Crypte archéologique de l’Île de la Cité de Lutèce au Paris haussmannien
La crypte archéologique de l’île de la Cité – la plus importante d’Europe, de Lutèce au Paris haussmannien – ainsi que les thermes de Cluny et les arènes de Lutèce invitent au voyage à travers les âges. Ce site unique mériterait de rayonner encore davantage afin de déclencher l’engouement des foules.
Au regard du sanctuaire des chats de Torre Argentina à Rome, lieu où Jules César fut, en 44 avant J-C, assassiné par Brutus et les autres conspirateurs, notre capitale Paris ne pourrait-elle pas envisager de protéger les espèces félines abandonnées des citadins comme les chats errants des rues de Rome qui ont trouvé la paix dans le sanctuaire au cœur de la ville de Rome ?
Plutôt que d’envisager des SPA, des refuges loin des villes et bien souvent inaccessibles, pourquoi ne pas laisser entrer des chats dans ces lieux archéologiques parisiens afin qu’ils soient accueillis, stérilisés et soignés par des bénévoles et sans doute adoptés plus facilement que lorsqu’ils sont dans des cages et loin des lieux de passages ?
En 1929, les ruines de la zone sacrée de Torre Argentina au cœur de la capitale romaine ont été mises au jour. Les chats s’y sont installés, attirés par la protection que leur offrent les sites archéologiques, situés en sous-sol. Progressivement, des bénévoles se sont occupés de ces pensionnaires particuliers en leur apportant régulièrement de la nourriture.
L’importance historique et paysagère de ces endroits archéologiques peut faire l’attraction de nombreux touristes, avec le passage de personnes de toutes les nationalités. Le fait qu’un chat saute sur un espace ancien ou s’assoupit dessus assure que le lieu devient plus vivant et plus intéressant en déclenchant de véritables orages de flashs, restés inactifs jusqu’alors.
Pourquoi ne pas envisager dans les capitales européennes un projet analogue à celui du sanctuaire de Torre Argentina ?
Cette réalisation permettrait à de nombreux chats errants de vivre paisiblement dans un lieu protégé, d’être soignés et de pouvoir être adoptés. Ainsi créer une sorte d’organisation des Nations Unies pour les chats, dans chaque ville assurera un lien de convivialité entre les animaux et les hommes dans des lieux d’archéologie et d’histoire. La vie de félins dans ces endroits souvent cachés et à moitié oubliés ne peut que donner une réalité plus tangible ; celle d’un passé réactualisé !
Le contexte historique peut être favorable aux animaux, lesquels sortis de cages ont enfin une réalité mythologique – celle du mystère émanant du sphinx, par exemple. Les chats prennent d’office des postures énigmatiques qui associent aux lieux du passé, un méta-discours originel et puissant. Une crypte archéologique et des lieux sacrés de l’histoire ne peuvent que faire revivre les vestiges aux frôlements, aux ondulations des corps voluptueux des félins.
Alors, le cœur des villes battrait plus fort si les chats pouvaient nous surprendre dans des lieux souvent oubliés des touristes. Sans doute des visiteurs finalement plus intéressés par les félins que par les monuments eux-mêmes. N’oublions pas non plus que les chats sont plus vieux que toutes les colonnes de marbre et les frontons et des lieux les plus anciens que nos ancêtres nous ont laissés… Les chats ne sont-ils pas devenus une partie du patrimoine bio-culturel de nos villes ?
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