19 février 2023

Les jeux olympiques de Paris admettront-ils le hijab (séparation) ?

Par Michel Festivi

Comme le relate la militante anti-islamiste Fatiha Agag-Boudjahlat, début janvier, une joueuse de basket a été exclue d’une compétition par sa fédération dans le nord de la France, car elle refusait de retirer son hijab (Figaro Vox du 7 février 2023). En effet, les règles de la FFBB interdisent tous couvre-chefs et tous accessoires comme des bijoux. Elle aurait d’ailleurs déclaré à son entraîneur qu’elle ne pouvait pas le retirer.

Et Fatiha Agag-Boudjahlat de se féliciter de la décision de la fédération : « Nous ne pouvons, en tant que Français, féministes et femmes, que nous en réjouir ». Je l’écris souvent, certains hommes, certaines femmes qui vivent ou ont vécu dans des pays où l’islam est religion d’état et ou n’existe aucune séparation entre le domaine civil et religieux, sont à la pointe du combat pour les libertés des femmes, contrairement aux « féministes » de chez nous, bien souvent issues de la gauche radicale.

Fatiha Agag-Boudjahlat a écrit de nombreux ouvrages, dont l’un d’eux mériterait d’être lu dans nos écoles, Combattre le voilement, en 2019 aux éditions du Cerf.

Fatiha Agag-Boudjahlat, en parallèle, dénonce dans cet article, l’inconséquence des instances sportives internationales qui, elles, ont cédé au totalitarisme islamiste « qui opprime les femmes et les minorités ». Très judicieusement, elle relève que l’Iran, par exemple, « ne défend pas la pratique du sport féminin… il défend une pratique rigoriste de l’islam faisant de la femme un organe génital total qu’il faut recouvrir. »

J’ai déjà cité le verset 22 de la sourate 2 : « Vos femmes sont pour vous un champ de labour… ».

Elle assimile le code noir d’antan aux règles appliquées aux femmes dans la plupart des pays ou le Coran est la loi civile et pénale, en tout ou en partie, et ils sont très nombreux. En effet, lire le Coran c’est s’apercevoir par sa simple lecture, que bon nombre de sourates et de versets ne sont que l’exaltation de la ségrégation entre les croyants et « les infidèles » ou « les mécréants », entre les femmes et les hommes, par des dizaines de ses sourates, et de plus, le Coran légitime totalement l’esclavage, qu’il permet. Cf le livre de Malek Chebel L’Esclavage en terre d’islam aux éditions Fayard en 2007, qui cite 27 sourates du coran qui légitiment l’esclavage en pages 297 et suivantes. Cf aussi le site Médiapart et sa tribune du 20 août 2013 : « les versets du Coran encourageant l’esclavage des non-musulmans par les musulmans », citant des dizaines de sourates allant en ce sens, en relatant le livre de Tidiane N’Diaye, Le génocide voilé, Gallimard 2008.

Car, nous enseigne Fatiha Agag-Boudjahlat, « le hijab est un signe religieux et politique. Qu’il soit porté librement en France sur un terrain de sport ne change pas son sens ». Dans un précédent article j’avais cité les sourates du Coran qui imposent aux croyantes de se couvrir d’un voile, et je rappelle que le Coran est la parole incréée de dieu, susceptible d’aucune altération ni modification. « Et dis aux croyantes de baisser également leur regard et de préserver leur sexe ; qu’elles dissimulent leurs charmes… de ne montrer de leurs atours que ce qui en parait et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines, afin de ne dévoiler leurs charmes qu’à leurs seuls époux, ou en présence de leurs fils, des fils de leurs époux, de leurs frères et des fils de leurs frères ou de leurs sœurs, de leurs amies et de leurs esclaves ou encore des domestiques mâles qui ne sont pas libidineux (les eunuques), ou de jeunes garçons qui ne connaissent rien du sexe féminin. » S 24, V 31.

Fatiha Agag-Boudjahlat, avec d’autres comme Annie Sugier et Élizabeth Badinter, demande que la Charte Olympique soit appliquée au JO de Paris, car elle proscrit le port de signes religieux ou politiques. Les Iraniennes qui se font emprisonner ou abattre en Iran, se battent clairement contre le port du voile, devenu le symbole de la tyrannie des Ayatollahs.

La Maire de Paris, Madame Hidalgo, se joindra-t-elle à cette demande pressante de faire en sorte que l’on ne puisse voir aucun hijab sur les terrains des compétitions olympiques parisiennes en 2024 ?

Je lui rappelle, si elle avait la mémoire qui flanche, qu’elle avait accueilli en grande pompe à Paris il y a quelques années, Taslima Nasreen, gynécologue, condamnée à mort dans son pays au Bangladesh pour tout simplement avoir critiqué l’islam, et qui avait déclaré à l’Université de Paris-Diderot le 30 novembre 2011 : « le droit de la famille est fondé sur la religion, et comme la religion officielle est l’islam, les intégristes prônent l’application de ce qui est écrit dans le Coran. »

Les règles de la FFF (article 1er), comme celles de la charte olympique (article 50.2) interdisent toute propagande religieuse ou politique. Comme l’indique également Naïm Bestandji, auteur du linceul du féminisme (aux éditions Séramis) : « l’hidjab ne permet pas aux filles d’accéder au sport. C’est l’inverse, le sport est conditionné pour ces jeunes femmes si elles sont couvertes. C’est un vêtement sexiste et patriarcal, le voile n’est pas neutre, c’est un message prosélyte par définition qui est envoyé, il y a une ignorance phénoménale sur ce qui est l’islamisme, car en arabe hijab signifie séparation, traduit en arabe, les hidjadeuses deviennent les séparatistes ». In le FigaroVox. Autrement dit comme le souligne Fatiha Agag-Boudjahlat : « le voile, même choisi librement, reste un outil de ségrégation. »

Dans un entretien sur son dernier livre, Sur l’Islam, aux éditions de la Cité, le philosophe, membre de l’Institut, Rémi Brague rappelle que : « Pour la tradition juridique européenne, les lois se fondent sur la raison humaine, certes éclairée par la conscience, que les croyants considèrent comme la voix de Dieu. Pour l’Islam, le seul législateur légitime est Dieu, tel qu’il parle dans Son Livre », et surtout il insiste sur un point capital qui fait du Coran l’antithèse absolue de la Bible ou des Évangiles : « l’islam considère que le Coran a été dicté par Dieu, par l’intermédiaire d’un ange au prophète qui l’a restitué sans y apporter quelque ajout et sans en retrancher quoique ce soit. Ce sont là deux faces d’un seul et même fait », in le FigaroVox du 7 février 2023, entretien avec Alexandre Devecchio.

En tout cas gageons que d’ici les jeux olympiques de Paris, les associations islamistes, aidées en cela par nos islamo-gauchistes, vont mener de nouveau un combat prosélyte pour faire avaliser le port du hijab (séparation) par les sportives musulmanes ou des pays musulmans. Y résister, sera un enjeu civilisationnel de toute première importance.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24  99

Partager :