Un scandale caché : La Ligue des « droits de l’Homme » soutien du totalitarisme communiste, à l’égal des grandes figures de la gauche française
Cette officine de gauche, s’est totalement fourvoyée avec le totalitarisme le plus mortifère du XXe siècle, le communisme léniniste puis stalinien, et elle aurait dû être remisée « dans les poubelles de l’Histoire », selon la bonne vieille formule léniniste qu’employa Trotski à l’égard des menchéviks.
Imaginons un seul instant, une association qui aurait eu pour but de promouvoir « les droits de l’Homme », et qui aurait justifié les camps de concentration et le régime hitlérien, elle aurait à juste titre été vouée aux gémonies. C’est mutatis mutandis ce que fit la LDH tout au long du XXe siècle vis-à-vis du totalitarisme communiste.
En 1984, dans un livre remarquable et injustement oublié, L’aveuglement, les socialistes et la naissance du mythe soviétique (Éditions Flammarion), Christian Jelen, trop tôt disparu, qui fut journaliste à l’Express puis au Point et un ami de J.-F. Revel, avait rappelé, documents et témoignages à l’appui, que le journal l’Humanité (qui en 1917 était encore socialiste), avait publié des articles de Boris Kritchevski, son correspondant en Russie, qui annonçait dès octobre 1917, la dictature sanglante bolchevique, avec une prescience digne d’un Jacques Bainville.
Sur ces entrefaites, la LDH, va aussi enquêter sur ce qui se préparait dans la Russie devenue léniniste et va interroger plusieurs témoins, qui tous vont confirmer que non seulement les communistes mettaient en place un régime totalitaire, mais que régnaient désormais le banditisme, la corruption, le parasitisme, le vol, l’escroquerie et Christian Jelen de conclure : « Derrière la grande lumière venue de l’Est, l’Humanité et la ligue des droits de l’homme découvrent une secte fanatique et doctrinaire… »
Mais la Ligue refusera malgré tous ces témoignages accablants, au nom de la « Grande Révolution française » et sur le principe que « l’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs », de condamner le communisme léniniste qui mettait en place dès la fin 1917 un régime hyperpolicier avec la redoutable Tchéka, sous la houlette du sinistre Dzerjinski, comme le démontrera magistralement Stéphane Courtois dans la plupart de ses ouvrages (cf. entre autres, Lénine, l’inventeur du totalitarisme, 2017, Éditions Perrin).
Déjà il ne fallait pas désespérer Billancourt ! Nous savons par ailleurs que l’Assemblée constituante russe élue démocratiquement à la fin 1917, qui sur 703 délégués ne comptera que 168 bolcheviques, sera dissoute manu militari par les gardes rouges le 19 janvier 1918, soit le lendemain de sa première séance, sur ordre exprès du même Lénine.
Et qu’à cela ne tienne, vingt ans plus tard, la LDH va récidiver en refusant de condamner les atrocités des « Procès de Moscou », abominations qui se renouvelleront ensuite dans les pays de l’Est, passés sous la coupe soviétique, comme à Prague en 1952, sans que cela ne fasse beaucoup sursauter les gauches, à l’instar d’un J.-P. Sartre, pour qui « tout anticommuniste était un chien ».
Comme le décrit remarquablement Guillaume Perrault, dans un article qui devrait être étudié dans tous les lycées de France (on peut rêver), le 15 avril 2023 dans le Figaro : « En 1936-1937, la direction de la LDH a choisi de ne pas protester contre les procès de Moscou, et les a même excusés voire justifiés ».
Car en plein front populaire espagnol et français, avec l’alliance des socialistes et des communistes, la LDH, totalement acquise à ces régimes, ne voulut surtout pas « faire le jeu » de ceux qui combattaient pour empêcher le communisme stalinien de s’implanter dans la Péninsule. Un témoin historien comme Burnett Bolloten a magistralement décrit la prise en main des communistes et du NKVD en Espagne entre 1934 et 1939, et leur politique « du grand camouflage » (cf. La Révolution espagnole. La Gauche et la lutte pour le pouvoir, Éditions Ruedo Iberico, 1977).
Comme le souligne avec pertinence Guillaume Perrault, « À l’époque, la Ligue se veut le Parlement de la gauche française, et se présente comme la gardienne de la République elle-même ».
Eh bien, cette « gardienne » de la gauche, sous la Présidence de Victor Basch, qui était et demeure une icône du socialisme français, ne va ni plus ni moins conclure que les Procès de Moscou étaient tout à fait réguliers, car les condamnés avaient tous avoué et à de multiples reprises leurs « crimes » et n’avaient pas protesté lors des audiences de leur innocence ! C’est exactement comme si on soutenait la régularité des procédures devant le Tribunal du Peuple nazi, présidé par le terrible Roland Freisler, qui infligea la mort par pendaison à des crocs de boucher aux auteurs de l’attentat, hélas manqué, contre Hitler le 20 juillet 1944 !
