1942 : les Américains utilisent les grands moyens
Le 7 décembre 1941, « Tora, Tora ! », la flotte américaine du Pacifique ancrée à Pearl Harbour dans les îles Hawaï, était attaquée par de volumineuses escadrilles japonaises. Bilan, des milliers de morts et des navires de haute ligne au fond de la mer.
Dans un premier temps, le gouverneur local, transmettant ses pouvoirs aux autorités militaires, faisait incarcérer un millier de résidents japonais ou d’origine japonaise. Dès le 19 février 1942, cette mesure était étendue sur tout le territoire des États-Unis à tous les Japonais ou naturalisés nippo-américains par le Président Roosevelt. C’était, en gros, 120 000 personnes qui prenaient le chemin des déserts de Californie ou du Nevada où elles y resteront assignées à résidence dans des camps de fortune pendant toute la durée de la guerre. Beaucoup, la majorité, étaient innocentes de toute complicité avec l’Empire du soleil levant mais, principe de précaution, elles avaient été regroupées en des lieux faciles à contrôler.
25 000 d’entre elles souhaitant échapper à ces mesures restrictives, s’engageront dans l’armée des États-Unis. Ce qu’une « grande démocratie » comme l’Amérique a fait en des moments exceptionnels – la guerre, et nous sommes en guerre, dixit François Hollande ! – un pays comme le nôtre peut le faire. Il y a seulement quelques milliers de fiches de police classées « S », c’est-à-dire des documents qui recensent des gens suspectés de militantisme islamiste ou des voyous déjà condamnés pour des faits de délinquance classique ou carrément des actes « djihadistes », comme pour ce Larossi Abballa abattu par le RAID dans les Yvelines.
Des prédicateurs salafistes et des mosquées du même métal sont dans le collimateur des autorités policières. Les moyens manquent pour surveiller tout ce petit monde. Il faut donc se résigner à modifier notre droit, rapidement, pour permettre la mise en résidence surveillée ou l’incarcération de ces malfaisants potentiels.
« On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs », dit un vieux dicton. Au pire, mieux vaut commettre quelques erreurs judiciaires que d’avoir à pleurer des centaines de morts. La bataille d’Alger a été gagnée en quelques mois par les paras de Massu et de Bigeard. Mais le gouvernement socialiste de l’époque – déjà ! – leur avait donné les pleins pouvoirs. La fin dramatique de l’Algérie française n’a pas été la conséquence de cette période, bien au contraire. Les gens pouvaient à nouveau fréquenter les cafés et reprendre en toute sécurité les transports en commun.
« Là où il y a une volonté, il y a un chemin ». Et surtout, ne vous demandez pas comment faire, matériellement.
Joe Arpaio et ses « bonnes méthodes » carcérales…
Le shérif Joe Arpaio, constamment réélu dans le comté de Phoenix, État d’Arizona, a la solution ! Dans la prison de son comté, tenues de bagnards, un repas par jour et sommeil sous la tente, été comme hiver. Ses « pensionnaires » n’y reviennent JAMAIS, la leçon a été efficace !
Sur la base US de Guantanamo à Cuba, les détenus islamistes portaient une combinaison orange et circulaient fers aux pieds ! Point n’est besoin d’en arriver jusque-là. Pourtant, nous ne pouvons pas accepter d’être à la merci d’hommes et de femmes qui n’ont aucun respect pour la vie, la leur comme celle des autres.
Allons-nous nous faire tirer comme des lapins, aller aux spectacles la peur au ventre, refuser de vivre normalement, tout cela parce que quelque fêlés interprètent littéralement des textes vieux de 14 siècles ?
Tuer, nous venons de le voir et ça fait froid dans le dos, c’est simple : un homme, une volonté, une arme. Et bien, la République française doit prévenir avant de guérir, anticiper sur un futur macabre qu’elle refuse. La mise hors d’état de nuire, préventivement, s’impose. Les autorités ont des noms, les moyens humains et matériels à leur disposition : armée, police, gendarmerie, renforcées, si besoin, par des réservistes volontaires ou des retraités ayant appartenu à ces corps.
Il leur faut agir, vite et massivement. La patrie est en danger, quand il s’agit de choisir entre la vie et la mort les arguties juridiques ne tiennent pas. Mais pour mettre tout cela en œuvre, en ordre, en « musique », il faut UN CHEF, et là… !
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Philippe Randa,
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