3 février 2022

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. L’Europe continue de se fissurer sur l’atome. Les ministres de l’Environnement et de l’Énergie des Ving-Sept ont étalé leurs divisions sur le sort à réserver au nucléaire, ainsi qu’au gaz, dans la future « taxonomie » définissant les activités « vertes » afin d’y drainer les investissements.

La Commission a proposé d’inclure aussi bien le nucléaire que le gaz, dans une sous-catégorie d’énergies « utiles à la transition » et encadrées de garde-fous. Une première victoire pour la France, qui mène un intense lobbying en faveur de l’atome à l’heure où elle entend relancer la construction de réacteurs.

L’Union européenne a annoncé qu’elle engageait une procédure auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) contre la Chine. En cause les pratiques commerciales discriminatoires chinoises à l’encontre de la Lituanie. Et ce en raison de la reconnaissance de Taïwan par les Lituaniens.

Allemagne. La CDU a élu à une large majorité M. Friedrich Merz, ancien rival de la Chancelière Angela Merkel, comme nouveau président, avec la tâche de redresser un parti laminé depuis sa défaite aux législatives.

Le président américain Joe Biden recevra le 7 février le chancelier allemand Olaf Scholz. L’Allemagne est dans une situation difficile. Elle ne veut pas froisser Poutine – elle a besoin de son gaz –, mais compte sur les États-Unis pour assurer sa défense. Cornélien.

Le nouveau président de la CDU Friedrich Merz est nettement plus réaliste que le chancelier Olaf Scholz. Il déclare au Figaro : « Si nous, Allemands, abandonnons le charbon et l’énergie nucléaire, nous devenons fortement dépendants du gaz et nous nous plaçons dans une grande dépendance à l’égard de la Russie. »

Angleterre. Alors que Boris Johnson est plus que jamais fragilisé, une véritable « Lizmania » s’est emparée des conservateurs britanniques. La ministre des Affaires étrangères, Liz Truss, 46 ans, qui se revendique comme l’héritière de Margaret Thatcher, est perçue comme l’une des prétendantes à Downing Street.

Norvège. Une délégation afghane a atterri à Oslo afin de rencontrer les représentants de plusieurs pays occidentaux. Parmi les priorités des talibans : obtenir le dégel des réserves de la banque centrale afghane (10 Mds$), le retour de l’aide humanitaire qui représente 80 % du budget du pays. Selon l’ONU, 23 millions d’Afghans souffrent de la famine.

Pologne. Le chantier colossal du mur anti-migrants est lancé. Les ouvriers et leurs machines vont se relayer nuit et jour. Cette construction a un coût non négligeable : 1,6 milliard de zlotys (350 millions d’euros). Et nourrit les débats entre Européens sur le financement des murs aux frontières extérieures. Pour l’heure, Bruxelles n’envisage pas de leur répondre positivement.

Russie. Sergueï Lavrov s’est exprimé au sujet de la proposition américaine concernant les garanties de sécurité, regrettant qu’il n’y ait « pas de réaction positive » concernant « la question principale », à savoir l’expansion de l’OTAN à l’Est.

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