Le pire du pire dans l’ignominie absolue, c’est ce même Victor Basch, qui va justifier ces procès en référence à la Révolution française : « C’est renier la Révolution française, qui selon le mot fameux, est “un bloc”, que de refuser à un peuple le droit de sévir contre les fauteurs de guerre civile, contre les conspirateurs en liaison avec l’étranger ».
Victor Basch va entériner sans sourciller les conclusions du rapporteur (un avocat de gauche) qui osera écrire : « Supposer que les aveux ont été extorqués sous la menace de torture n’est pas acceptable. Il est contraire à toutes les données de l’histoire de la justice criminelle de croire que, par des tortures ou la menace de tortures, on fasse avouer des innocents dans la proportion de 16 sur 16. »
Pourtant, ce même rapporteur avait rappelé les insultes proférées par le sinistre procureur Vychinski, qui avait lancé à la figure des inculpés : « je demande que ces chiens enragés soient fusillés jusqu’au dernier ! »
Non seulement Victor Basch va approuver ce rapport à charge, mais il va interdire que des voix dissonantes puissent s’exprimer. Des démissions interviennent, comme celles de Maurice Paz. Un ancien compagnon de route devenu pacifiste, Félicien Challaye, aura cette repartie que l’histoire tant des communistes que des nazis confortera : « Si un dictateur m’avait emprisonné, s’il exigeait de moi des aveux et, au cas où je m’y refuserais, menacerait d’assassiner mon fils après l’avoir torturé, j’avouerais n’importe quoi. ». Effectivement Kamenev qui sera exécuté avait déclaré : « Faites de moi ce que vous voudrez ; mais, je vous en prie, ne touchez pas à ma femme et à mes enfants. »
L’abjection de Victor Basch et de la direction de la LDH dans toute son horreur. De plus, en défense, Basch va lâchement suggérer que les dissidents de la ligue sont des hitlériens, comme en Espagne au même moment, ceux qui refusaient la tyrannie des milices front populistes étaient ou des fascistes ou des trotskistes et finissaient dans les centaines de « checas », où ils étaient torturés avant d’être exécutés (cf le journal El Debate, Checas de Madrid, las carceles del terror republicano, 18 avril 2023).
Léon Blum, ce « fin juriste », qui fut maître des requêtes au Conseil d’État, et dont tous les étudiants en droit public étudient les rapports qui ont fait la jurisprudence du droit administratif français, ne broncha pas non plus devant de telles atteintes à l’idée même de Justice. Cette égérie de la gauche française, va soutenir l’un des pays les plus totalitaires au monde dans une série d’articles en avril-mai 1935 dans Le Populaire, comme Édouard Herriot soutint l’URSS, alors que l’Ukraine était victime de l’Holodomor qui fit entre 1932 et 1933 près de 5 millions de victimes, par la famine organisée.
Pourtant, un homme, un grand bourgeois et un immense écrivain, avait eu lui, un sursaut salutaire. Je veux parler d’André Gide, qui avait embrassé la religion communiste à bras-le-corps dans les années 1930. Les quelques jours passés en URSS, en juin 1936, l’avaient éveillé à la sombre réalité. Il avait écrit dans son journal : « Un immense, un effroyable désarroi ». Et dans son Retour d’URSS : « Il importe de ne point se leurrer…, ce n’est point cela que l’on voulait…, c’est exactement ceci que l’on ne voulait pas ». Puis, en 1937, dans Retouches à mon retour d’URSS, : « Que le peuple des travailleurs comprenne qu’il est dupé par les communistes, comme ceux-ci le sont aujourd’hui par Moscou » (cf. Michel Festivi, l’Espagne Ensanglantée, éditions Dualpha, 2022, pages 241 à 247).
Mais tout cela, on le savait, si on avait voulu le savoir, et dès octobre et novembre 1917 par les remarquables articles du correspondant de l’Humanité, Boris Kritchevski (1866-1919), qui militant socialiste d’origine russe, avait tout compris à ce qui se passait alors dans son pays natal. Ses articles seront publiés dans un ouvrage prémonitoire : Vers la catastrophe russe, lettres de Petrograd au journal l’Humanité, octobre 1917- février 1918, par les éditions Arcan. Les éditions de Fallois ont récemment republié cet ouvrage avec une préface de Jean Claude Casanova en 2018. Plus tard aussi, la première biographie de Staline écrite par Boris Souvarine et publiée en 1935, Staline, aperçu historique du bolchevisme, chez Plon, disait tout de ce régime de tyrannie et de meurtres, par celui même qui avait vécu de longues années à Moscou.
Les gauches peuvent tout se permettre, même les pires indignités, car personne ne leur demande sérieusement des comptes, et surtout pas les tenants des droites molles et des centres amorphes, ni des journalistes complaisants ou ignares le plus souvent.
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