Camus, prophète en son pays ?
Si Camus a eu tort, c’est bien un 4 janvier au matin de monter dans une trop puissante « Facel Vega » dont les propriétaires avaient confié le volant à Michel Gallimard. On connaît la suite…
Emporté dans la force de l’âge, le Prix Nobel n’aura plus qu’à assister au combat sans merci de hyènes et de chacals se disputant sa dépouille pour l’emporter dans leurs antres respectifs nourrir leur progéniture de cette viande faisandée dont se repaissent les idéologues.
Le drame posthume de Camus aura été de ne pas pouvoir s’opposer à ces appropriations, lui qui répugnait à toute forme d’idéologie. Certains, de son vivant n’avaient-ils pas tenté de l’entraîner dans le camp des révolutionnaires. Erreur manifeste car ils ne parvinrent qu’à le rejeter dans la nébuleuse des révoltés.
Curieusement, alors que s’écoulent les années, certaines de ses pensées apparaissent, tel un négatif de naguère dans le bain du révélateur, comme d’authentiques prophéties.
« Ce n’est pas créer un nouveau monde qui compte, c’est surtout éviter que celui-ci s’effondre. »
Pourquoi ne pas imaginer Camus se glissant en mai 1968 à l’intérieur du théâtre de l’Odéon devenu un haut lieu de la révolution bourgeoise. Impavide, son sourire légèrement ironique à la Humphrey Bogart, il se serait emparé du crachoir avant d’effeuiller le sottisier de révolutionnaires en couches-culottes, sottisier aussi fourni qu’un artichaut de Roscoff.
Beaucoup ignorent ou feignent d’ignorer la culture algérienne au sein de laquelle l’enfant de Belcourt se nourrit. À chaque détour du chemin qu’il emprunte, surgissent des vestiges de la présence romaine qui témoignent de la grandeur de l’empire. Sa passion pour Tipasa n’est pas neutre.
Devenu étudiant il s’imprègne de l’histoire de la province et notamment de la décadence des puissances carthaginoises et romaines. Il se plonge dans l’œuvre de Saint Augustin dont, faut-il le rappeler, la mort intervient en 430 alors que la ville d’Hippone est assiégée par les Vandales qui déferlent sur l’Afrique du Nord et dont la réputation civilisatrice n’est plus à faire.
Le mémoire qu’il présente avant l’obtention de son diplôme d’études supérieures porte curieusement sur l’œuvre de deux philosophes africains, le même Augustin et Plotin le néoplatonicien qui aspirait à une relation intime entre l’âme et le divin et dont certains considèrent qu’il fut un fourrier du Christianisme dans l’univers de la philosophie gréco-romaine.
Aujourd’hui de beaux esprits s’évertuent à refaire le monde. Ils prétendent l’enfermer dans un village planétaire virtuel. Pour ce faire ils s’efforcent d’anéantir les saveurs subtiles des cultures les plus riches en les neutralisant par une sauce woke du type « arrache-gueule » Comment régirait le bel Albert devant un tel anéantissement du goût ?
Sans doute, pour mieux le dénoncer, renouvellerait-il sa profession de foi : « Ma patrie c’est la langue française ! »
Et la plume à la main il combattrait jusqu’à son dernier souffle les propagandistes et praticiens du Soros-globish et du Bezos-pidgin qui envahissent les ondes médiatiques.
Ne jamais oublier que la langue véhicule la culture. Maltraiter la langue c’est donc maltraiter la culture qu’elle porte, jusqu’à la faire disparaître. L’helléniste Camus l’avait déjà bien compris, lui qui affirmait que « tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude ».
Servitude ? Vous avez dit servitude ? Où voyez-vous dans nos démocraties une quelconque servitude ?
Enfermez vos écrans dans un placard dont vous jetterez la clé dans la bouche d’égout la plus proche et vous aurez la réponse.
Jean-Pierre Brun a publié aux éditions Dualpha :
Camus autrement, préface de Laurence Brun-Mircher. Pour commander le livre, cliquez ici.
Jean-Pierre Brun a également publié aux éditions Dualpha ;
Témoignages pour un engagement. OAS Métropole-1961-1962, collectif
J’étais dans l’OAS Métro Jeunes-1961-1962
Chroniques de l’Algérie française, préface de Jean Bourdier
Une Presse nationale de combat 1960-197…, préface de Philippe Randa
Camus autrement, préface de Laurence Brun-Mircher
Algérie 54-62… Un autre jeunesse française, préface d’Yves Sarthe
Les voies incertaines de la Repentance. Algérie 1830-1962, préface de Thierry Rolando
D’Azzedine à Si Salah. Une étude sur « La paix des braves », préface de Jean-Pierre Blanchard
Hélie Denoix de Saint Marc, entre honneur et sainteté, préface de Père Christophe Kowalczyk
De Gaulle et l’armée, la fatale équivoque, préface de Henri-Christian Giraud
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