19 mai 2022

Du choix des mots au choc des bobos. Quel Match !

Par Jean-Pierre Brun

Mon boucher qui ne manque ni de bon sens ni d’humour aime bien tailler une bavette tout en se fendant la poire pour me préparer une tranche de ce délicieux morceau. Gaulliste par atavisme, il cite volontiers les aphorismes de son général préféré, pour mieux commenter les événements politiques en cours. Ainsi, au lendemain de chaque élection se plait-il à rappeler que les Français sont vraiment des veaux mais, ajoute-t-il sentencieux, « impropres à toute consommation démocratique ».

Ce matin, dépassant largement le domaine de ses connaissances professionnelles, il m’expose une intéressante théorie sur l’interprétation qui doit être donnée au choix des intitulés dans le domaine politique. Pour lui, par exemple le vocable « république » se suffit à lui-même. Lui associer « démocratique » ou « populaire » c’est la noyer sous du ketchup pour en camoufler un arrière-goût fortement totalitaire. De même fonder une formation politique sur la base d’une « union » c’est déjà annoncer l’effondrement rapide d’un édifice bâti de bric et de broc. Et de la comparer à ce fameux pâté d’alouette dans lequel ce malheureux passereau est étouffé sous un monceau de hachis aux origines plus que douteuses.

Je me mets à rêver… Non ! Encore que… J’imagine un élève de Sciences Po venant faire un stage chez ce praticien d’un métier dit de bouche. Cela lui permettrait peut-être d’apprendre à l’ouvrir moins souvent (la bouche) pour dire des choses plus sensées…

Et mon artiste du billot de poursuivre sa réflexion en découpant une culotte pour l’épicière de la boutique voisine.

Il affirme que seul Zemmour est honnête en choisissant le qualificatif « Reconquête » pour sa formation. Encore faut-il admettre que dans l’histoire, la Reconquête reste celle entreprise aux dépens des Maures dès 732 dans les quartiers de non droit de Poitiers et terminée en 1492 dans une Grenade défensive mal dégoupillée par Boabdil. Sa maladresse fut d’ailleurs immédiatement stigmatisée par sa mère qui le réduisit à l’état de transgenre, ce qui pour l’époque relevait d’une intuition anthropologique paranormale.

Maîtrisant parfaitement une carcasse charolaise pour préparer le merlan commandé par son coiffeur, il m’explique que le choix de « Renaissance » par le Président sortant, constitue l’aveu même de l’échec de son premier quinquennat. Sa démonstration est imparable : « S’il y a Renaissance, c’est qu’il y a eu mort. Et à qui était confié le soin de veiller à la bonne santé de l’État ? ». Ainsi, selon mon interlocuteur, celui qui se veut Jupiter n’est au mieux qu’une statue d’Esculape ébauchée dans un mauvais plâtre ou, plus vraisemblablement, un Diafoirus assisté par une cohorte d’élèves dilettantes, avec pour seuls arguments thérapeutiques, des clystères plus impressionnants les uns que les autres. Et de conclure doctement : « Un ustensile parfaitement approprié si l’on mesure l’importance de la purge qu’on nous fait subir ».

Quand je pense qu’une clientèle de bobos, imbus de leur prétendu savoir, extirpe de la chambre froide son araignée pour la lui coller au plafond alors qu’il maintient une hampe bien française, d’une main aussi ferme que patriotique. Quelle honte !

Il est chouette mon boucher, non ?

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