Quelqu’un aurait-il l’extrême obligeance de répondre à un lecteur désorienté par la presse nationale ?
Le 25 mai, le toujours éclairé Emmanuel Macron dénonçait au Mali un coup d’État inacceptable, condamné uniment par les dirigeants européens. Ils dénonçaient l’arrestation du président de cet État et de son Premier ministre.
Le 5 juin la presse nationale fait état du massacre de 11 Touaregs à proximité de Ménika, au nord-est du Mali, Elle inventorie les violences qui ensanglantent le Sahel : « attaques djihadistes ou crapuleuses, conflits inter-communautaires auxquels s’ajoutent les rivalités entre groupes armés ».
Un panier garni particulièrement roboratif à défaut d’être appétissant.
Le même jour l’Agence France Presse relate une autre tuerie, mais au Burkina Faso : « Dans la nuit de vendredi à samedi des individus armés ont mené une incursion meurtrière à Solkan, dans la province du Yagha. Le bilan, toujours provisoire, est d’une centaine de personnes tuées, des hommes et des femmes. »
Ce raid fait suite à celui intervenu les 17 et 18 mai dans le nord-est du pays et qui a fait au moins 15 victimes parmi les villageois.
Toujours selon l’agence AFP les attaques djihadistes seraient depuis 2015 à l’origine de la mort de plus de 1 400 Burkinabés et du déplacement de plus d’un million de personnes fuyant les zones de violence.
Comment expliquer que parmi les dizaines de spécialistes de l’Afrique, ou prétendant l’être, qui pour débattre se pressent sur les plateaux à l’appellation contrôlée « mainstream », aucun d’eux ne soit capable d’effectuer la moindre comparaison avec ce qu’avaient vécu ces territoires subsahariens dans les décennies précédant le temps béni des indépendances.
L’un d’entre eux pourrait-il expliquer pourquoi cette violence n’existait pour ainsi dire pas sous la férule impitoyable de la IVe République brandie successivement par le croquemitaine Vincent Auriol et le tortionnaire René Coty ?
Tiens, ce même 5 juin la presse annonce à Colombey-les-Deux-Églises l’inauguration du stade « Charles De Gaulle » en présence du Variété Club de France, celui des vieilles gloires du football français, dirigé de main de maître par Jacques Vendroux (comme tante Yvonne), le petit neveu du Général. Il est réconfortant de constater que la dernière chose en ce bas monde à tourner à peu près rond, du moins chez les besogneux de énième division, c’est le ballon de football.
Mais nous nous égarons… Pourquoi subodorer une quelconque relation entre les actuels débordements africains et le général de Gaulle ? Cette apparente incohérence ne pourrait-elle pas devenir l’un de ces sujets loufoques et déstabilisants soumis aux candidats des concours d’entrée à Sciences Po ou à l’École Nationale d’Administration qui vient juste de sauver sa peau… d’âne ?
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