21 mars 2022

Les potins de la Commère

Par Euro Libertes

Au siècle dernier, dans les pages de France-Soir, Carmen Tessier tenait rubrique sous l’intitulé « Les potins de la commère ». Elle y reprenait les rumeurs concernant les mondes politique et artistique, distillant parfois sans complexe de fausses nouvelles (Albert Camus nègre de Romain Gary par exemple) Si non e vero, è ben trovato ! « Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose », comme l’aurait affirmé Voltaire.

Manipuler l’information est une pratique politique ancestrale. Souvenons-nous de la fatale dépêche d’Ems.

Aujourd’hui et par la grâce de notre intelligentsia de progrès toujours aussi snobe et friande d’américanisme (tout ce qui est franchouillard l’indispose), les fausses nouvelles ont disparu pour céder la place aux « fake news ». C’est quand même plus « cool » ! Non ? Comme les spécialités asiatiques elles se cuisinent dans un woke particulièrement culotté.

L’authentique fausse-nouvelle n’affirme pas, elle suggère. Tel un venin subtil elle instille le doute dans une opinion déjà victime d’une addiction à l’information dévoyée. Dans les laboratoires de cette cuisine moléculaire, des sauciers s’activent pour masquer les effluves trop puissants d’une viande faisandée et la rendre consommable.

L’authentique fausse-nouvelle si elle veut atteindre son but, comme le gigot de sept heures, demande du temps et se cuit à basse température.

Pour mieux comprendre les étapes indispensables à la confection de l’authentique fausse nouvelle je vous propose une séance de travaux pratiques. Le choix des personnages qui ne sauraient exister est le fruit de ma muse particulièrement fantasque.

Au sortir d’une table ronde organisée par BFMTV, Alice Le Cen et Marine Poffin se crêpent le chignon. Il faut une intervention virile de Abriel Gattal pour les séparer. Ouh ! les vilaines ! Ces faits sont confirmés par le capilliculteur Jacques Desmons, le seul capable de démêler le vrai du faux.

Quelques semaines plus tard « Gala » révèle que, malgré leur opposition farouche, elles ont un point commun, une spécialité gastronomique dont elles gâtent leurs proches : la garbure caucasienne. Là encore tout est vrai. C’est le chef haut-landais Ahmed Strogonoff qui leur a confié la recette qu’il tenait lui-même du maître rôtisseur bas-varois Enguerrand Kechiouch, le prince du potjevleech kabyle.

Une quinzaine plus tard « Voici » juge utile d’en dénicher un second : leur passion commune pour le braque guatémaltèque, le plus doux et le plus fidèle des compagnons dans ce monde de brutes qui les étouffe. Cette affirmation peut être vérifiée auprès de la Fondation Birgit Bardeau.

« La Croix » l’irréductible quotidien marxiste, annonce que, dégoûtée par un monde politique impitoyable, Marine Poffin a l’intention de se retirer dans une lamaserie du Mercantour. Ce n’est pas faux, (un maître rinpoché de La Garenne Bezons l’a confirmé)

Le lendemain « Menton-Matin » révèle qu’Alice Le Cen, fraîchement retirée de la vie politique, aurait été aperçue errant dans les ruelles de Roubion au pied du Mercantour. (Je peux même affirmer qu’elle était hébergée au Chalet Augusta que je vous conseille).

Quinze jours plus tard « Le Bleu du Queyras » et « Le Banon libéré », toujours bien informés, annoncent le prochain pacs unissant les deux femmes, bien décidées à partager leur dégoût des hommes politiques pour le moins bon et pour le pire.

Et c’est sur cette dernière information que devrait planer un sérieux doute si les lecteurs, dans leur immense majorité, n’avaient pas un cœur de midinette et étaient insensibles aux contes de fées. Et comme disait un célèbre troubalourd occitan, les mirages n’engagent que ceux qui les regardent. Ah, le piégeux miroir aux alouettes ?

Mais en coulisses, qui tirait les ficelles de cette supercherie ? Un amoureux éconduit dont nous tairons le nom et l’objet de sa flamme (Alice ou Marine), dans l’attente de son prochain « comique-août ».

Allez, préparez-moi une authentique fausse nouvelle. Je ramasse votre copie dans deux heures. Et l’on ne copie pas !

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24  99

Partager :