Reportage Zone Interdite sur l’islamisme : un électrochoc salutaire dans le PAF
Dimanche 22 janvier 2022, la chaîne M6 diffusait un documentaire sur la progression de l’islamisme en France intitulé : « Face au danger de l’islam radical, les réponses de l’État ». Certaines réactions pour le moins contrastées à cette enquête de terrain sont révélatrices du déni sur un phénomène en pleine expansion. Malgré un début de prise de conscience, le sujet gêne dans certains médias et dans une frange de la société. Il nous a paru important d’y revenir.
Le documentaire de M6
Pour réaliser son documentaire, l’équipe de Zone interdite est allée enquêter à Roubaix, Marseille et autres lieux où l’islamisme progresse. Ce que montre à voir l’émission diffusée dimanche 22 janvier, disponible en replay sur le site de la chaîne M6, est édifiant.
Les différents reportages braquent en effet le projecteur sur certaines réalités trop souvent ignorées : des écoles où des enfants sont endoctrinés dès leur plus jeune âge, la tenue islamique qui est devenue le code vestimentaire de rigueur dans certains quartiers, une famille de Français de souche convertie à l’islam le plus rigoriste, des poupées sans visages offertes aux enfants pour se conformer à l’interdiction de le représenter, des livres en vente libre contenant les prescriptions les plus rétrogrades vis à vis des femmes, on pourrait multiplier les exemples d’une culture profondément étrangère à celle qui prévaut en France, ou en tout cas à celle qui prévalait jusqu’à peu, un peu partout dans le pays comme en Europe.
La société « en archipel » décrite par le politologue Jérôme Fourquet, où les Français, ou à tout le moins ceux qui vivent en France, se côtoient sans se connaitre, est une réalité. L’observateur curieux constate bien des signes visibles de l’islamisation d’une partie de la population : les femmes voilées sont de plus en plus nombreuses dans les rues, les tenues de certaines musulmanes sont de plus en plus austères, les signes ostentatoires nombreux. Mais bien souvent, il en reste là de ses constats. Dans ce contexte, le documentaire de l’équipe de Zone interdite a le mérite de mettre en lumière d’autres facettes de l’islamisation de la société française.
1996 déjà, la démographie plutôt que l’islamisme comme sujet central
Si le documentaire diffusé dimanche 22 janvier sur la chaîne M6 a eu un fort retentissement, il n’est pas le premier à traiter de ce sujet, en particulier dans la ville de Roubaix.
En 1996, l’hebdomadaire Le Point faisait – déjà — sa une sur les « banlieues de l’islam » et enquêtait à Roubaix. Et déjà, une partie de la gauche dénonçait la stigmatisation des musulmans.
Ainsi, Le Monde diplomatique entendait en juin 1997 dénoncer la supercherie selon laquelle « Roubaix est devenue une ville à majorité musulmane ». La querelle sur la démographie de la ville servait — déjà – à battre en brèche le postulat selon lequel « le combat s’impose contre les intégristes qui sapent la République ».
En 2022, rien ne semble avoir changé : La Voix du nord consacre le 24 janvier un article avec le titre : « Zone interdite» : 40% de musulmans à Roubaix, pourquoi cette affirmation est invérifiable ».
Les fins limiers du quotidien régional n’ont sûrement pas poussé bien loin leurs investigations : l’Observatoire de l’immigration et de la démographie publiait sur Twitter deux jours plus tard des chiffres assez édifiants établis par France Stratégie, une agence gouvernementale. On y apprenait notamment qu’« en 2017, 40% des 0–18 ans à Roubaix étaient soit des immigrés extra-européens soit des enfants d’immigrés extra-européens. Elle dépasse 60% dans certains quartiers ».
On aura compris qu’il s’agit encore et toujours de déporter le sujet de l’islamisation de la France sur le terrain de la démographie et de la querelle des chiffres, afin de minimiser le phénomène.
Entre menaces et déni
La diffusion du documentaire de l’équipe de Zone Interdite a suscité d’autres réactions défensives : ainsi, dès le jour de sa diffusion, le hashtag « boycottzoneinterdite » était bien placé sur Twitter, comme le soulignait Tieb Winnie :
Dans un autre registre, le porte-parole Jeunesse de la France Insoumise, David Guiraud, draguait de façon encore plus ostentatoire qu’à l’accoutumée sur Twitter une partie de l’électorat musulman :
Plus grave, un roubaisien ayant témoigné dans le reportage de la progression de l’islamisme dans sa ville était rapidement menacé de mort. Le 24 janvier, devant les caméras de BFMTV, Amine Elbahi affirmait être « menacé de décapitation ».
Les intimidations des islamistes ne se sont pas arrêtées là : nous apprenions par Le Figaro le 29 janvier 22 qu’Ophélie Meunier, la présentatrice de Zone interdite, était la cible de messages menaçants nécessitant son placement sous protection.
Opération de communication ou travail d’investigation ?
Si la critique du porte-parole Jeunesse de la France Insoumise à l’encontre du documentaire de Zone interdite vise avant tout à préempter l’électorat arabo-musulman, on peut au moins lui reconnaitre un mérite : celui de pointer du doigt le biais majeur du documentaire, à savoir, partir de l’action de l’État pour parler de l’islamisme. Ce qui permet de faire passer un message du type : « c’est grave mais ne vous inquiétez pas, on s’occupe de tout ».
Car en fait d’actions, de nombreux travaux et ouvrages, comme celui consacré à l’« histoire de l’islamisation française de 1999 à 2019 », mettent en lumière la progression continue et protéiforme de l’islamisme dans la société française, en dépit des déclarations martiales de nos dirigeants successifs. Et si la démographie est un bien un sujet qu’il faut évoquer, c’est bien parce que l’immigration majoritairement arabo-musulmane est un terreau fertile à l‘essor de l’islamisme. Sous le regard souvent silencieux et parfois approbateur des médias dominants.
Article publié sur le site de l’OJIM.
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