Les week-ends et les vacances devraient nous aider à nous reposer et à rester en bonne santé. Mais, souvent, c’est le contraire qui se passe. Dans la vie de tous les jours, nous fonctionnons comme une machine pour accomplir le travail. Les maladies viennent plus tard et en vacances. Il existe des personnes qui ont l’art de tomber malades durant les vacances et qui passent leurs week-ends avec des antidouleurs sous la couette, en se réveillant chaque lundi en forme.
La maladie des loisirs (leisure sickness) touche 3 % des personnes. Ces dernières, au moment des vacances, ressentent différents symptômes : maux de tête, fatigue, nausées, douleurs musculaires, douleurs articulaires, symptômes qui disparaissent à la reprise du travail. Les sujets atteints de ces troubles ont pour la plupart des postes à haute responsabilité, stressants et prenants.
Le premier à théoriser ce phénomène s’appelle Ad Vingerhoets, psychologue néerlandais, qui a publié en 2002 une étude intitulée Leisure sickness. Il a mené une enquête sur 2 000 patients, femmes et hommes, de tous âges et toutes catégories socioprofessionnelles confondues. La plupart d’entre eux associent le temps libre à une perte de temps, le repos et la détente sont associés à un sentiment de culpabilité. Ainsi, sans tâches pour occuper l’esprit, nous sommes plus à l’écoute de notre corps qui nous envoie des signaux (douleurs, fatigue). Et durant une période de stress aigu, l’organisme est mieux armé pour résister aux tensions : à savoir qu’un organisme sous tension produit une contre-force pour rétablir l’homéostasie.
Selon une enquête de l’Institut de recherche You Gov, il y aurait désormais 20 % des personnes qui seraient affectées par ces symptômes. En effet, dans les situations de stress, nous réagissons comme si notre vie était en danger. Notre corps produit des neurotransmetteurs par exemple l’adrénaline, ce qui provoque l’accélération du cœur, l’arrivée d’un volume plus important d’oxygène pour les muscles. Sur un temps plus long, nous pouvons constater un manque de sommeil et des crampes, qui endommagent le système immunitaire.
Des chercheurs ont pu analyser le sang d’étudiants avant et après des examens et ont constaté que le nombre de cellules immunitaires a diminué ce qui peut provoquer des risques de tomber malade.
Pour prévenir le mal des loisirs, nous devrions changer notre attitude envers nous-même et nous débarrasser de l’idée que l’on n’est pas bon si l’on ne fait pas le maximum. Une fois que l’on peut faire cela, on fait quelque chose contre le stress. Il serait alors recommandé de savoir faire des pauses, d’éteindre toutes les lumières, l’ordinateur et la TV le soir, et de savoir dire non à toute occupation.
EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par virement bancaire
Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP
2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France
4 : Faire un don par carte bancaire
Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24 99
Navigation de l’article
Jill Manon Bordellay, Professeur de Philosophie, Docteur en Philosophie et en Littératures comparées et en Psychologie. Collaboratrice à l’Encyclopédie Universalis, différentes revues d’Art, de psychologie et des revues «Alternatives végétariennes» et «Droit animal éthique et sciences». Elle est l'auteur de plusieurs livres dont « Souffrance animale & responsabilité humaine », Dualpha, préface de Christian d’Andlau-Hombourg.