24 juin 2023

Le manche du râteau

Par Jean-Pierre Brun

La pusillanimité du ministre de l’Intérieur à l’endroit de l’ultragauche devient patente. S’impose alors un « rééquilibrage » par une communication adaptée s’inspirant de la fameuse recette du pâté d’alouette. Pour ce faire c’est à un scénario subtil et une mise en scène ingénieuse qu’il s’agit de recourir et François Petit-Lagrelèche ne manque pas de cette imagination créative qui lui a permis de créer une collection de mangas traitant des grands titres romantiques comme « Les Natchez » de Chateaubriand.

Notre créateur a tôt fait de bâtir un scénario suggérant l’islamophobie de la société française à travers le portrait caricatural d’un militant de base.

L’objet : détourner l’attention d’une opinion publique qu’exacerbent des atteintes quotidiennes à la sécurité autrement plus violentes.

La victime : un malheureux demandeur d’asile multicartes syro-suédois de nationalité, christiano-islamoldo-valaque de religion. Son désespoir est profond après l’échec de ses démarches administratives de régularisation.

Les faits : Désemparé le sans domicile fixe déambule sur les bords du lac d’Annecy tout en dégageant soigneusement à l’aide d’un couteau des pissenlits par leurs racines. Ils constitueront son prochain repas. Soudain un individu se précipite sur lui pour l’en empêcher. L’agresseur le frappe avec un sac à dos pare-balles à armature quadrillée. Enfant qui n’a pas participé à une bataille de polochon ? Mais de là à s’y livrer en pleine rue avec une arme par destination.

L’auteur présumé de l’attentat : Les premières informations doivent suggérer une personnalité inquiétante pour lever tout doute quant à son appartenance à un groupuscule d’ultradroite. Ainsi, dans les quelques jours précédant son passage à l’acte, le forcené a fait étape à l’abbaye du Barroux dont personne ne saurait contester l’importance dans la nébuleuse réactionnaire.

Il s’agit ensuite de jouer avec ce déterminisme qu’affectionnent les praticiens de l’âme humaine. Ne pas tomber dans le piège du manichéisme. Ainsi, à la décharge de l’agresseur, il convient de souligner sa naissance dans une famille nombreuse au catholicisme traditionaliste très marqué, installée en banlieue ouest de la région parisienne connue pour être un conservatoire des courants les plus réactionnaires. Et s’il portait un patronyme à particule ! Ce n’est qu’un détail certes mais on sait que pour ces gens-là noblesse oblige et, à ce titre, ils mettraient volontiers le pays au régime – l’ancien bien sûr.

Autre indice significatif : non seulement il a pratiqué le scoutisme au sein des Scouts d’Europe y devenant même un chef. Faut-il rappeler que ce mouvement de jeunesse est un vivier de l’extrême droite dans lequel le culte de la Patrie permet d’infester les promotions de saint-cyriens. La référence permanente à un prétendu droit naturel génère par ailleurs bon nombre de vocations religieuses. Mais ces appelés, aux établissements interdiocésains, préfèrent les séminaires de communautés aux relents nauséabonds de l’Église de l’État français (travail-famille-patrie).

Pour accroître ce clair-obscur on pourrait en faire un paroissien de Notre Dame des Armées de Versailles où se regroupent des amateurs du latin de garenne et promoteurs d’un exorcisme national permanent.

Il a fréquenté le très catholique IPC, (institut supérieur libre), véritable pépinière des cadres dirigeants sectaires qui s’insinuent dans les entreprises au point de gripper le mécanisme de la mondialisation encore en rodage.

N’oublions pas de compatir avec la victime. Le traitement inhumain subi lui a fait perdre, à l’instar de notre Pap surmené, une grande partie de ses facultés ce qui lui vaut une cellule capitonnée au bagne de Fort Aiton citadelle inexpugnable. Pignerol et le masque de fer ne sont pas loin.

Vous m’avez suivi ? Si oui, vous avez de la chance. Mais on connaît la suite. En croyant diaboliser un crapaud de bénitier, un cafard de sacristie notre scénariste a créé un héros pour lequel la vox populi réclame l’attribution de la Légion d’honneur.

Quand le personnage d’une œuvre échappe pareillement à son auteur est-ce Frankenstein de retour parmi nous ? Et si c’était Jeanne d’Arc ?

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