les sœurs, les grands-parents etc. Les bougies, les fleurs et les marches blanches n’ont jamais réglé ces attaques au couteau, il faudrait qu’une bonne fois pour toutes la saine colère populaire se manifeste.
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