Brèves d’Europe
Union européenne. Malgré une déclaration du G7 contre les importations de pétrole russe, l’Union européenne a du mal à trouver un accord sur un embargo. La réunion, dimanche 8 mai à Bruxelles, des ambassadeurs des Vingt-Sept n’a pas permis de finaliser le sixième paquet de sanctions contre le pays de Vladimir Poutine, proposé par la Commission européenne.
La Commission européenne compte donner en juin son avis sur l’obtention par l’Ukraine du statut de candidat à l’UE, susceptible d’ouvrir la voie à un long processus de négociations nécessitant l’accord des Vingt-Sept. Il en va de même pour les demandes d’adhésion de la Géorgie et de la Moldavie.
Angleterre. La reine Elisabeth II a rayé d’un trait la présence de Harry et de Meghan au balcon du palais de Buckingham le 2 juin prochain, jour d’ouverture des festivités pour les 70 ans de règne de la reine. Le balcon est réservé à ceux de la famille proche qui représentent la reine de manière officielle.
La reine Elisabeth II était absente pour le discours du trône au Parlement britannique. Elle a été remplacée par le prince Charles. Le palais de Buckingham évoque les problèmes de mobilité de la reine. Ce sera bien la première fois en plus de soixante ans de règne.
La question qui est sur toutes les lèvres : est-ce que la reine aura suffisamment de force pour apparaître au balcon de Buckingham Palace le 2 juin prochain afin de saluer la grande parade militaire. Ce sera sans doute aussi la dernière occasion pour les Anglais de lui rendre hommage de son vivant.
Allemagne. Les intellectuels sortent de leur silence face au feu vert du gouvernement de livrer des armes lourdes à l’Ukraine. 28 personnalités – dont la féministe Alice Schwarzer –, demandent au chancelier Olaf Scholz de faire marche arrière. Motif : éviter une éventuelle guerre mondiale.
Dans l’hebdomadaire Die Zeit, d’autres intellectuels félicitent le chancelier de livrer ainsi des armes aux troupes ukrainiennes et de demander de sanctionner encore plus la Russie. Lettre signée par Ralf Fücks, figure historique des Verts. Les écolos sont, avec les libéraux, les premiers à pousser les aides à l’armée ukrainienne. Donc à la guerre.
Même le vieux philosophe Jürgen Habermas, 93 ans, s’est fendu d’une bafouille dans le Südddeutsche Zeitung louant le gouvernement fédéral de s’être montré prudent. Il accuse la ministre écologiste des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, de ne raisonner qu’en termes de victoire ou de défaite.
Biélorussie. Alors que tous les yeux sont rivés sur l’Ukraine, l’espace informationnel biélorusse continue sa fusion – discrète, mais totale – avec celui de la Russie, vers un internet souverain commun (Runet et Bynet), contrôlé par les cadres sécuritaires russes et isolé du reste du monde.
Finlande. Le président et le Premier ministre se sont déclarés favorables à une adhésion « sans délai » à l‘Otan. Le Kremlin a immédiatement réagi en affirmant qu’une adhésion du pays nordique à l’alliance militaire occidentale constituerait « assurément » une menace contre la Russie.
Hongrie. Pour Viktor Orban, « un embargo sur le pétrole russe équivaudrait à une bombe nucléaire larguée sur l’économie hongroise », raison pour laquelle il a refusé de voter au Parlement européen un sixième train de sanctions contre la Russie.
Irlande du Nord. Le parti du Sinn Fein, partisan d’une réunification de l’Irlande, a remporté les élections locales dans un pays plus que jamais divisé par le Brexit.
Russie. On attendait un discours musclé de Vladimir Poutine lors de la parade du 9 mai à Moscou. Il n’en a rien été. Poutine l’a joué mezza voce. Il s’est contenté de justifier l’intervention russe de « riposte préventive » face à une attaque en préparation de l’Ukraine.
« En décembre dernier, nous avons proposé (aux Occidentaux, qui en avaient jugé les conditions inacceptables, NDLR) de conclure un traité sur les garanties de sécurité », a rappelé Vladimir Poutine dans son discours. « En vain, les pays de l’Otan n’ont pas voulu nous entendre, ce qui signifie qu’ils avaient déjà d’autres plans, ainsi que nous l’avons vu ».
Le Kremlin a sanctionné 31 sociétés européennes, en représailles aux sanctions de Bruxelles. En théorie, ces entreprises ne pourraient plus mener de transactions avec la Russie, dont l’achat de gaz auprès de Gazprom. Il s’agit, en particulier, de filiales de Gazprom Allemagne.
Première conséquence concrète, Gazprom a annoncé dans la foulée qu’il cesserait d’utiliser un pipeline appartenant à l’une des sociétés sanctionnées par Moscou. Il s’agit de la partie polonaise du gazoduc Yamal Europe, qui traverse la Biélorussie et la Pologne avant d’aboutir en Allemagne. Autre exigence : le paiement en rouble de la facture.
Ukraine. Ce pays représente à lui seul 12 % du marché mondial du blé, 16 % de celui du maïs, 18 % de l’orge, 20 % du colza et 50 % du tournesol.
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