19 octobre 2021

Le profilage des délinquants par la police n’est pas un profilage ethnique

Par article conseillé par EuroLibertés

par Bob De Brabandere et Ortwin Depoortere

Un supposé «profilage ethnique» par la police à Bruxelles poserait problème. Cette question a été récemment évoquée par le président du Conseil de la jeunesse de la Vlaamse Gemeenschapscommissie, Ilyas Mouani, et le président du Conseil de la jeunesse flamand Amir Bachrouri. Mais, la réalité ne serait-elle pas que la criminalité est plus présente au sein de certains groupes dans notre société? C’est l’opinion du Sénateur bruxellois Bob De Brabandere (VB) et de Ortwin Depoortere (VB), président de la commission de l’Intérieur.

Il n’y a pas une étude ou un reportage sur la police sans que le vocable «profilage ethnique» n’apparaisse. De quoi s’agit-il? Sur le site Internet d’Amnesty International, nous pouvons déjà trouver une définition: Le profilage ethnique est l’utilisation par la police de critères ou de considérations concernant la «race», la couleur de la peau, l’ethnicité, la nationalité, la langue et la religion dans le cadre d’enquêtes et d’application de la loi, tant au niveau opérationnel qu’au niveau organisationnel, alors qu’il n’y a aucune justification objective à cela.

Non représentatif

Le Conseil flamand de la jeunesse et le Conseil de la jeunesse de la VGC affirment que le profilage ethnique est un problème majeur. Selon le Conseil flamand de la jeunesse, une interdiction formelle de cette pratique devrait être prononcée. Le conseil de la jeunesse de la VGC avance le chiffre de 68 % des jeunes qui déclarent avoir déjà été victimes de profilage ethnique lors d’un contrôle, d’une perquisition ou d’une arrestation. De plus, plus de sept jeunes bruxellois sur dix ne se sentent pas en sécurité lorsqu’ils entrent en contact avec la police. Des auditions sur le fonctionnement de la police ont été organisées au Parlement bruxellois en 2020. La conclusion? Les flics devraient être plus polis avec les jeunes. D’ailleurs les conclusions de toutes ces enquêtes semblent établies d’avance: les policiers (de Bruxelles) sont des imbéciles, ils sont  grossiers, ils sont racistes et ils cherchent activement des personnes de couleur brune à longueur de journée afin de les harceler, au mieux avec un contrôle d’identité et au pire en les tabassant à mort.

A l’exception des institutions déconnectées de la réalité qui émettent de telles recommandations, personne ne croit sérieusement que ce soit le cas. En premier lieu, il y a des questions à se poser sur la méthodologie. Le Conseil des jeunes lui-même le reconnaît en ces termes: «Il ne s’agit pas d’une étude représentative». Cela ne les empêche pas de tirer toute une série de conclusions de cette «étude non représentative».

Circonstances particulières

De telles recherches, et certainement à Bruxelles, sont menées dans des circonstances particulières. Dans un contexte où les incendies sont déclenchés pour attirer les pompiers pour les caillasser, où les ambulanciers doivent parfois craindre pour leur vie et où le niveau de violence contre la police est plus élevé que jamais. Il faut donc avoir un certain culot pour oser affirmer que le «profilage ethnique» supposé est le gros problème du moment.

Tout ceci passe parfaitement dans le scénario des gaucho-bobos qui proclament à qui veut l’entendre que les «jeunes» ne font vraiment de mal à personne et s’ils le font, c’est la faute de la société qui ne leur donne pas leur chance. De plus, ils estiment qu’il existerait un racisme institutionnel qui serait enraciné dans notre société. Et, bien sûr, les policiers y joueraient un rôle de premier plan. C’est de cette façon-là que les voyous qui rendent nos rues invivables sont exonérés de toute responsabilité et donc de tout reproche. Mieux encore, si vous avez une couleur de peau différente et que vous êtes contrôlé par la police, il suffit de crier au «racisme» pour créer le soupçon à l’égard du policier et par extension sur l’ensemble des forces de police.

Une question de composition de la population

Si vous regardez les chiffres de la population bruxelloise, vous ne pouvez en tirer qu’une seule conclusion: la Région est en train de changer de population à toute vitesse. Pas moins de 35 % des habitants sont étrangers et 39 % sont des Belges d’origine étrangère.

Avec ces chiffres à l’esprit, il n’est pas difficile d’imaginer que certains quartiers ont en fait complètement changé de population, de culture et même de langue. Que cela plaise ou non aux laudateurs de la société multiculturelle, c’est précisément dans ces quartiers-là que la police doit le plus souvent se rendre à cause des infractions pénales qui y sont perpétrées. Si la police doit rechercher dans ces quartiers un trafiquant de drogue ou un voleur, elle vérifiera principalement les résidents de ce quartier. Si près de cent pour cent du quartier est composé de personnes issues de l’immigration, la police contrôlera inévitablement presque uniquement ce type de personnes. Quoi de plus logique.

Il n’est pas difficile d’imaginer que certains quartiers ont en fait complètement changé de population, de culture et même de langue. Que cela plaise ou non aux laudateurs de la société multiculturelle, c’est précisément dans ces quartiers-là que la police doit le plus souvent se rendre à cause des infractions pénales qui y sont perpétrées

Confusion

Divers concepts sont mélangés dans cette affaire, intentionnellement ou non. Le profilage ethnique n’est pas la même chose que le profilage criminel. C’est un fait que certains «profils ethniques» se présentent plus souvent comme auteurs, notamment dans des villes comme Bruxelles, Anvers ou Gand. Quel serait le profil d’auteur d’un délit ou d’un crime le plus courant à Bruxelles ? Recherché: 1m85, blanc, cheveux roux, lunettes, costume bleu foncé, parle néerlandais ? Ou plutôt : 1m75, teint hâlé, cheveux noirs bouclés, survêtement, parle français avec un accent? Poser la question, c’est y répondre.

Nicholas Paelinck, président du Comité permanent de la police locale, confirme ce fait. « C’est un peu court de dire que la police se livre au profilage racial », clame-t-il. «Lorsque nous auditionnons quelqu’un, il y a toujours une raison objective à cela. Si nous recevons le signalement d’un vol avec violence et si la description indique un Asiatique dans une voiture sombre, il est bien entendu logique que nous allions vérifier les personnes asiatiques conduisant ou étant propriétaires d’une voiture sombre. C’est du profilage ethnique professionnel, ce qui est tout autre chose.

Paratonnerre

Toute la discussion autour du profilage ethnique agit comme un paratonnerre pour faire l’impasse sur les vrais problèmes. De grands groupes de jeunes immigrés se retrouvent dans la criminalité et refusent de saisir les opportunités que leur offre notre société. A l’exception de ces politiciens qui doivent compter sur le vote des immigrés pour leur réélection, la quasi-totalité de la population ne comprend pas cela.

En attendant, nous avons lu que les banques sont désormais obligées de faire escorter les membres de leur personnel qui font la navette via la gare de Bruxelles-Nord par des gardes du corps, que les auteurs d’un crime odieux tel que le viol collectif ne doivent pas aller en prison, mais devront faire une petite rédaction, que des policiers sont pris en otage par des jeunes qui leur font comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenus dans « leur » quartier, etc, etc, etc.

La réalité de l’impunité ajoutée à une police bridée et à une transformation totale de nos quartiers constitue un cocktail explosif qui continue à gangréner notre capitale. Sept jeunes bruxellois sur dix auraient peur de la police? Mais qu’en est-il de ces milliers de personnes qui ont peur des «jeunes» Bruxellois ?

Article paru sur le site du Vlaams Belang Bruxelles.

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